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Dix ans après La Solitude des nombres premiers, un adieu à la jeunesse dans un bouleversant roman d'amour et d'amitié. Chaque été, Teresa passe ses vacances chez sa grand-mère, dans les Pouilles. Une nuit, elle voit par la fenêtre de sa chambre trois garçons se baigner nus dans la piscine de la villa. Ils s'appellent Nicola, Bern et Tommaso, ce sont " ceux de la ferme " d'à côté, jeunes, purs et vibrants de désirs.
Teresa l'ignore encore, mais cette rencontre va faire basculer sa vie en l'unissant à ces trois " frères " pour les vingt années à venir, entre amours et rivalités, aspirations et désillusions. Fascinée par Bern, personnage emblématique et tourmenté, viscéralement attaché à la terre somptueuse où il a grandi, elle n'hésitera pas, malgré l'opposition de sa famille, à épouser ses idéaux au sein d'une communauté fondée sur le respect de la nature et le refus du monde matérialiste, à l'image de la génération des années 90, tiraillée entre le besoin de transgression et le désir d'appartenance, mais entièrement tendue vers l'avenir, avide de tout, y compris du ciel.
Dévorer le ciel... et habiter la terre
Bern et Teresa sont amoureux. Passionnés, acharnés et utopistes, ils cherchent leur place dans une société qui ne les reconnaît pas.
En osmose avec le vivant, ils partagent un amour absolu.
Dévorer le ciel est un roman puissant, viscéral, habité par la terre incandescente des Pouilles. Paolo Giordano nous livre avec talent une réflexion vibrante sur notre relation à la nature et sur le pouvoir des liens du sang et de l’amitié.
Mais il nous embarque surtout aux côtés de personnages inoubliables, charnels et nous offre un chef d’œuvre sur l’amour qui unit les hommes et relie la terre au ciel.