Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les fastes des riches marchands de Londres et d'Anvers, les splendeurs architecturales et picturales de Bruges, l'étonnante vivacité dont font preuve...
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Livré chez vous entre le 8 octobre et le 22 octobre
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Résumé
Les fastes des riches marchands de Londres et d'Anvers, les splendeurs architecturales et picturales de Bruges, l'étonnante vivacité dont font preuve les reconstructeurs d'églises du royaume de France, sont autant de preuves de la vitalité de l'Europe du Nord-Ouest à la fin du Moyen Âge. Tandis que la Méditerranée brille de ses derniers feux à l'orée d'un automne rutilant, les villes du Nord, plus modestes, témoignent d'un dynamisme conquérant. Leurs artistes n'occupent pas le devant de la scène. Leurs existences sont moins tapageuses que celles d'un Léonard de Vinci et d'un Michel-Ange ; pourtant, elles évoquent un printemps de l'art, une Renaissance nordique qui n'est pas un feu de paille. L'Europe des XIVème et XVème siècles est fortement ancrée dans la tradition médiévale mais aussi tendue vers la modernité. L'Eglise y conserve un rôle important mais la société change. Elle est dominée par la figure du prince. Désormais, la cour donne le ton. Elle met en place ses rituels et ses mythologies. La cour des Grands Ducs d'Occident est imitée dans toute l'Europe. La noblesse est obligée de s'adapter à ces évolutions, engagée dans une compétition perpétuelle avec les nouveaux riches qui menacent son statut. Le luge et le paraître ne sont plus seulement son monopole. De riches marchands, des officiers influents les revendiquent aussi. Insérés dans le milieu de l'artisanat, les créateurs d'art participent à cette histoire. Ont-ils conscience de leur spécificité ? Pour certains d'entre eux, cela ne fait aucun doute. Jan van Eyck, Rogier van der Weyden et Jean Fouquet ont fréquenté les élites de la cour, les riches prélats et les puissants de leur époque. Ils en ont reçu des marques de considération et d'estime. Leur réussite économique et sociale, leur poids dans la société urbaine sont suffisants pour répondre de leur assurance. Certes, ils n'ont pas écrit leurs mémoires comme quelques artistes italiens ; ils ont fait mieux, ils ont peint leur autoportrait. C'est avec leurs outils de peintres qu'ils ont laissé, par-delà les siècles, un témoignage de leur valeur.
Sommaire
LE CLIMAT D'OPINION ANGLAIS
Multi pertransibunt et augebitur scientia
Le pédagogue de Nouveau Monde : John Wilkins
Le don de longue vue des Modernes
MICROSCOPIE ET MICROGRAPHIE A LA ROYAL SOCIETY
Le parent pauvre du télescope
L'alphabet du visible : la Micrographia de Robert Hooke