Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans la confiance se côtoient d'une manière complexe les questions de la foi et de la raison, de l'autorité et de la soumission consentante, du calcul...
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Dans la confiance se côtoient d'une manière complexe les questions de la foi et de la raison, de l'autorité et de la soumission consentante, du calcul et de la naïveté, de la connaissance et de
l'action, des modalités de la raison collective et de la légitimité à décider et agir. Le présent ouvrage se limite à une question précise : qu'en est-il de la confiance intellectuelle en une proposition, non pas une délégation d'action, mais une délégation de conviction ? Comment,
entre la confiance fusionnelle et la confiance par identification, peut-on caractériser une confiance raisonnée et raisonnable, où l'abandon nécessaire à autrui n'exclut pas le contrôle rationnel, mais un contrôle qui n'est pas méfiance, ou du moins qui relève d'une
méfiance elle-même assujettie à l'attitude de confiance ? Dans ce cadre problématique, nous avons souhaité privilégier la légitimation théorique d'une croyance raisonnable en examinant la tradition bachelardienne de l'épistémologie française. Les travaux rassemblés dans cet ouvrage concernent évidemment l'étude de ces thèmes dans l'œuvre de Bachelard, au niveau systématique comme au niveau historique, dans l'analyse comme dans la critique. Mais aussi des confrontations avec des approches contemporaines différentes sur la question générale de l'intersubjectivité
rationnelle. L'essentiel reste, évidemment, l'inscription de ces analyses dans une réflexion sur ce que signifie une confiance rationnellement assumée en la véracité d'un discours argumenté qui évite l'évidence et l'argument d'autorité tout autant que la sophistique.