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La psychologie d'Avicenne établit que l'homme est constitué de deux substances hétérogènes : l'âme, substance simple et spirituelle et le corps, substance matérielle et corruptible. L'âme est un principe séparé qui confère l'actualité au corps à titre de perfection, mais elle n'est instaurée dans l'existence que lorsqu'un corps est disposé à la recevoir. Elle tire de cet attachement un bénéfice en réalisant son accomplissement propre en partie grâce aux données sensorielles transmises par le corps.
Cette doctrine tout en affirmant l'indépendance de l'âme confère au corps un rôle important dans la construction de l'individualité de la personne et dans l'acquisition de la science.
Cette double exigence génère de nombreuses tensions : le problème de l'unité de la personne et de son individualité, la question de l'accès d'une substance immatérielle au sensible, l'impossibilité pour l'âme d'un retour complet sur soi.
Cet ouvrage analyse les efforts conceptuels élaborés pour résoudre ces difficultés et tente de saisir la signification de l'exigence philosophique d'Avicenne pour lequel l'effort intellectuel est non seulement une thérapie de l'âme, mais la voie même du salut individuel.
Avicenne,un génie
Avicenne a écrit le canon de la Médecine Je pense que ce livre vous plaira a toutes et tous .Ce qui s'engage dans des études scientifiques le lire est super .Grace a ce livre rempli d'intéressantes choses j'ai passe mon bac scientifique.Voilà un cours extrait de son livre:
Le temps fait oublier les douleurs, éteint les vengeances, apaise la colère et étouffe la haine ; alors le passé est comme s’il n’eût jamais existé.
Se tourner vers ce dont on n’a pas à s’occuper et compter sur la partie obéissante de l’âme est une faiblesse. Se réjouir de la parure de sa propre essence en tant qu’elle appartient à celle-ci, bien que cette parure soit réelle, est une orgueilleuse erreur. Mais se diriger par l’universalité vers le vrai, c’est le salut.
Quand je grandis, cité ne fut à ma mesure ; quand mon prix s’éleva, je manquai d’acheteurs.
Les réalités qui existent, ou bien possèdent l’être indépendamment de nous et de notre action, ou bien le reçoivent de nous et de notre activité. La connaissance des réalités du premier genre, on l’appelle « philosophie spéculative ». La connaissance des choses du second genre, « philosophie pratique ». La fin de la connaissance spéculative, c’est l’acquisition d’un contenu de pensée qui n’est pas référé à l’action, tandis que la fin de la connaissance pratique, c’est d’acquérir uncontenu de pensée relative à l’agir. Aussi, eu égard à la notion de science, le savoir spéculatif est le plus digne.
Avicenne explique comment il s’y est pris pour rédiger son Livre de la guérison, à partir de traductions de textes anciens et en ajoutant ses propres observations ou commentaires :
« Quand j’ai entrepris ce livre, j’ai commencé par la Logique, et j’ai tenu à me conformer à l’ordre des livres des logiciens : j’y ai exposé des mystères et des subtilités qui ne se trouvent pas dans les livres dont nous disposons. J’ai poursuivi par la Physique [...] ; j’ai poursuivi ensuite par la Géométrie ; j’ai alors résumé, de manière subtile, le livre des Éléments d’Euclide [...]. J’ai fait suivre cela d’un résumé du livre de l’Almageste, en astronomie, et, outre le résumé, d’un éclaircissement et d’une explication. J’y ai joint, après avoir terminé cela, quelques compléments que l’élève doit connaître pour atteindre l’achèvement de l’art et pour faire coïncider les règles de l’observation et les lois naturelles [...].