Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Y a porte ouverte, chez les pauvres. Tout l'Etat rentre dedans, l'huissier, l'éducateur, le policier - et le journaliste à leur suite. Mais chez les...
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Y a porte ouverte, chez les pauvres. Tout l'Etat rentre dedans, l'huissier, l'éducateur, le policier - et le journaliste à leur suite. Mais chez les riches, t'as le visiophone à l'entrée. Le digicode. Les codes tout court. Pénétrer chez eux, avec une caméra comme cheval de Troie, y a rien de plus drôle, mais rien de plus dur. Et les voilà, cette fois, par trois fois même, on y est : au premier rang chez les possédants. Dans le banquet des " maîtres " du Québec - qui se prétendent tous " magnificent " et " beautiful ", avec Le temps des Bouffons. Chez ce fils de pub en Désarroi esthétique, avec " Bison futé " pour toute oeuvre et néanmoins persuadé de son " génie ". Chez les futurs " cadres en fonction ", enfin, de L'Initiation, petits maîtres en cravates, à qui on enseigne sur un tableau le " costume ", la " confiance " et " le sens qui est là : moi ". Parce qu' " on ne naît pas comme ça, on le devient " : leur ego grossit comme le crapaud de la fable, assez pour occulter le reste des vivants.