Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Batteur de jazz, poète, dessinateur, cinéaste, globe-trotter, romancier, dramaturge, céramiste et même académicien : Jean Cocteau, le " Paganini...
Lire la suite
Batteur de jazz, poète, dessinateur, cinéaste, globe-trotter, romancier, dramaturge, céramiste et même académicien : Jean Cocteau, le " Paganini du violon d'Ingres ", a joué toutes les partitions de son siècle. Mais la plus virtuose, sans doute, reste sa conversation - " le seul sport qui me plaise ", avouait-il dans La Difficulté d'être. Pour tenter d'approcher au plus près ce " sportif " du langage, ce volume réunit quatorze dessins et quatorze entretiens accordés entre 1928 et 1963. Ces joutes, qui tiennent davantage de l'échange de tennis que du combat de boxe - deux sports qu'il appréciait en connaisseur -, composent les autoportraits d'un inconnu. Cocteau y évoque ses sujets favoris : sa passion de la jeunesse, sa conception de la poésie ou du cinéma, le regard critique porté sur son œuvre et celle d'autrui, ses souvenirs d'une Époque réputée Belle, son indéfectible admiration pour Stravinsky, Apollinaire et Picasso. Mais certains traits surprendront : sa mésaventure espagnole en 1961, son regard horrifié sur la guerre d'Algérie, son goût paradoxal pour les honneurs ou l'évocation énigmatique des trois enfants dont il aurait pu être le père...