Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
"Une sorte d'épouvante emplit Eschyle d'un bout à l'autre ; une méduse profonde s'y dessine vaguement derrière les figures qui se meuvent dans la...
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"Une sorte d'épouvante emplit Eschyle d'un bout à l'autre ; une méduse profonde s'y dessine vaguement derrière les figures qui se meuvent dans la lumière. Eschyle est magnifique et formidable, comme si l'on voyait un froncement de sourcil au-dessus du soleil", Victor Hugo.
De la centaine de pièces écrites par Eschyle, le plus vieux et le plus terrible des tragédiens grecs, seules sept nous sont parvenues. On sait peu de choses de lui, si ce n'est qu'il a combattu à la bataille de Marathon : l'ombre de la guerre, immense et redoutable, plane sur son oeuvre. D'un choeur de femmes exilées, dans Les Suppliantes, à la lamentation d'une reine face à la défaite, dans Les Perses, jusqu'aux pleurs d'une ville déchirée par une guerre fratricide, dans Les Sept contre Thèbes, Eschyle chante la guerre et ses douleurs. Ses héros, tel Prométhée, font face à la colère divine, ou ploient sous la malédiction, dans la trilogie de l'Orestie. Eschyle ne célèbre pas les vainqueurs mais les vaincus : réfugiés, suppliciés, révoltés. Victimes de l'hybris des hommes ou de la malédiction des dieux, tous entonnent une complainte qui traverse les millénaires. En passant du monologue au dialogue, Eschyle donne naissance à la tragédie, et transforme la cérémonie religieuse en acte de théâtre. Mise en garde ou malédiction, il fait tonner jusqu'à nous une voix d'outre-tombe : gare à celui qui cherche à bouleverser l'harmonie du monde.
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