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Retrouvez ici les derniers livres préférés des libraires Decitre, dans la catégorie romans
Hamnet est le nom du fils de Shakespeare, celui qui a inspiré Hamlet.
C'est l'histoire d'une famille, d'un fils oui, et de sa sœur jumelle, et d'un moment décisif. C'est l'histoire de leur mère, et de sa mère. C'est leur histoire à tous. Chaque brin de leur vie est racontée d'une façon que
vous voudrez rester, rester, rester avec eux encore un moment, et en savoir plus.
Maggie O'Farrell, à partir des quelques faits connus de la vie de Shakespeare, les assemble et en fait une histoire si vraisemblable, vous voudrez croire chaque mot.
Laissez-vous endoctriner par Cleopatra, messie transsexuelle de la vierge Marie, apparition satirique de tout ce qui ne va pas mais garde le sourire, dans sa quête de Salut pour les gens de sa favela.
Dans ce roman à l'humour grinçant et à la verve enflammée on suit les aventures de Cléo, qui
souhaite aider les siens en c réant la première favela autogérée, notamment grâce à la pisciculture après avoir eu une vision de la vierge le lui ordonnant.
Il est drôle, il est irrévérencieux, il est décapant, il est à lire absolument!
Cette réécriture du mythe d’Hadès et Perséphone transposé dans le monde moderne est captivante, bourrée de références à de nombreux personnages de la mythologie grecque, bien au-delà des deux protagonistes principaux.
Scarlett St. Clair nous livre une romance très addictive, ultra spicy
et sensuelle, portée par une plume fluide et des personnages intéressants et attachants .
Un vrai plaisir !
On suit ici Rintarô, accompagné d’un guide-chat directif et sarcastique, dans un univers onirique qui évoque l’atmosphère des contes.
Un récit léger, plein de douceur, qui invite à une réflexion autour de la perception du livre, du rôle de celui-ci dans la société, et du pouvoir de la lecture.
Un livre vivement recommandé à tous les amoureux des chats, du Japon, ou tout simplement à toutes les personnes qui aiment les histoires drôles et touchantes.
Le récit vous fera voyager à travers le Japon, aux côtés d’un chat intelligent au caractère bien trempé, qui adore faire des remarques
sagaces sur les humains.
Un magnifique roman plein d’humour et très émouvant, porté par une plume fluide et agréable.
Une véritable pépite.
Quand les secrets remontent vingt ans plus tard à la surface, c’est tout un petit village qui est frappé, tant par la naïveté de la justice que par la famille réellement concernée par cette tragédie.
Dans ce roman, nous découvrons principalement le personnage de Fanny dans sa vie actuelle
et dans le passé à travers un fait d’actualité : celui de la disparition de Sarah Leroy.
Tout le monde connaissait Sarah mais personne n'a jamais rien dit. La vérité n’a jamais été dévoilée laissant un « innocent » derrière les barreaux. Seulement voilà, les jours passent et bientôt sonneront les vingt ans de cette disparition.
Un événement qui ne manquera pas d'être mis au goût du jour.
Un événement qui ne laissera pas indifférent.
En effet, Fanny va devoir revivre cet épisode si elle tient tant à sa promotion de rédactrice en chef du site « Online ». Et c’est sans compter sur l’aide de sa belle-fille qui souhaite tout révéler pour réussir au mieux son stage de troisième afin de partir tranquillement en vacances cet été avec sa meilleure amie. Toutefois, déterrer le passé va bouleverser la vie de Fanny et bien tant d'autres...
« Désenchantées » est tout d'abord un roman intriguant, haletant sur fond d’enquête et souvenirs nostalgiques d'une époque devenue un peu méconnue aux yeux des millennials mais qui évoquera sans aucun doute un grand nombre de souvenirs à tous ceux qui ont grandi dans les années 90.
Puis, devient au fur et à mesure, un roman bouleversant, heurtant, cachant une vérité encore plus touchante et émouvante que prévue.
