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Par hasard, j'ai lu que l'historien Jacques Marseille - je ne le connaissais pas - avait désigné le baccalauréat comme un « monument d'hypocrisie nationale » et un « instrument d'inégalité sociale ».
Personnellement, je formule, à ce sujet, une critique sciemment provocatrice.
Le diplôme en question sanctionne le parcours d'éducation et instruction des femmes et hommes appelé-e-s à exercer la fonction suprême d'une véritable démocratie qu'est la citoyenneté, au travers de laquelle chacun-e détient une part égale de la souveraineté nationale.
Ce devoir ne s'improvise absolument pas et exige quinze années de formation (« bac-15 ») d'un être humain - la plus longue et importante de sa vie terrestre - afin qu'il soit, au minimum, apte à la pratique de sa première profession ; une tâche incontournable et indispensable à la construction, au développement et maintien de sa liberté et son épanouissement individuel-le. Qui le sait ? Très peu d'entre nous, en vérité.
J'en ai pris conscience récemment, et j'ai pourtant trente-neuf ans.
Dès lors, je qualifie volontiers, désormais, notre système d'enseignement de filouterie nuisant intentionnellement à la transmission du savoir.
J'en ai subi quelques répercussions, parmi des milliers d'autres.
Néanmoins, je dois d'abord m'en prendre à moi-même et non m'indigner ridiculement, crier à l'injustice et clamer mon « innocence ».
Certain-e-s relativiseront et réduiront mon infortune à une dernière « histoire belge » vécue et racontée en France...