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Quelque part à l'est au début du XXe siècle, Gheorghe Marinescu se fait faire une beauté chez le barbier. Déboule un homme à longue moustache qui réclame la meilleure lame du commerçant. Gheorghe lie amitié avec le moustachu, découvrant qu'il ne jure que par la bouillie de haricots blancs. Accessoirement ce bandit de grand chemin, qui amasse des trésors pour les redistribuer aux nécessiteux, révèle sa planque.
Ni une ni deux, l'envieux Marinescu commet l'irréparable. Voilà comment une malédiction s'abat sur Gheorghe et toute sa descendance, jusqu'en l'an deux mille. Et en effet. Le rythme est trépidant, le ton enlevé, un premier roman tragique et loufoque à la fois. Prix André Dubreuil - SGDL du premier roman
Spoiler
Sous couvert de raconter à la façon d'une farce les aventures des différents descendants de la famille Marinescu, Irina nous livre l'histoire très réaliste et émouvante d'un couple et surtout ce qui les atteint, l'inexplicable, la perte d'un enfant.
L'alternance entre les chapitres drolatiques et ceux plus réaliste nous mène de façon très habile au point d'orgue qu'est la mort de cet enfant et donne un tout autre éclairage à la malédiction de la famille Marinescu.