Léonora Miano est née en 1973 à Douala (Cameroun).
En 1991, elle s'est installée en France pour
étudier la littérature américaine. Son oeuvre,
constituée à ce jour de sept romans, deux recueils
de textes courts, un texte théâtral et un recueil
de conférences, vise à resituer les peuples subsahariens et afrodescendants dans la globalité de l'expérience humaine. Lui a été attribué le Prix
Femina en 2013 pour son roman La saison de
l'ombre.
Née au Cameroun, Hemley Boum est titulaire d'une maîtrise en sciences sociales, option anthropologie, et a étudié le marketing et le commerce international en France.
Ayant toujours aspiré à la découverte du monde, elle a vécu dans plusieurs pays d'Afrique et a exploré son pays natal en profondeur, ce qui singulièrement enrichi sa vision de la société camerounaise, prise entre traditions et exploitation internationale. C'est à Paris, où elle est revenue se poser, qu'elle est entrée en écriture. Elle cristallise dans ses romans urbanité, traditions et histoire, dans le quotidien de relations familiales et amicales qui donnent à voir et à penser, de l'intérieur, une Afrique loin des poncifs.
Écrivaine et chroniqueuse, Nafissatou Dia Diouf est
l'une des nouvelles voix de la littérature sénégalaise.
Son univers littéraire, ancré dans une Afrique
contemporaine vivante et colorée, lui a valu plusieurs
distinctions nationales et internationales.
La Maison des épices est son premier roman.
D'origine française et russe par sa mère, guinéenne par son père, Marie Dô est née à Paris.
Mère de deux enfants, elle a été danseuse professionnelle en France, au Canada (Les Ballets Jazz de Montréal) et aux États-Unis (Alvin Ailey American Dance Theatre). Son premier roman, Fais danser la poussière (Plon, 2006) a fait l'objet d'un téléfilm sur France 2 en 2010, dont elle a signé le scénario et la chorégraphie. Après un deuxième roman intitulé Qu'importe la lune quand on a les étoiles (Plon, 2007) et un troisième, Dancing Rose (Éditions Anne Carrière, 2013), elle vient d'achever son quatrième roman: Tout nu.
Elle vit à Paris.
Nathalie Etoke est professeur associé d'études
francophones et afrodiasporiques au Connecticut
College, aux États-Unis. Ses recherches interdisciplinaires portent sur l'écriture du corps féminin, les études LGBT, la melancholia africana (perte, deuil et survie en Afrique et dans la diaspora), les formes musicales nées de l'expérience africaine en Amérique (spirituals, blues, jazz, hip-hop) et les subjectivités afrodiasporiques.
Elle est l'auteure de deux ouvrages théoriques et de plusieurs
articles publiés dans des revues académiques. En
2011, Nathalie Etoke a réalisé un documentaire
intitulé Afro Diasporic French Identities. Elle a
reçu le Frantz Fanon Book Award 2012 décerné
par la Caribbean Philosophical Association pour son ouvrage Melancholia Africana : L'indispensable
dépassement de la condition noire (Éditions
du Cygne, 2010).
Gilda Gonfier a publié sa première nouvelle dans
Guadeloupe temps incertains (revue Autrement,
2000).
S'ensuivent d'autres écrits, notamment en
2008, la pièce de théâtre Le Cachot et deux courts
textes de théâtre parus chez Lansman Editeur.
Elle est la lauréate, avec Doumey Durieux, du
prix du Conseil général « L ivres jeunesse en
Caraïbe » en 2008-2009, pour un album bilingue
français-créole : Zandoli mandé maye/L'Anoli
amoureux. Elle a aussi réalisé deux fictions radiophoniques: une adaptation de sa pièce Le Cachot et Parlez-moi d'amour, diffusées sur Guadeloupe Première.
Bibliothécaire et l'une des premières coordinatrices du Mois du film documentaire en Guadeloupe, elle est aussi présidente de l'association Varan Caraïbe depuis 2006, qui accompagne la réalisation de courts métrages documentaires sur la Guadeloupe d'aujourd'hui.
D'origine camerounaise, Axelle Jah Njiké est née
en 1971 et vit à Paris depuis l'enfance. Entrepreneure,
elle conçoit et développe des contenus éditoriaux consacrés à la diversité de la parole des femmes dans l'espace public urbain, et à leur parole privée, dans le cadre de l'intimité.
Mère d'une fille, elle vit à Paris.
« Païenne » est sa
première publication.
