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La reine de Leone Frollo a été Betty Boop, la pulpeuse ingénue de Max Fleischer qui venait du music-hall américain où son sosie Helen Kane chantait un refrain à faire rougir les débardeurs.
Mona Street ressemble à Betty Boop. D'ailleurs, elle est l'innocence même.
Leone Frollo la promène adolescente, encore pensionnaire dans un jardin anglo-saxon où la morale coercitive a fait de l'érotisme un interdit, donc un exaltant péché.
Un érotisme des plus suaves qui donne la définition entière de l'art de Leone Frollo : fragilité perfide à la Klimt, humour à la Beardsley, féminité coquine à la Leonor Fini, goût de l'extrême jeunesse à la Balthus...
En regardant les séduisantes silhouettes féminines de Leone Frollo, nous paraissons tous des amateurs inquiets de corps lascifs de femmes qui sont en train de s'exalter pour eux-mêmes.
Pas pour notre désir...
Bande dessinée numérique, 70 pages, 61 planches et pages de titre en noir et blanc, couverture en couleurs.