Nigéria, de nos jours. Hajiya Binta Zubaïru surprend Reza lorsqu'il tente de cambrioler sa maison. Reza est un dealer et l'homme de main d'un politicien corrompu, tandis que Binta est une veuve musulmane de trente ans son aînée. Malgré tout ce qui les sépare, malgré les interdits... Binta et Reza vont commencer une passion interdite.
La saison des fleurs de flamme nous entraîne au Nigéria, mais surtout dans la vie de tout les jours d'une famille, où nous allons très vite nous focaliser sur la matriarche, Binta. Binta est une femme de 55 ans, elle s'occupe de sa nièce et de sa petite-fille,
délaissée par sa mère. Femme pieuse, elle consacre également beaucoup de temps à l'étude du Coran avec d'autres femmes. Au fur et à mesure, on va apprendre à la connaître, et voir les épreuves qu'elle a traversé. Comme son mariage obligé avec un homme qu'elle n'aimait pas, dès l'arrivée de ses premières règles. Ce n'était pas un homme mauvais, mais en tout cas un mariage sans amour, comme celui de beaucoup de femme de ce pays et de cette religion. Le destin de son premier fils, avec lequel elle n'a jamais pu avoir de vraie relation, à cause des traditions. Malgré tout cela, Binta est une femme forte, qui ne se plaint jamais et qui joue son rôle.
Alors, sa rencontre avec Reza... Ca été une vraie bouffée d'air, la première depuis longtemps, en même temps qu'une grande peur. La peur d'être surprise, la culpabilité... Mais, malgré tout, malgré le « péché », Binta cède au plaisir et à l'appel de son corps, et trouve quelqu'un avec qui partager un plaisir simple mais essentiel.
De son côté, Reza est un jeune homme qui vit dans un centre commercial abandonné, le repère des dealers. C'est lui le chef incontesté, il est respecté et craint. Malgré sa vie sombre, il a des principes : se lier à un homme politicien véreux, vendre de l'herbe, oui. Mais par contre, ne jamais toucher à l'héroïne ! En même temps que sa rencontre avec Binta, il va se voir confier une mission : enlever le fils de l'adversaire politique de son employeur, afin de faire pression. Ces deux événements vont entraîner une cascade de conséquences...
Lorsque j'ai commencé La saison des fleurs de flamme, j'étais curieuse de découvrir un auteur que je ne connaissais pas, j'étais intriguée par le résumé et par cette couverture que je trouve magnifique. Et j'ai bien fait de céder à cet appel ! La saison des fleurs de flamme se révèle être une claque !
Le thème abordé (la redécouverte de soi d'une femme au déclin de sa vie) est plutôt classique mais très finement traité par Abubakar Adam Ibrahim. Dès le début, on se doute que cette histoire finira mal, tant la société est médisante et avide de juger, mais on a envie d'y croire. On a envie de croire que, malgré tout, un peu de bonheur est possible. En plus du destin de ces deux personnages, on peut voir un portrait brutal et sans concession du Nigéria : guerres civiles, coups d'états, pauvreté, politiciens et fonctionnaires corrompus... Ce sont des descriptions brutales et sombres, un univers pessimiste, mais tellement passionnants ! Je me suis très rapidement attachée à Binta et Reza, et j'ai refermé le livre songeuse.
La saison des fleurs de flamme est un livre que je recommande !
Une excellente lecture !!
Nigéria, de nos jours. Hajiya Binta Zubaïru surprend Reza lorsqu'il tente de cambrioler sa maison. Reza est un dealer et l'homme de main d'un politicien corrompu, tandis que Binta est une veuve musulmane de trente ans son aînée. Malgré tout ce qui les sépare, malgré les interdits... Binta et Reza vont commencer une passion interdite.
La saison des fleurs de flamme nous entraîne au Nigéria, mais surtout dans la vie de tout les jours d'une famille, où nous allons très vite nous focaliser sur la matriarche, Binta. Binta est une femme de 55 ans, elle s'occupe de sa nièce et de sa petite-fille, délaissée par sa mère. Femme pieuse, elle consacre également beaucoup de temps à l'étude du Coran avec d'autres femmes. Au fur et à mesure, on va apprendre à la connaître, et voir les épreuves qu'elle a traversé. Comme son mariage obligé avec un homme qu'elle n'aimait pas, dès l'arrivée de ses premières règles. Ce n'était pas un homme mauvais, mais en tout cas un mariage sans amour, comme celui de beaucoup de femme de ce pays et de cette religion. Le destin de son premier fils, avec lequel elle n'a jamais pu avoir de vraie relation, à cause des traditions. Malgré tout cela, Binta est une femme forte, qui ne se plaint jamais et qui joue son rôle.
Alors, sa rencontre avec Reza... Ca été une vraie bouffée d'air, la première depuis longtemps, en même temps qu'une grande peur. La peur d'être surprise, la culpabilité... Mais, malgré tout, malgré le « péché », Binta cède au plaisir et à l'appel de son corps, et trouve quelqu'un avec qui partager un plaisir simple mais essentiel.
De son côté, Reza est un jeune homme qui vit dans un centre commercial abandonné, le repère des dealers. C'est lui le chef incontesté, il est respecté et craint. Malgré sa vie sombre, il a des principes : se lier à un homme politicien véreux, vendre de l'herbe, oui. Mais par contre, ne jamais toucher à l'héroïne ! En même temps que sa rencontre avec Binta, il va se voir confier une mission : enlever le fils de l'adversaire politique de son employeur, afin de faire pression. Ces deux événements vont entraîner une cascade de conséquences...
Lorsque j'ai commencé La saison des fleurs de flamme, j'étais curieuse de découvrir un auteur que je ne connaissais pas, j'étais intriguée par le résumé et par cette couverture que je trouve magnifique. Et j'ai bien fait de céder à cet appel ! La saison des fleurs de flamme se révèle être une claque !
Le thème abordé (la redécouverte de soi d'une femme au déclin de sa vie) est plutôt classique mais très finement traité par Abubakar Adam Ibrahim. Dès le début, on se doute que cette histoire finira mal, tant la société est médisante et avide de juger, mais on a envie d'y croire. On a envie de croire que, malgré tout, un peu de bonheur est possible. En plus du destin de ces deux personnages, on peut voir un portrait brutal et sans concession du Nigéria : guerres civiles, coups d'états, pauvreté, politiciens et fonctionnaires corrompus... Ce sont des descriptions brutales et sombres, un univers pessimiste, mais tellement passionnants ! Je me suis très rapidement attachée à Binta et Reza, et j'ai refermé le livre songeuse.
La saison des fleurs de flamme est un livre que je recommande !