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Michael Bennet
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Perrine
Michael Bennett est flic à New York depuis 20 ans. Perrine est trafiquant de drogue à l’échelle internationale au Mexique depuis au moins aussi longtemps. Bennett va participer à l’arrestation sanglante de Perrine alors que celui prend tous les risques, en bon père de famille, pour assister à la remise de diplôme de sa fille au Madison Square Garden. Cette arrestation coutera la vie à deux flics, un serveur de chez Macy’s et deux ou trois petites frappes de Perrine. S’ensuivront la préparation du procès de Perrine, ses représailles, l’organisation de son évasion, de sa vengeance
sans oublier les vacances de Bennett en famille (veuf, il est à la tête d’une ribambelle de 10 enfants) qu’il passe dans le chalet familial à deux jets d’autoroute de la « grosse pomme » (i.e. New York pour les allergiques à tout ce qui touche aux Etats-Unis) et à proximité d’un patelin tellement gangrené par le trafic de drogue et la violence qu’il a été surnommé la « petite pomme ».
Si la partie concernant Perrine (arrestation, procès, vengeance,…) est plutôt bien troussé (nous n’irons pas jusqu’à analyser la vraisemblance de l’histoire), bien construit, bien écrit et procure, si ce n’est un moment de lecture inoubliable, en tout cas un moment de lecture distrayant, la partie concernant la lutte contre le grand banditisme menée par la population du village de vacances de Bennett qui rameute toutes ses relations new-yorkaises et mène, avec la police locale qu’il ne connait pas alors qu’il vient tous les étés, en l’espace d’un temps qui semble excessivement court par rapport aux préparatifs nécessaires pour une telle opération laisse circonspect.
Si on laisse de côté cette question de la cohérence, « Moi, Michael Bennett » se révèle être un moment de détente agréable pour la plage. Les auteurs prennent soin de ne pas terminer l’histoire, laissant plus que présager une suite qu’il ne me déplaira pas de lire. Sans sombrer dans la mièvrerie, les relations de Bennett avec les femmes sont amusantes à suivre tant il met de la maladresse voir de la mauvaise volonté alors que dans son job de flic de choc, il est décrit comme quelqu’un de très efficace et intelligent.
On pourra regretter toutefois quelques prises de positions un peu manichéennes. J’ai omis de les noter, honte sur moi et mon travail de blogueur, mais toujours est-il que j’ai ressenti deux ou trois points de désaccord avec les auteurs sur certaines idées avancées dans le livre. De mémoire, les positions prises heurtaient mon esprit plutôt tolérant…
La "Grosse Pomme" est un peu véreuse
Michael Bennett est flic à New York depuis 20 ans. Perrine est trafiquant de drogue à l’échelle internationale au Mexique depuis au moins aussi longtemps. Bennett va participer à l’arrestation sanglante de Perrine alors que celui prend tous les risques, en bon père de famille, pour assister à la remise de diplôme de sa fille au Madison Square Garden. Cette arrestation coutera la vie à deux flics, un serveur de chez Macy’s et deux ou trois petites frappes de Perrine. S’ensuivront la préparation du procès de Perrine, ses représailles, l’organisation de son évasion, de sa vengeance sans oublier les vacances de Bennett en famille (veuf, il est à la tête d’une ribambelle de 10 enfants) qu’il passe dans le chalet familial à deux jets d’autoroute de la « grosse pomme » (i.e. New York pour les allergiques à tout ce qui touche aux Etats-Unis) et à proximité d’un patelin tellement gangrené par le trafic de drogue et la violence qu’il a été surnommé la « petite pomme ».
Si la partie concernant Perrine (arrestation, procès, vengeance,…) est plutôt bien troussé (nous n’irons pas jusqu’à analyser la vraisemblance de l’histoire), bien construit, bien écrit et procure, si ce n’est un moment de lecture inoubliable, en tout cas un moment de lecture distrayant, la partie concernant la lutte contre le grand banditisme menée par la population du village de vacances de Bennett qui rameute toutes ses relations new-yorkaises et mène, avec la police locale qu’il ne connait pas alors qu’il vient tous les étés, en l’espace d’un temps qui semble excessivement court par rapport aux préparatifs nécessaires pour une telle opération laisse circonspect.
Si on laisse de côté cette question de la cohérence, « Moi, Michael Bennett » se révèle être un moment de détente agréable pour la plage. Les auteurs prennent soin de ne pas terminer l’histoire, laissant plus que présager une suite qu’il ne me déplaira pas de lire. Sans sombrer dans la mièvrerie, les relations de Bennett avec les femmes sont amusantes à suivre tant il met de la maladresse voir de la mauvaise volonté alors que dans son job de flic de choc, il est décrit comme quelqu’un de très efficace et intelligent.
On pourra regretter toutefois quelques prises de positions un peu manichéennes. J’ai omis de les noter, honte sur moi et mon travail de blogueur, mais toujours est-il que j’ai ressenti deux ou trois points de désaccord avec les auteurs sur certaines idées avancées dans le livre. De mémoire, les positions prises heurtaient mon esprit plutôt tolérant…