Jean-Christophe Cambadélis dresse un bilan sombre de la situation des partis nationaux-populistes ou, pour appeler un chat un chat, les partis d’extrêmes droites en Europe.
Dans une première partie, il « enrage » de la situation, dans une deuxième il dresse une liste des forces en présence en Europe et dans une troisième et ultime partie il envisage l’avenir…
Son « J’enrage » ne sonne pas vraiment comme un « J’accuse », ne prend pas au ventre comme un cri du cœur, n’émeut pas le lecteur comme cela devrait être le cas. Cambadélis en vient rapidement à pointer
du doigt, à raison il me semble, l’islamophobie ambiante, le retour de l’antisémitisme et l’émergence d’une homophobie qui avance démasquée. Tout ceci oriente le débat actuel vers le clivage des groupes ethniques, religieux ou autres, l’affrontement de ceux-ci, la résurgence de l’idée d’un ennemi (ou de plusieurs ennemis) de la République. De la part de partis anti-républicains, cela devrait suffire à décrédibiliser le discours… Hélas !
Son état des lieux reste purement factuel et oublie de chercher les causes ou les explications du phénomène. C’est un peu dommage.
La troisième partie ne cherche pas à dédouaner la gauche de ses responsabilités dans la montée des partis d’extrême droite européens mais n’hésite pas à fustiger la droite.
Sans proposer clairement d’alternative à la situation actuelle, Cambadélis se borne à faire peur (sans omettre de finir par dire que tout espoir n’est pas perdu) en oubliant de donner des clefs ou ses clefs pour éviter l’effondrement du système politique actuel. Il entretien les discours entendus depuis le soir des élections européennes. A noter toutefois que Cambadélis a vraisemblablement écrit et publié son livre après les municipales mais avant les européennes…
Et pourtant la menace est réelle...
Jean-Christophe Cambadélis dresse un bilan sombre de la situation des partis nationaux-populistes ou, pour appeler un chat un chat, les partis d’extrêmes droites en Europe.
Dans une première partie, il « enrage » de la situation, dans une deuxième il dresse une liste des forces en présence en Europe et dans une troisième et ultime partie il envisage l’avenir…
Son « J’enrage » ne sonne pas vraiment comme un « J’accuse », ne prend pas au ventre comme un cri du cœur, n’émeut pas le lecteur comme cela devrait être le cas. Cambadélis en vient rapidement à pointer du doigt, à raison il me semble, l’islamophobie ambiante, le retour de l’antisémitisme et l’émergence d’une homophobie qui avance démasquée. Tout ceci oriente le débat actuel vers le clivage des groupes ethniques, religieux ou autres, l’affrontement de ceux-ci, la résurgence de l’idée d’un ennemi (ou de plusieurs ennemis) de la République. De la part de partis anti-républicains, cela devrait suffire à décrédibiliser le discours… Hélas !
Son état des lieux reste purement factuel et oublie de chercher les causes ou les explications du phénomène. C’est un peu dommage.
La troisième partie ne cherche pas à dédouaner la gauche de ses responsabilités dans la montée des partis d’extrême droite européens mais n’hésite pas à fustiger la droite.
Sans proposer clairement d’alternative à la situation actuelle, Cambadélis se borne à faire peur (sans omettre de finir par dire que tout espoir n’est pas perdu) en oubliant de donner des clefs ou ses clefs pour éviter l’effondrement du système politique actuel. Il entretien les discours entendus depuis le soir des élections européennes. A noter toutefois que Cambadélis a vraisemblablement écrit et publié son livre après les municipales mais avant les européennes…