-
Triste
-
Emouvant
-
Révoltant
Nelly est une jeune mère célibataire de vingt sept ans. Elle est mère de deux petites filles et vit dans une extrême précarité. Une fois le loyer et les charges incompressibles payés, il ne lui reste que 3 euros par jour pour nourrir sa petite famille. Mission impossible sans avoir recours aux épiceries sociales et au système D. Elle ne peut pas travailler car il n'y a pas de place en crèche pour garder sa fille et le coût de la garde par une nourrice serait exorbitant vu ses revenus. Comment en est-elle arrivée là ? Elle n'était pas pauvre au départ. Elle s'était mise en ménage
avec Eric et tous deux dépensaient sans compter. Ils commencèrent par se retrouver surendettés, puis sans emploi, puis sans domicile. Nelly se retrouva enceinte à deux reprises à cette époque et obligée de retourner vivre chez sa mère. Eric en profita pour l'abandonner sans jamais faire face à ses obligations paternelles.
Une histoire triste et banale : la spirale de la misère, du chômage, du surendettement, celle dans laquelle se débattent 8 millions de personnes dans notre pays. Avec la quasi impossibilité d'accéder à un emploi et des aides sociales insuffisantes, inadaptées voire détournées (ses démêlées avec les banques et avec la CAF sont kafkaïennes). Nelly se retrouve, en dépit de quelques embellies (sortie d'un article dans Paris-Match, parution de ce livre avec une avance de 6000 euros), condamnée à mener une vie d'assistée permanente avec son cortège d'humiliations : contrôles par les services sociaux, infantilisation et dégoût de soi. Un témoignage dérangeant pour ne pas dire bouleversant, bien écrit (à quatre mains avec l'aide de la journaliste qui l'a découverte) quoique sans style particulier, ce qui est habituel pour ce genre de texte. A lire en se disant qu'il suffit de pas grand chose pour que cela arrive à n'importe qui.
Une histoire triste et banale
Nelly est une jeune mère célibataire de vingt sept ans. Elle est mère de deux petites filles et vit dans une extrême précarité. Une fois le loyer et les charges incompressibles payés, il ne lui reste que 3 euros par jour pour nourrir sa petite famille. Mission impossible sans avoir recours aux épiceries sociales et au système D. Elle ne peut pas travailler car il n'y a pas de place en crèche pour garder sa fille et le coût de la garde par une nourrice serait exorbitant vu ses revenus. Comment en est-elle arrivée là ? Elle n'était pas pauvre au départ. Elle s'était mise en ménage avec Eric et tous deux dépensaient sans compter. Ils commencèrent par se retrouver surendettés, puis sans emploi, puis sans domicile. Nelly se retrouva enceinte à deux reprises à cette époque et obligée de retourner vivre chez sa mère. Eric en profita pour l'abandonner sans jamais faire face à ses obligations paternelles.
Une histoire triste et banale : la spirale de la misère, du chômage, du surendettement, celle dans laquelle se débattent 8 millions de personnes dans notre pays. Avec la quasi impossibilité d'accéder à un emploi et des aides sociales insuffisantes, inadaptées voire détournées (ses démêlées avec les banques et avec la CAF sont kafkaïennes). Nelly se retrouve, en dépit de quelques embellies (sortie d'un article dans Paris-Match, parution de ce livre avec une avance de 6000 euros), condamnée à mener une vie d'assistée permanente avec son cortège d'humiliations : contrôles par les services sociaux, infantilisation et dégoût de soi. Un témoignage dérangeant pour ne pas dire bouleversant, bien écrit (à quatre mains avec l'aide de la journaliste qui l'a découverte) quoique sans style particulier, ce qui est habituel pour ce genre de texte. A lire en se disant qu'il suffit de pas grand chose pour que cela arrive à n'importe qui.