Biographie de John Keats
John Keats naît en 1795 à Finsbury, dans la banlieue de Londres. Thomas Keats, son père, était maître d'écurie chez un loueur de chevaux dont il épousa une des filles, Frances Jennings. Ils eurent cinq enfants. John était l'aîné. En 1804, son père meurt d'une chute de cheval. John n'a que neuf ans. Remariée, sa mère quitte cependant son nouvel époux et s'installe chez la grand-mère de Keats avant de mourir de la tuberculose en 1810. John se retrouve orphelin à quinze ans dans cette Angleterre décrite par Charles Dickens où les enfants de cette condition, proche du servage, n'ont guère de perspective d'avenir. Mais grâce à l'héritage venu de sa grand-mère maternelle, morte en 1805, ses trois frères, sa soeur et lui échappent à toute forme de misère précoce. De 1804 à 1811, il est placé par son tuteur à l'école d'Enfield. Grâce à l'amitié et à la protection du fils du directeur, il peut passer des heures dans la bibliothèque, dévorant tout ce qu'il y trouve. Il apprend seul le latin et le français et s'essaie même à une traduction de L'Enéide. Placé en apprentissage auprès d'un chirurgien dans la banlieue de Londres, Keats ne se détache pas de son goût pour la littérature, et écrit des sonnets. En 1815, il décide d'abandonner la chirurgie pour se vouer totalement à l'écriture. Il fréquente les cercles littéraires, rencontre très rapidement des écrivains de renom, et en 1818 paraît son premier recueil, Endymion, poème narratif inspiré de la mythologie grecque. En juillet de cette même année, Keats entreprend un long périple à pied dans le Lake District et en Ecosse, en compagnie de son ami Charles Brown. Il effectue notamment un pèlerinage sur la tombe de Burns, escalade le Ben Nevis, fait un bref séjour dans le nord de l'Irlande et relate son expédition dans le journal qu'il tient à l'intention de ses frères. A son retour, il ressent les premiers signes de la maladie qui finira par l'emporter. Alors qu'il commence Hypérion, sa dernière grande oeuvre, il rencontre chez des amis une jeune fille de dix-huit ans, mince, aux cheveux bruns, aux yeux bleus. Elle s'appelle Fanny Brawne. Cultivée, parlant couramment le français et l'allemand, passionnée d'histoire, elle aime la danse et briller en société. Elle ne devine pas le génie de Keats, mais s'éprend de son aspect d'adolescent fragile. Amoureux fou, il l'accable de sa jalousie maladive. A la Noël 1819, ils se fiancent. Ils n'iront pas jusqu'au mariage. Atteint de tuberculose, il suit les conseils de ses médecins et quitte l'Angleterre pour rejoindre l'Italie. Il meurt à Rome en 1821.
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lien vers ma chronique: http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/2014/02/lettres-%C3%A0-fanny-brawne-john-keats.html
extrait: Keats parvient à nous faire ressentir les mêmes émotions que lui : on souffre avec lui et on aime avec lui. Un ouvrage pur où les sentiments sont plus que sincères et la douleur plus que réelle. A lire et à relire et à rerelire pour garder espoir en la nature masculine, capable de profondeur et de mots tellement beaux !