Chaque retournement est une petite bombe nous remettant sans cesse en question sur la disparition de Sarah Leroy et qui finalement remet en question toute une vie : le prix de la liberté.
Un roman que j'ai terriblement apprécié et qui nous laissera sans aucun doute bouche bée par tant de réalisme, de nostalgie à travers l'amitié incroyable des « désenchantées ».
La faussaire de Buenos Aires met en scène une figure légendaire, La Negra, faussaire fabuleuse, vamp et prostituée peut-être, fougueuse et secrète, filante comme une étoile nimbée de mystère. Et notre narratrice, critique d’art, qui part enquêter sur cette fantasmatique icône perdue.
Entre
personnages réels et fictifs, entre travestissement et histoire vraie, une balade touchante et subtile, peuplée de femmes fortes, de labyrinthiques sociétés secrètes, vibrante de l’âme des cœurs mélancolique.
Est ici mis en œuvre, en orfèvrerie, tout l'art savant de la distillation : d'une histoire germe une histoire, c'est un peu se trouver dans le creux de l'athanor d'un sorcier, par magie, le voyage littéraire se fait en ribambelle.
Roman aux multiples facettes, une boule-miroir dans la lumière d'un stroboscope, on se laisse emporter dans un écheveau fait de réel et d'imaginaire, de quête de soi et d'enquête dans le milieu de l'art.
Tout à fait fascinant, réjouissant en diable, La faussaire de Buenos Aires se joue de nous comme un chat d'une pelote de laine : tirer sur le fil, la pelote se déroule, y donner un coup de patte, l’histoire fait des nœuds.
Aussi simple qu’érudit, La faussaire séduit de bout en bout !
Un touchant roman de jeunesse, où la fougue et la fièvre se déploient tel un étendard, une manière de vouloir vivre une vie un peu folle, vagabonde. Hurlante.
Tout le talent de Kerouac tient dans ces pages, d’ores et déjà ce petit génie de la littérature survoltée, hors les rails. Celui
qui saura faire de sa colère et de sa volonté de jouir de chaque instant, une œuvre qui résonne encore aujourd’hui, et résonnera encore demain.
Ne vous fiez pas à la critique sur la quatrième de couverture qui promet « un roman tendre et léger » ; ça n’en est pas un.
Fiez-vous plutôt au titre : Ugly Love traite de l’amour qui devient laid.
C’est une histoire pleine de douleur, mais si belle à la fin.
On cherche à comprendre
Miles qui, bien qu’agaçant à toujours refouler ces sentiments, semble porter une souffrance inouïe sur ses épaules.
On compatit avec Tate, qui accepte de souffrir pour grapiller quelques brefs moments de bonheur avec l’homme qu’elle aime. Et on se laisse emporter dans ce tourbillon d’émotions jusqu’au fin mot de l’histoire.
Un roman addictif comme Colleen Hoover sait si bien les écrire.
« Tu veux pas écrire un roman sérieux ? »
Fabrice Caro qui sort un nouveau roman, c’est toujours une grande joie. Des rires assurés, tout en égratignant notre quotidien, nos habitudes - des sujets un peu sérieux sous couvert d’histoires drôles et décalées.
Il s’agira pour Alan
d’éviter les potentielles futures petites amies qu’on veut lui présenter, de surveiller la piscine du voisin pendant les vacances, et de trouver LE sujet de ce roman sérieux. Un régal.
Une saga familiale passionnante et addictive, qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière page.
Des personnages et un univers mystérieux, dont on cherche à percer les secrets.
Un style d’écriture très agréable, fluide et entraînant.
Dans une ambiance surnaturelle, le récit mêle habilement
les genres, avec un soupçon de fantastique (voire d’horreur) qui rend le tout très original.
J’apprécie particulièrement le soin apporté à cette édition par Monsieur Toussaint Louverture, qui a créé un magnifique objet-livre dont la couverture très travaillée donne immédiatement envie de se plonger dans l’histoire.
Une véritable pépite.
