Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ecume et Cendre regroupe sans doute ce que Slauerhoff a écrit de meilleur comme nouvelle, à la fois en raison de la variété du style et de l'inspiration,...
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Résumé
Ecume et Cendre regroupe sans doute ce que Slauerhoff a écrit de meilleur comme nouvelle, à la fois en raison de la variété du style et de l'inspiration, mais surtout à cause de l'image qu'il y donne de sa personnalité tourmentée dont chaque récit illustre l'une des facettes. " L'Héritier ", l'histoire de Kasem Hussein qui rêva d'être riche, et, la fortune venue, ne rencontra que déboires et déceptions, évoque les contes " orientaux " du XVIIIe siècle et leur aimable scepticisme. Dans " La fin du chant ", Slauerhoff décrit l'errance d'un homme à la recherche d'un indéfinissable salut à travers les absurdités et les banalités d'une existence désenchantée. Conrad semble avoir inspiré " Le dernier voyage du Nyborgt ", qui, poussé sur l'infini du Pacifique par quelque obscure fatalité, entraîne son équipage à la mort. " Larrios " est la navrante histoire d'un marin désemparé, dont la vie n'a plus d'autre sens que la quête, poursuivie au cours d'étranges expériences, d'une femme un instant entrevue. Enfin, c'est dans un esprit d'" understatement " typiquement anglo-saxon que " Such is life in China " décrit avec réalisme une journée de quelques européens échoués aux flancs de l'immense empire qui tolère avec indifférence leurs manies, leurs trafics et leurs illusions.