Nerval et le mythe d'Isis - E-book - PDF

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Résumé

Après la Révolution, les religions du passé occupent la place libérée par l'Église. Au terme d'une analyse scrupuleuse, Camille Aubaude démontre que la déesse Isis, inscrite dans une vaste tradition, resurgit dans l'histoire de Paris, l'opéra, la Franc-maçonnerie et l'imagination littéraire où elle s'entremêle aux rêveries romantiques. En Égypte, Nerval a eu la révélation d'un principe « antique et maternel » qu'il recherche dans les religions de la Mère.
Les traits de la Déesse vont se retrouver dans chaque visage de femme, assurant ainsi l'unité de la quête. C'est dans une situation personnelle de grand désarroi que les textes qui présentent les apparitions d'Isis ont été écrits. Ils forment un creuset où les multiples paroles, les variantes infinies du mythe d'Isis sont contenues en totalité, mais selon une perspective déformée qui se traduit par la nécessité de l'opposer au christianisme et par une difficulté à se libérer des modèles livresques, celui d'Apulée en particulier.
Quand Isis rejoint les aspirations d'une époque, elle se transforme en figure emblématique d'un dépassement de la condition humaine, d'un mouvement d'autant plus novateur qu'il s'appuie sur la mémoire mythique pour bâtir l'avenir. Le rôle du poète serait de prédire un « être futur », un Rédempteur. Un rôle que, dans « Horus », Nerval exprime par rapport au mythe impérial. Lors de la première apparition d'Isis dans Aurélia, le narrateur s'identifie à Napoléon.
Non pas à l'Empereur mais à la grande âme, à « l'esprit nouveau » qui livre un combat pour la mutation des valeurs, à des époques où le verbe d'Isis redevient créateur, où la parole isiaque fonde le récit d'origine. La fiction de la bibliothèque d'Alexandrie, le récit grand-guignolesque de l'initiation égyptienne de Cagliostro, la statue d'Isis brûlée par Robespierre ou Isis comme déesse tutélaire de la ville de Paris : autant de situations dont l'auteur dégage des lectures inhabituelles, montrant des perspectives qui nous touchent et nous transforment.
Après Lire les femmes de lettres (Dunod, 1993), ce deuxième essai de Camille Aubaude pose les fondements d'un nouveau mythe littéraire lié aux représentations de la femme et de l'Égypte. Les développements de ce mythe en Égypte sont présentés dans le volume suivant, Le Voyage en Égypte (Kimé). L'auteur a vécu au Caire, enseigne à l'Université Paris III et collabore, entre autres, à La Nouvelle Revue Française.
Collection « Détours littéraires »

Caractéristiques

  • Caractéristiques du format PDF
    • Pages
      288
    • Taille
      98 028 Ko
    • Protection num.
      Digital Watermarking

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