Cette histoire familiale m'a beaucoup touchée : un père et une mère qui semblent libres mais dont la culture les rattrape, deux frères si différents et qui se rapprochent grâce à l'écriture, des histoires d'amour avortées ou interdites, des libertés qui se voient contrôlées...
On est pris
dans un tourbillon renforcé par les différents narrateurs et les différents époques où se déroule cette saga familiale.
La plume de Gurnah est précise, riche en vocabulaire et fluide.
Un seul regret : la voix des femmes est peu présente, or ce sont elles, au final, les plus courageuses !
Vous êtes prêts à plonger ? Dans les eaux glacées d'une île au bord de la Corée du Sud, des femmes plongent, en apnée pendant de longues minutes, seules à subvenir aux besoins de leurs familles dans une micro société matriarcale. Cela paraît fou, et ça l'est un peu (c'est aussi incroyablement dangereux), et pourtant ces femmes ont existé. Pendant des centaines d'années, les femmes plongent. Alors on plonge avec elles, on les suit, gamines envieuses, adolescentes zélées, jeunes adultes indépendantes, mères puissantes... On les suit, captivés par leurs traditions, leur monde à part, bouleversé par la guerre et bercé de superstitions. Je le dis et me répète, c'est captivant !
Avec un humour britannique dont on ne se lasse pas, Nick Hornby fait vivre des personnages qui nous ressemblent, qui ont leurs défauts parfois, et qui vivent une vie normale, une vie de tous les jours... et pourtant on se s'ennuie jamais. Tout comme toi, c'est une comédie romantique pour les gens qui n'aiment pas les comédies romantiques : une femme avec deux enfants d'une côté, et un jeune d'une vingtaine années de l'autre. Ils sont parfaitement assortis, et ils ne le sont pas du tout. On va y parler du regard des gens, de racisme, de politique, de préjugés, d'amour, et de sexualité, sans que ce soit moralisateur (dans un sens ou dans l'autre) ou dramatique.
Tout en finesse, et parfaitement traduit, ce roman de Massimo Donati se déroule sur deux périodes cruciales de la vie d'un homme. Il dépeint fort bien les mouvements du coeur et de l'âme de son personnage principal, d'abord adolescent de 12-13 ans, puis homme plus mûr, en quête de rédemption.
Au début dans le déni, réticent à se pencher sur son passé, l'héritage à la mort de son père va le replonger dans les méandres de son passé, et le forcer à se retourner vers le fatidique été 1981.
Un roman fort bien écrit avec des personnages forts, qui vous marque de son empreinte...
Je n'ai jamais autant ri en lisant un bouquin qu'en lisant celui-ci! Wourad, notre protagoniste, cherche à séduire la belle Imène (enfin non pardon, il veut la ken pour reprendre ses mots). L'intrigue avance à une allure effrénée, avec approximativement dix-huit punchlines par page et tout autant de références cultes (ou moins cultes). Ça ne parlera pas à tout le monde (question de génération?) mais qu'est-ce que ça m'a fait rire! Blagues racistes, homophobes, misogynes, tout y passe, le politiquement correct n'existe pas ici. Et pourtant on sent que ce n'est jamais méchant, on y trouve une certaine poésie et notre anti-héros se révèle touchant!
Un livre très addictif mené par une écriture fluide et agréable.
En lisant le résumé, on s’attend à une romance somme toute assez prévisible .
En réalité, le cœur de l‘histoire est ailleurs et le scénario prend une tournure plutôt inattendue : il s’agit en fait d’une bouleversante
histoire d’amitié.
Une lecture prenante et émouvante.
Une ethnomusicologue a choisi comme sujet pour sa thèse des chants de berger entendus dans les montagnes, autour du village reculé et lugubre de Crottarda, où elle avait passé plusieurs étés étant petite.
Ce village continuellement plongé dans l'obscurité et ses habitants exercent un puissant
sentiment de fascination / répulsion sur la narratrice, comme sur nous, lecteurs.
