Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les manifestations constituent les premières images qui viennent spontanément à l'esprit, à propos du monde paysan. Pourtant, celles-ci sont mal connues....
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 3 octobre
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Résumé
Les manifestations constituent les premières images qui viennent spontanément à l'esprit, à propos du monde paysan. Pourtant, celles-ci sont mal connues. On a beaucoup écrit sur les transformations du mode de production agricole, de même que sur le syndicalisme ou le vote paysan. Mais on ne s'était pas encore véritablement penché sur les mobilisations revendicatives des agriculteurs. Cet ouvrage comble donc une lacune, en nous éclairant sur l'évolution du répertoire d'action paysan depuis les années soixante.
Qui plus est, il s'inscrit en faux contre les représentations communes qui envisagent les manifestations paysannes sous la figure des jacqueries. A l'inverse, l'auteur soutient la thèse de leur pacification progressive, en appuyant sa démonstration sur des sources diverses (presse générale et professionnelle, archives des syndicats agricoles, entretiens, etc.).
Ainsi apprend-on que les agriculteurs ne constituent pas tant un " monde à part ", dont l'exceptionnalité serait cautionnée par une certaine impunité. Pris dans des logiques d'interdépendance, les paysans sont d'autant plus containts d'éviter la violence qu'ils sont devenus minoritaires. La montée en puissance des réprobations à l'encontre des méthodes dures ainsi que l'obligation nouvelle, pour les syndicats agricoles, de contracter des alliances avec d'autres pans de la société, jouent dans le sens d'une injonction à la modération. Ces facteurs externes s'ajoutent à des transformations socio-économiques qui avaient déjà été porteuses d'un affaissement des dispositions paysannes à la violence. De nombreux éléments concourent donc à la modération des manifestations agricoles.
Sommaire
Pour en finir avec le mythe des jacqueries paysannes
Un répertoire d'action en voie de pacification
Le cas de la Bretagne
La fausse exception de la Coordination rurale
LE DECLIN DES DISPOSITIONS A LA VIOLENCE
Diminution de la " privation relative " et réduction de la violence
La transformation des attentes
Les reculs de la frustration paysanne
Des paysans moins permissifs à l'égard de la violence
L'évolution des référentiels de luttes
L'étiolement contemporain des légitimations de la violence
Transformations identitaires et atténuation de l'hostilité pour le hors-groupe
Le vieux mythe de l'identité agranienne
Morcellement des appartenances et acceptation croissante de l'altérité
Identité fragmentée et transformation des luttes
LES DILEMMES DE L'ACTION SYNDICALE
La violence devenue contre-productive
La montée en puissance d'une couverture journalistique critique
Des soutiens de plus en plus circonspects
La survenance de difficultés nouvelles pour défendre la profession
Les syndicats, agents de mobilisation et de contrôle social
Mobiliser pour conserver du crédit auprès de sa base
La sophistication récente des savoir-faire organisationnels
Nathalie Duclos est maître de conférences en science politique à l'université Rennes 2. Elle poursuit des recherches sur la violence politique et les mobilisations collectives.
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