Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Cinquante-deux ans au service du roi, quarante-huit sièges victorieux, plus de cent cinquante places fortes édifiées... Preneur de villes doublé d'un...
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Cinquante-deux ans au service du roi, quarante-huit sièges victorieux, plus de cent cinquante places fortes édifiées... Preneur de villes doublé d'un meneur d'hommes, Sébastien Le Prestre de Vauban (1633-1707) a suscité autant d'admiration chez ses ennemis que de rancœurs au sein de son propre camp. "À son nom, disait Carnot, le patriotisme s'éveille, l'âme s'élève, le cœur sensible éprouve la vive impulsion qui porte à l'héroïsme." Ingénieur du roi à l'âge de vingt-deux ans, il s'intéresse à l'économie, à la navigation, à la philosophie, à l'urbanisme, à la politique, et toutes ces disciplines aiguisent son instinct de stratège. S'il cumule fonctions et dignités, il n'a pourtant jamais commandé d'armée. À la différence de Turenne ou de Condé, il n'a pas forgé sa renommée à la pointe de son épée, mais à celle de son compas. Loin de courir les champs de bataille, il est avant tout un bâtisseur qui a su révolutionner l'architecture militaire, s'assurer la reconnaissance de Mazarin, gagner la confiance de Colbert et l'estime de Louis XIV. Trois cents ans après sa mort, son travail est encore palpable, gravé dans la pierre de ses citadelles. Et si son nom demeure, c'est aussi grâce à ses partis pris. Car Vauban entendait marier le militaire à l'humanitaire. S'il servit fidèlement le roi, il sut aussi s'élever contre son absolutisme, s'opposant à la révocation de l'Édit de Nantes ou suggérant d'imposer équitablement tous les Français. "Royaliste révolutionnaire" ou simple réformateur ? Ses remparts ont-ils résisté à l'évolution des techniques ? Sur ces questions, le portrait tout en nuances de Luc Mary apporte un éclairage neuf.
Sommaire
Au nom du roi et pour la gloire de la France
Le fils d'Urbain le Prestre (1633-1651)
Le maître de la poliorcétique (1651-1678)
Loyaliste avant d'être soldat (1651-1655)
Le nœud gordien espagnol (1655-1668)
Quand un ingénieur cache un stratège (1668-1678)
Commissaire général des fortifications (1678-1707)
Les retombées stratégiques du traité de Nimègue (1678-1684)
Premières lignes de fracture (1684-1697)
Du pacificateur au pacifiste (1697-1703)
Du bâton de maréchal à la plume du philosophe (1703-1707)
Né en 1959, Luc Mary, écrivain et historien, collabore au mensuel L'Actualité de l'histoire. Il est l'auteur de Les Grands Assassinats (Trajectoire, 2006) et de Les Mystères des cathédrales (De Vecchi, 2007).