Tandis que la tâche d'humidité sur le plafond de sa chambre s'étend, la santé physique et mentale de la narratrice semble s'effilocher peu à peu, et il devient difficile de discerner ce qui est réel et ce qui ne l'est pas.
L'auteur joue avec les codes du fantastique et nous entraîne dans un univers sombre et glaçant, dans ce village isolé nous faisant l'effet d'un huis clos. Un roman original et fascinant.
"La Splendeur et l'Infamie", tels sont les deux mots que Larson a retenu pour décrire la réalité tragique dans laquelle se trouve plongée l'Europe en 1940. Seule une lumière semble encore briller sur le continent, celle du Royaume-Uni, avec à sa tête l'un des plus grands personnages de son histoire
: Winston Churchill.
S'il ne s'agit pas d'un documentaire historique dans le sens où un historien pourrait l'entendre (car il s'agit bien d'un roman), il ne s'agit pas non plus d'une fiction, car Larson s'appuie entièrement sur des archives officielles récemment déclassifiées.
Cet ouvrage apporte une vision humaine et intimiste de Churchill, l'abordant certes comme un homme politique et le héros de guerre qu'il fut, mais également comme un homme ordinaire, père de famille, avec ses peurs, ses doutes et ses espoirs.
Un portrait passionnant qui ravira les adeptes de la série The Crown.
J’ai adoré.
C’est une très jolie histoire, qui nous incite à aller de l’avant même dans les moments difficiles, et qui nous montre à quel point les regrets peuvent assécher notre existence.
Un récit dont le but est de montrer qu’il est inutile de ressasser le passé, car comme le
dit un célèbre magicien dans un tout autre genre littéraire : « Tout ce que nous avons à décider, c’est que faire du temps qui nous est imparti .» ;)
Ce livre fait également référence à la théorie des univers multiples, ce que je trouve passionnant.
Nora est un personnage attachant, auquel il est facile de s’identifier.
En bref, c’est un roman qui fait du bien, original, addictif, rempli d’optimisme.
Un joli roman sur le métier méconnu d’accordeur de piano.
Une histoire toute en douceur, au rythme volontairement lent, portée par une écriture sensible et poétique.
"C'est une fille. C'est encore une fille... "
Camille Laurens, offre un roman piquant et original sur la difficulté de naître fille & de vivre fille.
C'est aussi le portait de toute une génération et de ses préjugés.
C'est drôle, intelligent mais surtout essentiel.
A lire et relire
sans modération.
C'est un brûlot contre Salzbourg, sa beauté, l'art et la culture. Contre les nazis installés un peu partout dans la ville. C'est, surtout, un texte enivrant, dans lequel la verve de l'auteur prend son l'envol et nous amène loin en profondeur dans son dégoût et sa révolte.
S'il faut un point
de départ, ce serait celui-ci : la prose unique de Bernhard, toute en répétitions, en spirales, donne ici une de ses plus belles, acides et touchantes réalisations.
Peut-on voir le monde à travers le regard d'une feuille que le vent emporte, et qui tombe, et tombe encore, ou de celui d'un chien creusant la terre dans le jardin d'une maison ?
Des histoires banales, des faits triviaux peuvent-ils fonder une histoire ?
Bien sûr que oui, et voilà que la machine
de la digression corrosive se met en route : ces deux romans, tout en posant la question sur les possibilités mêmes d'un récit sans tomber dans le déjà-dit, nous proposent, d'un regard désenchanté, un portrait tout en nuances – et douloureux – de notre époque.
Deux textes certes exigeants, mais qui offrent à celles et ceux qui y pénètrent, qui se laissent porter telle une feuille par le vent, un vrai plaisir. Le plaisir du texte.
Deux histoires aux chapitres croisés. Deux textes aux tonalités distinctes. Deux textes sur l'amour, la solitude et la douleur. Deux histoires sur des êtres brisés.
