Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Il y a un art de porter le fourreau. De marcher, de jouer de ses bras, de rire aux éclats, de se cambrer furieusement en arrière, d'attendre, de s'adosser...
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Livré chez vous entre le 24 septembre et le 27 septembre
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Résumé
Il y a un art de porter le fourreau. De marcher, de jouer de ses bras, de rire aux éclats, de se cambrer furieusement en arrière, d'attendre, de s'adosser contre un mur, de regarder au loin, de regarder de biais, de ne regarder personne, de paraître préoccupée ou hautaine, énigmatique ou distraite. Il y a mille femmes dans un fourreau. Mille ombres de femme. La robe doit se plier, s'adapter à une infinité de sentiments confus qui leur passent par la tête. La robe-fourreau raconte toutes les ruses, les stratagèmes, les tours et détours des femmes pour amorcer le désir. L'expression se modifie, les pensées changent. La robe n'est plus tout à fait la même. Ce n'est que la trace d'une femme. Plus que nue parce que saisie au vol, la Femme en fourreau a le charme des choses envolées. Elle a quelque chose à la fois d'immuable et de pressant. Elle ne mise pas sur la durée, ne veut pas être aimée dans la durée, elle ne vit que de son apparition. Ne vise qu'à éblouir. C'est l'histoire de cet éblouissement que j'ai voulu raconter.