Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Alphonse Daudet contracta la syphilis très jeune, à l'âge de dix-huit ou vingt ans. Cette maladie, à l'époque incurable, touchait toutes les couches...
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Alphonse Daudet contracta la syphilis très jeune, à l'âge de dix-huit ou vingt ans. Cette maladie, à l'époque incurable, touchait toutes les couches sociales et notamment les jeunes bourgeois amateurs de liaisons amoureuses variées : Baudelaire, Flaubert, Maupassant, Jules de Goncourt, tous ont été frappés. Dans ce texte bref resté longtemps secret - il ne fut publié qu'en 1930, alors que Daudet était mort en 1897 - l'auteur du Petit Chose et des Lettres de mon moulin nous entraîne dans l'implacable parcours du malade au fur et à mesure de l'aggravation des symptômes. La douleur, doulou en provençal, est atroce ; surviennent parfois quelques moments de rémission ; puis la torture reprend. Composé de notations brèves et percutantes, ce " journal intime " rédigé de 1885 à 1895 est un témoignage pudique et bouleversant sur la douleur vécue au quotidien. Julien Barnes a été fasciné par ce texte, qu'il a traduit et fait découvrir aux Anglais.
Composé de notations brèves et percutantes, ce "journal intime" rédigé de 1885 à 1895 est un témoignage pudique et bouleversant sur la douleur vécue au quotidien.