Si vous vous rappelez, je n'avais pas été convaincue par Si je reste. Ce roman-ci, qui m'est littéralement tombé dans les mains puisque je l'ai gagné, me laisse en fait exactement la même impression. L'auteur réussit à ne pas faire dans le niais ou le pathos, mais, on sent une construction visant un public de jeunes adultes/adolescents. Un public vraiment adulte s'attend à beaucoup plus de profondeur dans les tourments rencontrés.
Allyson m'a laissé de marbre. Le seul moment où elle pu m'émouvoir quelque peu, c'est lorsqu'elle tourne en rond à la fac, incapable de se reprendre en
main, se laissant sombrer. Elle m'a beaucoup fait penser à moi lorsqu'elle n'ose pas et contrôle tout. Et pourtant, je ne trouve pas crédible qu'elle puisse tout lâcher ainsi, sur un coup de tête. De même, dès qu'elle reprend le dessus et qu'elle entreprend des recherches, elle retrouve une part de se contrôle.
Par contre, j'ai vraiment apprécié la façon dont elle aborde les différentes villes dans lesquelles elle se rend, laissant de côté le guide touristique pour se fier aux gens et se laisser porter, profiter de l'ambiance, au lieu de courir les musées et autres lieux noirs de monde et dans lesquels les locaux ne se rendent pour ainsi dire jamais. Une façon de faire du tourisme et d'aller vraiment à la rencontre d'une culture, d'un monde différents. Cela donne envie.
Et puis, toute l'histoire est portée par Shakespeare et son oeuvre. J'ai aimé que le professeur d'université demande à ses étudiants non pas de lire Shakespeare mais de le voir jouer ou mieux, de le jouer eux-mêmes. Trop rarement on insiste sur l'importance du visuel dans le théâtre, sur les ré-interprétations possibles des grands classiques.
Dans l'ensemble, pas un mauvais roman, mais pas assez abouti à mon goût.
http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2013/04/pour-un-jour-avec-toi-gayle-forman.html
Pour un jour avec toi
Si vous vous rappelez, je n'avais pas été convaincue par Si je reste. Ce roman-ci, qui m'est littéralement tombé dans les mains puisque je l'ai gagné, me laisse en fait exactement la même impression. L'auteur réussit à ne pas faire dans le niais ou le pathos, mais, on sent une construction visant un public de jeunes adultes/adolescents. Un public vraiment adulte s'attend à beaucoup plus de profondeur dans les tourments rencontrés.
Allyson m'a laissé de marbre. Le seul moment où elle pu m'émouvoir quelque peu, c'est lorsqu'elle tourne en rond à la fac, incapable de se reprendre en main, se laissant sombrer. Elle m'a beaucoup fait penser à moi lorsqu'elle n'ose pas et contrôle tout. Et pourtant, je ne trouve pas crédible qu'elle puisse tout lâcher ainsi, sur un coup de tête. De même, dès qu'elle reprend le dessus et qu'elle entreprend des recherches, elle retrouve une part de se contrôle.
Par contre, j'ai vraiment apprécié la façon dont elle aborde les différentes villes dans lesquelles elle se rend, laissant de côté le guide touristique pour se fier aux gens et se laisser porter, profiter de l'ambiance, au lieu de courir les musées et autres lieux noirs de monde et dans lesquels les locaux ne se rendent pour ainsi dire jamais. Une façon de faire du tourisme et d'aller vraiment à la rencontre d'une culture, d'un monde différents. Cela donne envie.
Et puis, toute l'histoire est portée par Shakespeare et son oeuvre. J'ai aimé que le professeur d'université demande à ses étudiants non pas de lire Shakespeare mais de le voir jouer ou mieux, de le jouer eux-mêmes. Trop rarement on insiste sur l'importance du visuel dans le théâtre, sur les ré-interprétations possibles des grands classiques.
Dans l'ensemble, pas un mauvais roman, mais pas assez abouti à mon goût.
http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2013/04/pour-un-jour-avec-toi-gayle-forman.html