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Retrouvez ici les derniers livres préférés des libraires Decitre, dans la catégorie romans
Susan Cooper est une romancière anglaise exilée en France depuis de nombreuses années.
Sur le point de partir pour le Salon du livre de Monaco où elle va recevoir un prix, Susan est contactée par Nora sur Instagram.
Nora, c'est une jeune femme qui a commis l'irréparable : elle a tué un
homme qui a tenté d'abuser d'elle en fin de soirée. Dans la panique, elle demande de l'aide à Susan, en tant qu'experte du crime parfait...
Avec un rythme soutenu, on suit les deux femmes qui vont tout faire pour éviter une condamnation pour meurtre.
C'est une lecture parfaite pour l'été : drôle, frais et tout doux !
Six sœurs aux doux noms de fleurs : Aster, Rosalind, Calla, Daphne, Iris et Zélie, une mère à l'esprit torturé, une maison à la forme d'un gâteau de mariage, un père froid et absent et surtout : la mort. La famille Chapel, à l'aube de l'année 1950 va subir drames sur drames, les sœurs vont
décéder les unes après les autres de manière étrange, ne laissant au final qu'Iris. Pourtant, leur mère avait présagé et tenté de prévenir ses fleurs, mais personne n'écoute les âmes tourmentées, plus encore lorsque ce sont des femmes...
Ce roman étrange et à l'écriture envoûtante, nous emporte, nous intrigue, nous happe. L'ambiance décrite, les décors, les personnages, tout est fait pour nous emporter et nous tenir jusqu'à la dernière page. Un bijou ! Je me suis penchée sur ce livre pour sa très jolie couverture, ai été séduite par son résumé et suit définitivement conquise par son contenu, sans aucun doute qu'il est devenu l'un de mes romans préférés.
Hervé Le Tellier nous emmène dans un nouvel univers cette fois encore : trouver l’histoire de l’homme derrière le nom sur le mur de sa nouvelle maison en Drôme Provençal, à Dieulefit.
Avec talent, il fouille les archives et raconte la vie d’André Chaix, ce jeune homme mort trop tôt,
comme tant d’autres, lors de la Seconde Guerre Mondiale.
Résistant, homme amoureux, mort dans l’anonymat, André Chaix, du haut de ses 20 ans, a déjà eu 1000 vies.
En parcourant sa vie, Hervé Le Tellier nous rappelle des détails de l’Histoire que l’on a pu oublier et qui pourtant sont essentiels !
Naoko et Ruth sont deux femmes que tout opposent, Naoko est une adolescente vivant au Japon consignant ses pensées dans un carnet qui va parvenir jusqu'à Ruth, une canadienne d'une quarantaine d'années. A travers les pages du carnet de la jeune japonaise, notre canadienne découvre cette inconnue. Des éléments fantastiques apportent au récit de la profondeur et de l’originalité.
Un récit brillant, premier né de l'auteur incroyable qu'est Haruki Murakami. Le passage à l'âge adulte avec toutes les problématiques et réflexions durant cet âge, entre perte d'un ami, amours de jeunesse, l'auteur explore avec justesse la jeunesse, doté de son style si hors du commun.
Un classique majeur du XXème siècle et comment... Marco Stanley Fogg emménage à New-York, où son oncle lui lègue une valise pleine de livres. Une existence modeste entre les cours et la lecture débute pour notre étudiant sans le sou, allant d'aventures en aventures. Mythique
Lu adolescente, j'avais été marquée devant ce livre unique, ce mélange entre fantastique et réalisme, cette bibliothèque incroyable capable de choisir son lecteur. C'est ce que découvre David Sempere, dix ans, dans un Barcelone d'après-guerre qui envoûte tout entier le lecteur. Premier tome d'une trilogie, cette saga est fascinante
Une histoire que je n'oublierai pas, lue adolescente qui m'avait marquée. Désirée bibliothécaire vient rendre visite au cimetière à son mari parti trop tôt, et y croise Benny, un homme à l'opposé de qui elle est. Pourtant ces deux âmes en peine vont être animées d'une grande passion. Je recommande vivement
Polly quitte ses repères pour aller s'installer dans une île des Cornouailles pour ouvrir sa propre boulangerie. Un défi de taille mais qui anime notre héroïne. Une belle histoire de passion, de changement de vie, de prise de risques, premier tome d'une trilogie.
