Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
On dit que l'homme est un être social, mais que signifie exactement cette phrase ? Quelles sont les conséquences de ce constat banal, qu'il n'existe...
Lire la suite
On dit que l'homme est un être social, mais que signifie exactement cette phrase ? Quelles sont les conséquences de ce constat banal, qu'il n'existe pas de je sans tu ? En quoi consiste, pour l'individu, la contrainte de ne jamais connaître qu'une vie commune ?
Dans cet essai de réflexion et de synthèse, où la philosophie côtoie la théorie psychanalytique, où les œuvres littéraires secondent l'introspection, Tzvetan Todorov aborde le thème central d'une nouvelle - ou très ancienne -discipline, l'anthropologie générale. Il cherche à comprendre l'orgueil et le dévouement, l'identification au tyran ou à la victime, l'amour des parents et celui des enfants. L'être humain est condamné à l'incomplétude, il aspire à la reconnaissance, et son soi, même dans la solitude, est fait de rencontres avec les autres.
On est heureux parce qu'on aime, on aime parce que, sans l'amour, on n'existe pas. Notre bonheur dépend exclusivement des autres, qui détiennent donc aussi les instruments de sa destruction. La vie commune ne garantit jamais, et dans le meilleur des cas, qu'un frêle bonheur.