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Comme beaucoup de peintres chinois, Chang Shuhong est parti en France à la découverte de la peinture occidentale, à la recherche d'un art universel. Avec d'autres artistes, il a pris part au renouvellement de la société, unissant les techniques occidentales et l'art traditionnelle chinois. Mais le choc viendra en 1936 : il découvre chez un bouquiniste des bords de Seine un livre de photographies des peintures murales de Dunhuang, une oasis sur la Route de la Soie.
En s'y rendant, il trouve la réponse à sa quête d'identité. Pendant plus de cinquante ans, il va consacrer sa vie à protéger ce lieu, à le faire revivre, à y approfondir et transmettre l'art de la peinture traditionnel, contribuant à une nouveau style artistique national.