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La première partie traite des principes substantiels qui reconnaissent et limitent les pouvoirs des organisations internationales en matière de gestion de leur personnel, soit le pouvoir général d'appréciation, d'une part, et les pouvoirs particuliers d'organisation, d'administration et de sanction, d'autre part. La seconde partie concerne les principes processuels dont la fonction est plus complexe.
Lorsqu'ils régissent les procédures non-contentieuses, ces principes concourent non seulement au respect par les organisations des principes substantiels, mais offrent également des garanties dans des matières où les fonctionnaires internationaux ne sont pas titulaires d'un droit substantiel. Lorsqu'ils organisent les rapports contentieux entre les organisations et leur personnel, ainsi que la procédure juridictionnelle, les principes processuels visent à reconnaître et encadrer le pouvoir de réexamen par l'administration de ses propres décisions, ainsi que le pouvoir de contrôle du juge.
Qu'ils soient substantiels ou processuels, ces principes ont été répartis entre ceux qui ressortissent à la loyauté réciproque et ceux qui découlent de la confiance mutuelle, que se doivent les différents acteurs. L'étude révèle un ensemble de principes hiérarchisé, équilibré et complet, qui constitue peut-être un élément du jus cogens.