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Pourquoi, dans nos bibliothèques, une telle présence
animale ? (Jusqu'au fantastique des Recherches d'un
chien de Franz Kafka ou du Metzengerstein d'Edgar Poe,
mais tant d'autres...)
Et pourquoi, dans ce bestiaire associé depuis si longtemps à la
quête littéraire, la présence régulière de la vache ?
Je me souviens de La vache automatique, de Pascal Commère (Lien -> http://www.letempsquilfait.com/Pages/Auteurs/Commere/commere.html).
Mais, bien
récemment, l'éloge chez POL de Frédéric Boyer (Lien -> http://www.pol-editeur.fr/catalogue/fichelivre.asp?Clef=6175). Mais, en amont,
le Discours aux animaux (Lien -> http://www.novarina.com/livres/discour-animo.htm) de Valère
Novarina.
Il ne m'appartient pas d'expliciter ce pourquoi. Juste dire
qu'aucun de nous n'y est indemne. Trop liéà notre condition
ici-bas, voire à l'exercice de penser.
Et puis, cette immobilité et ce rapport au temps, c'est le
rapport aussi au sol, celui qu'on ne quitte pas : le sol
d'origine.
Patricia Cottron-Daubigné vit en Poitou.
Elle a publié auFoc et Soc (Lien -> http://www.soc-et-foc.com/AUT_detail.php?id_auteur=26). Elle conduit des ateliers
d'écriture, dont, cette année, une belle et difficile expérience à
la maison d'arrêt de Saintes.
L'écriture est en partage avec le travail plastique de Monique
Varieras : 7 photographies de vaches des marais de la Seudre,
installées dans des bois flottés et objets récupérés sur les lieux
mêmes.
Comme avec Bertrand Redonnet (Lien -> #9782814501065), ce texte rejoint ici pour
moi cette exploration du rapport à notre ciel d'ouest.
Et si
Patricia Cottron-Daubigné porte dans son nom la vieille étymologie
de celui du grand Agrippa, de cette terre aussi, c'est une
injonction de belle responsabilité.
FB (Lien -> http://www.tierslivre.net)