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La mort de la mère : ce moment où le fils est anéanti et... libéré. Rarement la poésie a témoigné de façon aussi personnelle de l'entrée en agonie d'un parent. Quand la mort fait de la mère son pantin, le fils veut fuir ce qui crie entre les murs « gris de la couleur du jour de la chambre de la seule avec / Dieu qui gratte et Dieu qui tire et Dieu qui mord : / douzejuilletdeuxmillequatre ». La mère en allée, la famille envolée avec elle, rien ne reste au poète que sa poésie pour trouver grâce devant leur mémoire.