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Lieux secrets, lieux uniques, les maisons que nous avons aimées, puis perdues, ne cessent de hanter nos rêves. Que nous disent-elles ? Et se pourrait-il que le murmure de ces lieux de mémoire, si personnels, trouve un écho en nous tous ?
Explorant minutieusement cette topographie intime et ses résonances familiales, amicales, amoureuses, Nathalie Heinich ne restitue pas seulement sa propre histoire : elle dessine en creux la forme que prennent les âges de la vie, le passage des générations, les fantômes de l'Histoire, le paysage intérieur et sentimental de notre époque.
Une « autobiographie par les toits », donc, des années 1950 à nos jours, qui rend justice à la grâce des maisons et à la douleur de leur perte.
maisons perdues et maisons retrouvées
Des maisons perdues ou plutôt des maisons retrouvées dans le souvenir de l’auteur.
L’évocation de plusieurs maisons lui permet de nous raconter un peu de son histoire personnelle.
J’ai beaucoup aimé ces textes qui partent de la description de maisons et nous entraîne sur les pas de cette enfant, jeune fille, jeune femme. Nous découvrons alors la vie à Marseille à la fin des années 50 et la vie de nos jours.
Ce livre est également le portrait de personnages très touchants, que ce soit des membres de la famille de l’auteur ou de personnes qu’elle a croisé pendant sa vie.
Ce livre d’apparence personnelle résonne dans les souvenirs de chacun. Nous avons tous des souvenirs dans des maisons, que ce soient des maisons familiales ou des maisons de vacances ou de passage.
Avec une écriture fluide, l’auteur nous entraîne dans ses souvenirs et nous sommes avec elle dans les différentes pièces de ses maisons, que ce soit dans les cuisines ou les chambres. De belles pages descriptives donnent envie de partir en balade vers ces lieux, que ce soit la côte méditerranéenne ou bretonne.