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Véritable catalogue des perversions de l'imaginaire de 1900, le livre exprime aussi l'ambiguïté de l'attitude d'un Européen libéral, devant le colonialisme et les peuples orientaux. La Chine apparaissait alors comme le lieu des plaisirs mortels et, par un système pénal et l'invraisemblable raffinement de leur cruauté, les habitants ne peuvent être que des barbares.
Mais les Chinois vivent dans une société plus solidaire et matériellement moins asservie que la nôtre.
Et surtout ils sont d'admirables artistes. Tel est le paradoxe de la Chine : un jardin de supplices mais aussi les plus belles porcelaines, les plus beaux bronzes que l'on ait jamais faits. "Voici donc les Barbares à peau jaune dont les civilisés d'Europe à peau blanche violent le sol. Nous sommes toujours les mêmes sauvages, les mêmes ennemis de la Beauté."