Que dire de plus ? Je ne trouve que ceci : « Palmiers sauvages », le premier des deux récits, est une des plus belles et déchirantes
histoires d'amour jamais écrites.
Le deuxième récit, en contrepoint, nous permet de reprendre le souffle et d'affronter à nouveau la dure réalité. Avec, peut-être, l'ironie du vaincu.
À lire, ou à relire, lucides, l'émotion à fleur de peau. Aux tripes.
Une balade merveilleuse sur les rives de la Seine où défilent les paysages de banlieues et l'histoire sociale qui s'y niche.
Jean Rolin arpente ces berges avec l’appétit d'un flâneur érudit, avec la douce ironie qui défie les strates du temps comme celui des bords de seine, le chant des
oiseaux de passage.
Une errance mêlée d'intime et de géographie, de ruines abstraites qui se dévoilent.
Une errance délicieuse des digressions qu'elle habite, au fil des saisons, comme un mille-feuille impressionniste façonnés de souvenirs et d'histoire que l'on déguste langoureusement.
Un premier roman palpitant, à la lisière du polar.
Richard et Ellen Thomas vont passer leurs vacances sur une île paradisiaque avec leurs filles, Claire et Alison. Le séjour prend fin et c’est à trois qu’ils quitteront ce petit paradis : le corps d’Alison a été retrouvé sans vie. Des
années plus tard, la vie de Claire est à nouveau bouleversée lorsqu’elle recroise par hasard le chemin de l’homme qui, à l’époque, avait été soupçonné du meurtre de sa sœur.
Nous avons ici un roman à suspens très addictif, porté par une écriture fluide et agréable.
C’est un récit qui évoque le deuil et la résilience, et dont la dimension psychologique est travaillée de façon très réaliste.
La structure du récit est originale, les éléments de l’intrigue sont amenés de manière subtile.
Alexis Schaitkin est indéniablement une auteure à suivre.
"Ce qui vient après" est un premier roman virtuose, puissant et lumineux.
Tout gravite autour de trois âmes brisées ; c’est une magnifique histoire sur la résilience, la foi et le pardon.
JoAnne Tompkins nous propose une galerie de personnages profondément touchants, terriblement humains.
Malgré sa thématique sombre, c’est un récit positif, plein d’espoir, bouleversant, et tellement beau.
Une éclipse va réunir Brune, Clément, Fred, Dimitri et Pio.
Mais que reste-t-il vraiment de cette amitié datant de 20 ans ?
Une histoire avec des personnages tout en nuances, où chaque mot est pesé et chaque phrase marquante.
Sophie Rouvier signe un roman choral piquant et cynique,
mais surtout très addictif.
Séverine Vidal signe son passage dans le roman adulte avec brio. On y découvre comment un secret de famille infuse sur plusieurs générations jusqu'à sa révélation libérant ainsi les descendants. Le tout est jalonné par les pensées d'un mort. C'est beau, c'est troublant et touchant. Mention spéciale pour le magnifique personnage de Suzanne.
Le 20è siècle a son Zola !
Une maîtrise totale du suspense,du petit détail de l'Histoire mis en lumière, des retournements de situation avec des personnages magnifiquement travaillés (et parfois très gratinés). Il y a une surprise de taille pour ceux qui ont lu la trilogie « les enfants
du désatre ». Un pur régal mieux qu'une série Netflix !
En trois mots : un texte magique.
Un peu plus, quand même : à l'écriture précise, élusive, allusive, cinématographique, tout en nuances, en lumières changeantes (on devine le photographe derrière l'auteur), ce petit texte, qui nous tient constamment en haleine, tendus, dans le doute –
que va-t-il se passer ? –, est aussi ensorcelant que le regard du serpent vers la souris qu'il va manger.
Allez, laissez-vous dévorer ! L'expérience – vous le verrez – est unique.
