Keara vit avec sa mère, ses deux petites sœurs et son père violent et alcoolique. Afin d’aider sa famille, elle devient la femme de chambre de Lavinia Mullane. Sa patronne est capricieuse et tyrannique, seule Keara parvient à se faire accepter par elle. Théo Mullane, son époux, regrette son mariage, dans lequel il ne s’épanouit pas. Mais plus que tout, il désire un enfant. Hélas, Lavinia n’a encore mené aucune grossesse à terme. Le couple partage sa résidence entre l’Irlande et l’Angleterre, ce qui oblige Keara à s’éloigner des siens, alors qu’elle s’inquiète pour
eux. Des évènements provoqués par la jalousie la conduisent dans un bateau, en destination de l’Australie. Nous suivons, également, Mark, parti, lui aussi, en Australie, afin de fuir les conséquences de ses actes. Débrouillard et travailleur, il commence une nouvelle vie. Mais l’histoire se répète…
Je me suis beaucoup attachée à Keara. Elle est partagée entre son sens du devoir et son envie d’émancipation. Elle veut aider sa famille, mais supporte de moins en moins Lavinia. Elle veut être libre, mais elle n’abandonne jamais ceux qui ont besoin d’elle, au mépris de son bonheur. Elle subit certaines situations et, par moments, elle essaie de reprendre le contrôle de sa vie. Elle est pleine de contradictions, oscillant entre son besoin de s’affirmer et les contraintes imposées par sa condition. En effet, nous sommes dans les années 1860 : elle est une femme et vit dans la pauvreté. Aussi, ses désirs sont entravés par ces deux éléments. Mais lorsqu’il s’agit de se battre pour ceux qu’elle aime, sa force de caractère s’exprime : elle est prête à braver tous les dangers et à s’opposer aux injustices. Elle est aussi d’une grande patience avec Lavinia. Cette dernière est une femme exécrable, qui a, cependant, réussi à m’émouvoir. Elle est coincée dans une vie qui ne lui convient pas. Si les circonstances avaient été différentes, peut-être aurait-elle été moins méchante. Cependant, j’ai pris beaucoup de plaisir à la haïr.
Dans ce roman, les personnages principaux masculins sont ambivalents. Alors que certains de leurs actes m’ont révoltée, j’ai aimé Mark, ainsi que Théo, le mari de Lavinia. Ils ne se connaissent pas, mais ce sont des figures importantes de l’histoire. Ils ont conscience qu’ils ne comportent pas toujours correctement et que leurs attitudes ont fait du mal. Cela n’efface pas les conséquences, mais cela provoque une empathie forte envers eux et j’ai souhaité que le destin leur apporte ce qu’ils souhaitent, d’autant plus que le bonheur d’autres personnes dépend d’eux. De plus, ces deux hommes sont estimés par ceux qui les rencontrent, car ils sont bienveillants et ont des valeurs morales fortes. Mark m’a énormément touchée par le respect qu’il a pour tous : il s’oppose au racisme et à la domination masculine.
Comme je l’ai évoqué, précédemment, de nombreuses épreuves attendent les protagonistes. Auront-ils la force de les affronter ? L’imagination n’a pas de limites pour faire du mal…
J’ai adoré cette fresque romanesque, remplie d’aventures, qui confirme mon amour pour les livres d’Anna Jacobs. C’est un coup de cœur et j’ai hâte de lire la suite de cette saga.
Une superbe fresque romanesque
Keara vit avec sa mère, ses deux petites sœurs et son père violent et alcoolique. Afin d’aider sa famille, elle devient la femme de chambre de Lavinia Mullane. Sa patronne est capricieuse et tyrannique, seule Keara parvient à se faire accepter par elle. Théo Mullane, son époux, regrette son mariage, dans lequel il ne s’épanouit pas. Mais plus que tout, il désire un enfant. Hélas, Lavinia n’a encore mené aucune grossesse à terme. Le couple partage sa résidence entre l’Irlande et l’Angleterre, ce qui oblige Keara à s’éloigner des siens, alors qu’elle s’inquiète pour eux. Des évènements provoqués par la jalousie la conduisent dans un bateau, en destination de l’Australie. Nous suivons, également, Mark, parti, lui aussi, en Australie, afin de fuir les conséquences de ses actes. Débrouillard et travailleur, il commence une nouvelle vie. Mais l’histoire se répète…
Je me suis beaucoup attachée à Keara. Elle est partagée entre son sens du devoir et son envie d’émancipation. Elle veut aider sa famille, mais supporte de moins en moins Lavinia. Elle veut être libre, mais elle n’abandonne jamais ceux qui ont besoin d’elle, au mépris de son bonheur. Elle subit certaines situations et, par moments, elle essaie de reprendre le contrôle de sa vie. Elle est pleine de contradictions, oscillant entre son besoin de s’affirmer et les contraintes imposées par sa condition. En effet, nous sommes dans les années 1860 : elle est une femme et vit dans la pauvreté. Aussi, ses désirs sont entravés par ces deux éléments. Mais lorsqu’il s’agit de se battre pour ceux qu’elle aime, sa force de caractère s’exprime : elle est prête à braver tous les dangers et à s’opposer aux injustices. Elle est aussi d’une grande patience avec Lavinia. Cette dernière est une femme exécrable, qui a, cependant, réussi à m’émouvoir. Elle est coincée dans une vie qui ne lui convient pas. Si les circonstances avaient été différentes, peut-être aurait-elle été moins méchante. Cependant, j’ai pris beaucoup de plaisir à la haïr.
Dans ce roman, les personnages principaux masculins sont ambivalents. Alors que certains de leurs actes m’ont révoltée, j’ai aimé Mark, ainsi que Théo, le mari de Lavinia. Ils ne se connaissent pas, mais ce sont des figures importantes de l’histoire. Ils ont conscience qu’ils ne comportent pas toujours correctement et que leurs attitudes ont fait du mal. Cela n’efface pas les conséquences, mais cela provoque une empathie forte envers eux et j’ai souhaité que le destin leur apporte ce qu’ils souhaitent, d’autant plus que le bonheur d’autres personnes dépend d’eux. De plus, ces deux hommes sont estimés par ceux qui les rencontrent, car ils sont bienveillants et ont des valeurs morales fortes. Mark m’a énormément touchée par le respect qu’il a pour tous : il s’oppose au racisme et à la domination masculine.
Comme je l’ai évoqué, précédemment, de nombreuses épreuves attendent les protagonistes. Auront-ils la force de les affronter ? L’imagination n’a pas de limites pour faire du mal…
J’ai adoré cette fresque romanesque, remplie d’aventures, qui confirme mon amour pour les livres d’Anna Jacobs. C’est un coup de cœur et j’ai hâte de lire la suite de cette saga.