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Drôle
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Emouvant
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XXIe siècle
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Congo
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Pointe Noire
"Lumières de Pointe-Noire" est le témoignage de l'auteur, expatrié depuis plus de vingt ans en France et aux Etats-Unis, qui revient au Congo à la quête de ses racines.
Les souvenirs se bousculent, tant les cours de drague, que la lecture de la bibliothèque par ordre alphabétique avec Z comme Zola en ligne de mire, les anecdotes de papa Roger et les films dont les titres rythment les chapitres.
Mais cet ouvrage est tout d'abord un hymne d'amour d'un fils unique à sa mère trop tôt disparue, femme indépendante, fantasque et courageuse, mais aussi à travers elle, l'éloge de la femme
africaine en général. C'est aussi l'évocation de "la terre-mère", son atmosphère, ses traditions, ses contes et légendes enchanteresses. Je salue d'ailleurs la magie de l'incipit qui plonge immédiatement le lecteur dans ce monde surnaturel.
C'est aussi une réflexion sur le deuil :
-deuil de sa mère et de son père adoptif qu'il n'a jamais revus même à leurs obsèques,
-deuil de ceux qu'il a connu qui ont changé, vieilli ou qui sont morts et qui le mettent face à l'épreuve du temps,
-deuil de la permanence des choses car il doit accepter le décalage entre le fantasme de retrouver le pays de son enfance tel qu'il l'a connu et la réalité de son évolution,
-et enfin deuil de son propre sentiment d'appartenance à ce pays qui ne semble plus le sien; il y est devenu un étranger et sa vie est ailleurs.
Ce récit d'introspection est à la fois drôle est nostalgique, l'émotion y est toujours présente mais canalisée par la sobriété du style.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre.
retour à Pointe-Noire
"Lumières de Pointe-Noire" est le témoignage de l'auteur, expatrié depuis plus de vingt ans en France et aux Etats-Unis, qui revient au Congo à la quête de ses racines.
Les souvenirs se bousculent, tant les cours de drague, que la lecture de la bibliothèque par ordre alphabétique avec Z comme Zola en ligne de mire, les anecdotes de papa Roger et les films dont les titres rythment les chapitres.
Mais cet ouvrage est tout d'abord un hymne d'amour d'un fils unique à sa mère trop tôt disparue, femme indépendante, fantasque et courageuse, mais aussi à travers elle, l'éloge de la femme africaine en général. C'est aussi l'évocation de "la terre-mère", son atmosphère, ses traditions, ses contes et légendes enchanteresses. Je salue d'ailleurs la magie de l'incipit qui plonge immédiatement le lecteur dans ce monde surnaturel.
C'est aussi une réflexion sur le deuil :
-deuil de sa mère et de son père adoptif qu'il n'a jamais revus même à leurs obsèques,
-deuil de ceux qu'il a connu qui ont changé, vieilli ou qui sont morts et qui le mettent face à l'épreuve du temps,
-deuil de la permanence des choses car il doit accepter le décalage entre le fantasme de retrouver le pays de son enfance tel qu'il l'a connu et la réalité de son évolution,
-et enfin deuil de son propre sentiment d'appartenance à ce pays qui ne semble plus le sien; il y est devenu un étranger et sa vie est ailleurs.
Ce récit d'introspection est à la fois drôle est nostalgique, l'émotion y est toujours présente mais canalisée par la sobriété du style.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre.