On en revient toujours aux mêmes auteurs qu'on aime...
Ce livre est un peu moins "nothombesque" que les autres, puisqu'ici il n'y a pas de narrateur-personnage. En fait, il s'agit d'une pièce de théâtre, où sur fond d'une guerre quelconque, se font face un éminent professeur de littérature, un de ses élèves en passe de devenir professeur et une jeune étudiante.
C'est l'hiver, et bientôt il ne reste plus rien à brûler dans le poêle, rien, sauf les livres... et la question se pose: quels ouvrages méritent d'être conservés et lesquels seront sacrifiés afin de permettre aux
habitants de survivre un peu plus ? Ceux qui se sentent plus humains que les autres privilégient le savoir sur la vie, et les plus désespérés ne pensent qu'à une chose, survivre, même si pour cela il doivent perdre ce qu'il leur reste d'humanité...
n'appeller pasles pompiers!
Pour l'instant (08/2012) le plus pénible des écrit de Amélie Nothomb. J'ai eu beaucoup de mal à le lire, beaucoup de mal à m'y remettre alors que d'habitude le mérite de l'auteur et de réussir à me faire lire son œuvre d'une traite.
L'histoire est téléphonée et ne pas inspirer, dès la première ligne voire dès le titre.
Néanmoins Amélie a accompli l'exploit d'écrire un livre qui me donne envie de mettre en pratique sa théorie.
Heureusement le livre était court. J'ai des lecteurs de AN dans mon entourage et cet ouvrage fait l'unanimité contre lui. Alors même que je reproche toujours à l'auteur de ne pas vraiment finir ses livres, cette fois ci je ne pourrai que lui reprocher de l'avoir fini dés la 1ère lettre.