Attention, ceci est une histoire vraie. Pete Fromm, alors encore étudiant à l'université, en quête d'aventure et de nature décide sur un coup de tête de se proposer pour un job fou : garder des œufs de poisson, seul, pendant 7 mois, à Indian Creek. Il n'y connait rien, et s'y retrouve sans aucune préparation, avec aucun véritable moyen de communiquer avec le reste du monde. C'est une histoire folle, et de savoir l'auteur bien vivant après toutes ces années nous rassure un peu pendant notre lecture... Cependant, c'est un récit drôle et sincère. On embarque avec l'auteur, en pleine nature, on s'émerveille, on panique un peu, on apprend, on respire. Je n'ai jamais lu de récit de voyage aussi prenant !
On tient là, peut-être, comme un geste anti-conradien, le miroir inversé d'une expédition de Lévi-Strauss.
Qui, du peuple vivant isolé, grimé de légendes, vibrant des transes chamaniques, ou de l'anthropologue-aventurier, observe l'autre ?
Un texte fiévreux, fabuleux voyage initiatique
et contemplatif, qui braise en nous cette envie de découverte et nous porte à repenser ce que nous sommes : à la fois légende, receleurs d'histoires et curieux patentés.
Un zeste de folie, une aventure transcendantale, un peu de fantasmagorie, et beaucoup de talent pour raconter tout ça.
Mon coup de cœur de cette année.
En train de le découvrir en avant première et c'est que du bonheur.
Nous sommes immergé dans la culture des éleveurs de rennes, le peuple Sami, et le moins que l'on puisse dire c'est que ce n'est pas simple de vivre et faire perdurer leur mode de vie.
L'héroïne
n'est qu'une enfant quand son renne est tué sous ses yeux et elle va devoir vivre avec...je n'en dit pas plus.
Ce roman est un bijou de poésie.
Une histoire d'amour universelle, des personnages martyrisés par la vie, une dose de fantaisie et beaucoup d'amour.
"Celle qu'il attendait" est aussi surprenant que touchant et l'écriture de l'auteur aussi belle que bienveillante.
Imaginez: vous êtes une adolescente de 13 ans et un voyant vous annonce un jour cinq prophéties qui ponctueront votre vie pour le meilleur ou pour le pire.
Tout au long de ce roman incroyable, les chapitres nous dévoilent la vie de Cassandre à des âges différents. Une vie marquée par les blessures,
les pertes, l'amour et ...la fin du monde.
Un roman original, bien construit et surprenant.
Un thriller intensif au rythme endiablé qui ne vous lâche plus jusqu’à la dernière page.
Jack a 17 ans, et pour sauver sa vie et celle de son petit frère Matty, il va se mettre à la recherche du sac rempli de cash qui a envoyé son braqueur de père en prison , et sa mère dans la tombe. Sauf
qu’il va attirer l’attention sur lui, et notamment celle d’un baron de la drogue qui n’est autre que le père d’Ava, une jeune fille de son âge qui va tout faire pour lui venir en aide.
Chronique du sud des Etats-unis, le roman mèle les époques et nous fait découvrir une galerie de personnages aussi attachants qu'incroyables!
Evelyn, femme au foyer dans l'Amérique des années 80 rencontre Ninny, pensionnaire d'une maison de retraite, dont le flot de souvenirs va venir égayer
la vie d'Evelyn de façon inoubliable. Tout comme Evelyn, nous sommes emportés dans ces souvenirs nichés au cœur de l'Alabama des années 30, où la ségrégation et le racisme règnent. Mais c'est aussi ici que Idgie et Ruth vont se rencontrer, ouvrir un café lieu-refuge, lieu de rencontres.
Ce roman c'est mille choses à la fois: c'est cocasse, c'est bouleversant, l'amour y est présent sous toutes ses formes.
Un de mes romans préférés!
Dans ce récit, avec pudeur, délicatesse et poésie, Joan Didion nous raconte ce qu'est sa vie lorsque, après la perte de son mari, sa fille disparaitra tragiquement.
Avec une plume incroyable, Joan Didion déroule le fil de ses souvenirs. Un récit riche, porté par le talent de l'autrice.