Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Bien que guidée conceptuellement par des protocoles expérimentaux qu'elle met en oeuvre avec grande précision, la démarche artistique d :Edith Dekyndt...
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Livré chez vous entre le 26 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Bien que guidée conceptuellement par des protocoles expérimentaux qu'elle met en oeuvre avec grande précision, la démarche artistique d :Edith Dekyndt débouche sur l'observation troublante de phénomènes physiques en train de se produire devant nos yeux, voire pour certains, dans nos yeux. A l'instar de la science-fiction qui produit du surnaturel à partir du rationnel, le" fabuleux ou l'étrange ne provient plus d'un esprit superstitieux, comme à l'époque des contes merveilleux ou fantastiques, mais de la vision lucide d'un monde dont la réalité percée à jour par les sciences dépasse désormais la fiction. Des forces universelles comme la gravité ou le magnétisme et des intensités aussi vitales que la chaleur ou la lumière sont rendues à leurs dimensions extraordinaires d'existences cosmiques, là où l'investigation scientifique poussée à l'extrême devient .soudainement voyage métaphysique C'est que mesurer l'univers revient enfin de compte à se mesurer à lui, ses limites étant d'abord celles de notre perception et de notre conscience. Malgré les inévitables références à l'ère technologique et les recours fréquents aux appareils enregistreurs photo, vidéo, magnéto), l'oeuvre volontairement low-tech d'Edith Dekyndt demeure ainsi humaniste, au sens où son enjeu est moins l'invention utopiste d'un autre inonde que l'inventaire concret des merveilles d'ici-bas. Confirmant le filait que les matériaux artistiques ne sont pas des idées mais des sensations. Edith Dekyndt parvient à penser notre environnement de terrien en se détournant du ciel suprasensible de la philosophie ou de l'idéologie, au profit du monde, même infra-sensible ou souterrain, des choses qui sont cachées mais demeurent paradoxalement visibles. C'est qu'il nous arrive encore, malgré notre arsenal technologique, de regarder sans voir; ou à cause de celui-ci, de ressembler à cet idiot du conte chinois qui regarde le doigt en train de lui désigner la lune.