Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Kant et le problème de la métaphysique n'est pas une excursion de Heidegger hors de ses propres recherches. Ce n'est pas un livre d'histoire au sens...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 3 octobre
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Résumé
Kant et le problème de la métaphysique n'est pas une excursion de Heidegger hors de ses propres recherches. Ce n'est pas un livre d'histoire au sens positiviste. Heidegger s'attache consciemment à un kantisme possible devant lequel Kant lui-même aurait reculé après la première édition de la Critique de la raison pure. Il s'agit donc d'une lecture de Kant par Heidegger, d'une reprise ou " répétition " qui dépasse autant qu'elle conserve.
Démarche qui n'est présomptueuse qu'en apparence. On peut la justifier même sur le terrain de la pure histoire. Car c'est ainsi que chacun lit. L'historien " objectif ", qui veut s'en tenir aux textes et au sens manifeste, métamorphose et peut-être détruit les philosophies en les privant de leur mouvement intérieur vers le vrai. Une philosophie peut bien devenir, en s'enfonçant dans le passé, grimoire, empreinte, textes : écrire l'histoire de cette philosophie sera toujours en recommencer l'entreprise. Il n'y a d'histoire de la philosophie que pour un philosophe.
La confrontation avec Kant montre que Heidegger cherchait à fixer non seulement la situation de l'homme souffrant, mais aussi bien celle de l'homme connaissant et ouvert à une vérité. Il ne peut plus être question d'anthropologie au sens ordinaire du mot quand l'homme précisément est défini par une relation qui n'a d'analogue ni dans le monde, ni dans la vie, ni dans le " psychisme " : comme révélateur de l'être, ou même comme le lieu métaphysique où l'être se manifeste à lui-même. On voit ici sans équivoque que l'incarnation et l'historicité ne remplacent pas la vérité, mais la réalisent.
Kant et le problème de la métaphysique n'est pas une excursion de Heidegger hors de ses propres recherches. Ce n'est pas un livre d'histoire au sens positiviste. Heidegger s'attache consciemment à un kantisme possible devant lequel Kant lui-même aurait reculé après la première édition de la Critique de la raison pure. Il s'agit donc d'une lecture de Kant par Heidegger, d'une reprise ou "répétition" qui dépasse autant qu'elle conserve. Heidegger cherchait à fixer non seulement la situation de l'homme souffrant, mais aussi bien celle de l'homme connaissant et ouvert à une vérité. Il ne peut plus être question d'anthropologie au sens ordinaire du mot quand l'homme précisément est défini par une relation qui n'a d'analogue ni dans le monde, ni dans la vie, ni dans le "psychisme" : comme révélateur de l'être, ou même comme le lieu métaphysique où l'être se manifeste à lui-même. On voit ici sans équivoque que l'incarnation et l'historicité ne remplacent pas la vérité, mais la réalisent.