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Je ne connais pas d'homme qui s'intéresse honnêtement au fond de son cœur à la cause que nous voulons faire triompher. Les hommes haïssent cette cause, ils n'ont que du mépris pour elle : ils essayent de l'anéantir partout où ils la rencontrent...Le monde regorge de beaux messieurs qui seraient bien contents de vous fermer la bouche avec des baisers ! Le jour où vous deviendrez une menace pour leur égoïsme, leurs intérêts, ou leur immoralité - et je demande chaque jour au ciel, mon amie, que vous le deveniez - ce serait une fameuse victoire pour l'un d'entre eux de réussir à vous persuader qu'il vous aime.
C'est alors que vous verrez ce qu'il fera de vous et à quelles extrémités son amour l'entraînera !
Il a donne au roman américain ses lettres de noblesse. Il l'a imposé au monde. Il est le premier américain à prendre sa place, d'égal à égal, à côté des Européens, Georges Eliot, Thackeray, Galsworthy, Flaubert, Tourgueniev. Il n'appartient pas à l'Amérique, mais à la littérature.
Certainement pas le meilleur d'Henry James
Ce roman, lu parce que prescrit à la fac dans le cadre d'un séminaire sur le féminisme dans le roman, m'a beaucoup déçu. C'est le premier ouvrage de Henry James que j’ai lu et ce n'est certainement pas un bon choix. Il y a énormément de longueurs, trop de choses sont suggérées (comme les tendances homosexuelles d'Olive, le personnage principal), d'où l’impression de passer à côté de la vraie histoire. Grosse déception!