Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Toute existence repose sur l'éternelle succession entre vie et mort. La nature en témoigne : le coucher du soleil et l'aube, les feuilles mortes et...
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Livré chez vous entre le 5 octobre et le 15 octobre
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Résumé
Toute existence repose sur l'éternelle succession entre vie et mort. La nature en témoigne : le coucher du soleil et l'aube, les feuilles mortes et les bourgeons, la chenille et le papillon... L'être humain vit également des morts liées aux passages de la vie : enfance, adolescence, âge adulte, vieillesse... mais aussi souffrance, guérison, deuil. D'où vient pourtant qu'en Occident les étapes de ces passages s'effacent ? A l'heure de l'allongement de la durée des études, de la formation permanente et de la croissance de l'espérance de vie, la mort n'apparaît plus comme un chemin de vie mais comme un non-sens, un néant qui met fin à l'accumulation du savoir, du pouvoir et des biens.
En croisant son itinéraire d'éducateur et de prêtre avec ses réflexions d'anthropologue et de théologien, Abel Pasquier répond ici à ces questions fondamentales : à quoi sert de mourir ? Faut-il mourir pour vivre ? Dans un récit réflexif dépaysant, l'auteur emmène successivement le lecteur dans les coulisses d'un centre de chirurgie cardiaque, au Burkina-Faso, aux Etats-Unis à la suite d'une caravane de jeunes délinquants... sur la trace de son pèlerinage à Jérusalem. Il examine, au fil des étapes, l'importance décisive des rites de passage qui fondent et construisent l'humanité.
Au terme de cet essai, Abel Pasquier livre sa confiance au Christ : par sa crucifixion et sa résurrection, Il rend chacun libre devant la mort. Décédé après l'achèvement de l'écriture de cet ouvrage, il affirme :
" je suis mortel mais je suis voué à la vie à condition d'apprendre à m'en dessaisir. "