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On aurait tort de se moquer des voyantes. Elles sont capables de tout, y compris de s'acharner sur le destin pour qu'il leur donne raison... Au Quolibet, un cabaret miteux de Lille, Miranda fait un numéro humoristique de voyance. Un soir, elle reconnaît dans le public un important promoteur qui lui a causé du tort autrefois. Décidée à se venger, elle lui prédit sa mort avant le vendredi 13. L'homme est très vite victime d'une tentative de meurtre.
Poursuivi, il se réfugie auprès de Miranda pour qu'elle lui prédise le danger à tout instant. Elle se retrouve à le protéger, à risquer sa vie pour ce type qu'elle hait et dont elle souhaite la ruine.« Pour VENDREDI 13, nous avons tenté la gageure de demander à treize écrivains de renom de nous broder 13 romans musclés autour de cette date fétiche. 13 récits d'action, contemporains, où le héros, l'héroïne, met sa vie en jeu pour : un paquet de fric, l'amour, sa liberté, la gloire, la révolution, une utopie.
à chaque auteur de choisir. Notre avons réussi à recruter une très belle bande de mercenaires : Brigitte Aubert, Pierre Bordage, Patrick Chamoiseau, Mercedes Deambrosis, Pierre Hanot, Jean-Marie Laclavetine, Alain Mabanckou, Olivier Maulin, Pierre Pelot, Pia Petersen, Scott Philipps, Jean-Bernard Pouy et Michel Quint. Nos plus secrets espoirs sont comblés : nous avons lu un panaché explosif de récits mordants, vitriolés ou haletants - à tous les coups savoureux.
(Patrick Raynal, directeur de la collection « Vendredi 13 ».)LA PRESSE EN PARLE :"Le livre de Michel Quint va vous réconcilier avec une certaine idée de la qualité. En d'autres termes, le voilà tête de proue (...) d'une nouvelle série de cours roman noirs: Vendredi 13 (...) Une lecture jubilatoire, du grand Quint." (Le Point) / "Phrases repues, images replètes, mots en cavalcades au rythme d'un style oral et enjoué, le nouveau roman de Michel Quint est tenu par une intrigue amusante." (L'Amour des livres) / "Michel Quint se régale de la musique des mots, ménage suspense et fins rebondissements, pour que ce court roman exhale un parfum de polars à l'ancienne.
» (Les Dernières Nouvelles d'Alsace)Un avant-goût : Écoutez la lecture d'un extrait de Close-up, interprété par Robin Renucci, acteur, réalisateur et directeur des Tréteaux de France.
Vendredi 13
Livre de la collection « Vendredi 13 » ou 13 auteurs racontent une histoire tournant autour de cette date.
Nous voici à Lille, brume, nuit humide, Rue de Gand, où « personne n’ose pousser jusqu’au bout, là où la porte de Gand relève ses jupes, comme une vieille fardée rouge brique, impudique qui montre ses jambes arquées, ni, bien sûr, passer outre, jusqu’aux anciens fossés dont la brume nappe les eaux noires ». Une porte peinte en rouge qui s’ouvre sur un cabaret miteux « Le Quolibet » où Miranda exécute tous les soirs son numéro de cartes. Un close-up que l’on appelle ce tour joué au plus près des spectateurs, lorsqu’il y en a ! Or, ce soir il y a du beau linge ; elle leur tire les cartes, un homme la prend au sérieux : Bruno Carteret, gros bonnet qui ne fait pas dans la dentelle mais dans le B.T.P. Il lui propose de venir animer une de ses soirées mondaines où elle lui annoncera sa mort avant le vendredi 13 et, à partir de là, ça va faire « pschitt », enfin des étincelles quoi !!!
Michel Quint plante le décor avec un Lille glauque, froid, humide, désert, (un vrai Lille de polar colle aux deux antagonistes), des seconds rôles bien typés, une opposition entre la bourgeoisie et la seconde zone. Les personnages sont épais, traînent leur batterie de casseroles derrière eux.
Michel Quint nous offre un polar classique écrit dans un vrai style : le sien : à la fois gouailleur et sophistiqué selon les situations, noir et brillant. Il joue sur les mots, les situations, les paysages… Je me pourlèche en lisant ses descriptions. Comme les spectateurs du Quolibet, je n’ai pas vu les ficelles du close-up de Michel Quint tant j’étais prise dans ses filets.
Lisez ce polar où je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et…. J’en redemande. C’est le second ouvrage de Michel Quint que je lis et l’enchantement est toujours présent.