Née en France de parents martiniquais, Fabienne
Kanor est romancière et réalisatrice de courts métrages et de documentaires. Elle est l'auteure de cinq romans et d'un album pour la jeunesse.
Paru chez Lattès en janvier 2014, son dernier roman Faire l'aventure est l'odyssée d'un jeune clandestin sénégalais catapulté dans la forteresse Europe.
Gaël Octavia est née en 1977 à Fort-de-France, en
Martinique, et vit depuis une vingtaine d'années
à Paris.
À travers l'écriture - poésie, nouvelles,
théâtre -, elle aborde des problématiques contemporaines universelles telles que les migrants,
l'identité, le pouvoir, l'exclusion sociale, la condition
féminine, l'enfance, la famille. Ses textes sont
parus dans divers ouvrages collectifs et revues
littéraires. Ses pièces de théâtre sont lues et mises
en espace en France, aux États-Unis et dans la
Caraïbe.
Le voyage (Éditions RivartiCollection)
et Congre et homard (Lansman Editeur) ont été
adaptées pour la scène.
Gisèle Pineau est née à Paris en 1956 de parents
guadeloupéens. Elle a grandi sous l'oeil bienveillant
de sa grand-mère Man Ya qui lui racontait
la Guadeloupe, les contes, les mystères du pays
perdu. La figure de la grand-mère, le racisme,
l'intolérance et la force des préjugés nourrissent
l'oeuvre de Gisèle Pineau.
Infirmière en psychiatrie,
elle mène parallèlement une carrière d'écrivain,
qui lui fait retrouver dit-elle l'équilibre de
sa vie. Elle a publié une vingtaine d'ouvrages
de fiction : roman, nouvelle et jeunesse, dont La
Grande Drive des esprits (Le Serpent à Plumes,
1993), L'Exil selon Julia (Stock, 1996), Chair
Piment (Mercure de France, 2002), Cent vies et
des poussières (Mercure de France, 2012).
Silex (Marie-Laure Endale) pense qu'il n'y a pas à s'excuser pour dire.
Et raconte alors, avec des mots vivants, des
morceaux de vécus autonomes.
Des histoires
d'individus, d'intimités, de luttes, d'identités et
de parcours. Elles naissent de l'intérieur ou de la
proximité, de l'envie de se représenter soi-même
et d'occuper des espaces-temps. À l'oral, le rythme
dit à la fois les urgences et la nécessaire tendresse
liées à l'acte de se construire.
Elizabeth Tchoungui est franco-camerounaise.
Journaliste, documentariste, présentatrice pour
TV5Monde, France 24 et le groupe France Télévisions (France 2, France 5, France Ô), productrice sur France Culture, elle est l'auteure de deux romans Je vous souhaite la pluie (Plon, 2006),
Bamako climax (Plon, 2010), et d'un recueil d'éditoriaux Billets d'humeur, Auféminin.com (Leo
Scheer, 2012).
Elle a également publié en collaboration avec six consoeurs de l'École de journalisme de Lille Sept filles en colère (Les petits
matins, 2007).
Fondées à Montréal en mars 2003 par Rodney Saint-Éloi, les éditions Mémoire d'encrier se sont fixé pour mandat de réunir des auteurs de diverses origines autour d'une seule et même exigence : l'authenticité des voix. Mémoire d'encrier est ce lieu-carrefour où se tissent rencontres, dialogues et échanges pour que les voix soient visibles et vivantes.
Mémoire d'encrier publie de la fiction : roman, récit, nouvelle; aussi de la poésie, des essais, des chroniques.
Un catalogue diversifié aménage des passerelles entre cultures et imaginaires du monde. Mémoire d'encrier publie des auteurs québécois, amérindiens, antillais, maghrébins, africains. représentant ainsi une large plate-forme où se confrontent les imaginaires dans l'apprentissage et le respect de la différence et de la diversité culturelle.
Mémoire d'encrier propose de penser l'autre autrement, l'autre au pluriel, en ouvrant de multiples fenêtres sur le monde, ceci de manière décomplexée.
Dans nos sociétés actuelles, rien ne manque plus que la compréhension.
Un pont entre générations, visions et vécus du monde est en ouvre. Le souhait est de rompre avec la rectitude éditoriale et la monoculture, qui dévident les êtres. Pour rassembler les continents et les humains, nous avons besoin de repousser la peur, la solitude et le repli afin d'imaginer et d'oser inventer un monde neuf. Mémoire d'encrier est cette manière de revisiter notre être le plus profond et de nous concilier avec nos parts manquantes, en regardant et en acceptant l'autre dans sa combien riche et complexe différence.