Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le roman commence comme une banale enquête policière dans un camp militaire en Israël alors qu'une équipe tourne un court métrage pour l'armée....
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Livré chez vous entre le 2 octobre et le 8 octobre
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Résumé
Le roman commence comme une banale enquête policière dans un camp militaire en Israël alors qu'une équipe tourne un court métrage pour l'armée. L'enquête s'enlisera. Pendant ce temps, les huit personnages qui participent au film, obsédés par leur propre histoire plutôt que par le scénario insignifiant qu'ils sont en train de tourner ou les mots qu'ils sont en train d'échanger, s'échappent, chacun dans son univers intérieur. La deuxième partie du roman se situe à Paris. Elle débute également par une énigme policière qui n'aboutira pas alors qu'un étudiant des Beaux-Arts travaille à une version moderne d'un tableau de la Passion. Et pour peindre la déploration du Christ, il choisit de situer la scène à la morgue, prenant comme modèles trois clochards volubiles et prêts à exposer leur vie. Le troisième volet se situe hors du temps, hors de la géographie, et emprunte la forme d'une légende. Un roi et son grand prêtre obligent leur peuple et les ennemis vaincus à ériger une statue à leur dieu. Mais la tentative d'atteindre le divin se soldera par un échec. Dans ce roman bâti en forme de triptyque, chaque partie semble, en apparence seulement, indépendante. Entre les digressions souterraines des personnages et les intrigues qui se jouent en surface, Youval Shimoni dresse un portrait troublant de la condition humaine.