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Un homme voyage seul sur les routes d’Asie du Sud-Est, aux
abords du Mékong. Dans un autocar, il fait connaisse avec la
femme assise à ses côtés. Elle est belle, porte une robe trop
courte, avec un corps aux postures adolescentes. Bientôt ils
font l’amour. Le voyage continue à deux sans que cela ait
vraiment été décidé. Il l’appelle La Strada, parce qu’elle lui
fait penser aux femmes des films de Fellini et aussi parce
qu’elle est exotique, sulfureuse, mystérieuse, aguicheuse,
libre.
Ce récit, construit en courts paragraphes, est une sorte de
pèlerinage rêveur : les femmes s’y transforment en déesses
mythologiques, et les démons du passé surgissent, voyager
n’est pas sans risque, on croit s’échapper et on se confronte à
soi-même plus que jamais, on se transforme.
Errance asiatique
L'écriture poétique d'Eric NONN , au vocabulaire riche et imagé , colle avec bonheur à cette errance asiatique , et sa sensualité nous emporte.
Un régal , un grand bol d'air , bienvenu et salutaire.