Ambiance froide de campus américain, où des étudiants de divers milieux socio-culturels se retrouvent. Dans ce pavé, il se passe beaucoup de choses, entre les cours de grec ancien, les secrets que les uns et les autres cachent, sur fond d’ambiance glaciale qui vous prend aux tripes. Addictif
Elaia est éditrice freelance, travaillant de chez elle. Chaque jour, elle guette sa boîte aux lettres dans l'attente de manuscrits à corriger. Un jour elle réalise que quelqu'un lui vole ses livres, retrouvés cornés, annotés... Elle passe un deal avec son voleur mystère, et des mois durant, tous deux communiquent par livres interposés. Une très belle histoire originale, émouvante, où la fiction prend bien le pas sur la réalité, parfois enfermant notre héroïne dans son cocon.
Bree Camden et Nathan Donelson sont meilleurs amis depuis 6 ans. Suite à un incident, ils vont devoir faire semblant d’être en couple. Petit à petit, ils vont prendre conscience que leur fausse relation amoureuse n'est pas si feinte que ça !
Je me suis totalement laissée porter par la douceur
de cette romance pleine de bons sentiments (même si parfois un peu cliché).
Un roman doudou, idéal pour passer un bon moment!!
Elsie est enseignante vacataire en thermodynamique : elle enseigne 4 classes différentes aux 4 coins de la ville. Le soir elle loue ses services de fausse petite-amie pour payer ses factures. Elle va vite regretter son choix de carrière quand elle arrive à l'entretien du poste de ses rêves et que
l'un des recruteurs n'est autre que le frère (horriblement attirant et grognon) de son client préféré. En plus de ça, c'est l’expérimentaliste qui a ruiné la carrière de son mentor... ça va faire des étincelles !!
Ali a encore frappé ! C'est un énorme coup de cœur ! Jack est juste irrésistible, un grand frère qui veut protéger son petit frère, tout en étant attiré par notre héroïne... Elsie qui se bat avec ses démons tout en se battant contre ce que le monde attend d'elle. La romance est parfaitement dosée, les rebondissements inattendus...
(Petit caméo d'Adam et Olive haaaaa)
Intime et universel, violent et sublime, ce récit de Selva Almada braque les projecteurs sur un phénomène terriblement mis dans les marges en Argentine : le féminicide.
Croisant l’histoire personnelle et l’histoire d’une société, Les jeunes mortes est aussi incisif que sensible, douloureux
et nécessaire.
C’est hantée par le spectre des femmes assassinées qu’Almada nous offre cette bouleversante lumière.
Russie. 1941. La traque aux espions, aux ennemis de la nation, à ceux de la vieille garde.
Roman comminatoire, sous forme d’interrogatoires, décrit avec effroi, humour noir et intelligence, ce qu’un système dictatorial met en place pour de sa grandeur et sa survie.
La guerre comme exutoire
à toutes les tendances égocentriques , de pouvoir, de domination.
Garde-à-vue du garde-à-vous, Kremulator brûle d’un feu narquois et caustique.
On retrouve Liv et Tristan 6 ans après la fin touchante de « Jeux interdits ».
Réunis à nouveau sous le même toit, ils vont devoir affronter de nombreux obstacles avant de pouvoir prétendre au bonheur.
Ces amants maudits , condamnés à ne jamais être heureux, vont essayer de lutter contre
leur attirance. Μais les choses ne vont pas être aussi simple !!
Une histoire d'amour impossible mais pleine d'espoir !!
Un roman terriblement dur, sans conteste le plus sombre de Tiffany McDaniel.
Et pourtant, avec une plume toujours aussi belle et poétique malgré la noirceur, l'autrice nous conte l'histoire de deux soeurs jumelles, Arc et Daffy. Leur quotidien violent et leurs tentatives de s'échapper du côté
sauvage de leurs vies grâce au monde imaginaire qu'elles se créent.
Une lecture qui chamboule et dont on ne sort pas indemne. Du noir, Tiffany McDaniel arrive à faire ressortir le beau.
Sans aucun doute la plus belle plume américaine de sa génération et même la plus grande romancière américaine actuelle. Un coup de coeur immense !
Entre Liv et Tristan, un frère et une sœur par alliance, c’est la guerre ! Derrière ce masque de haine se cache un désir ardent qui les consume.
Pour combattre ces sentiments nouveaux qui les submergent, Liv et Tristan vont se faire des coups bas, que ce soit le coup du sel dans le café, la
rétention des serviettes de la salle de bain et bien d'autres qui nous feront sourire. Cependant il va surtout avoir des moments où la passion prendra le dessus et où, leurs corps se rapprocheront.
Des rebondissements viendront pimenter l’intrigue et mettre leur idylle en péril.
Une lecture pleine d'émotions, d'humour, d'actions et de rebondissements pour nous faire passer un moment parfaitement inoubliable.
Partez à la rencontre de Robyn (héroïne atypique, grande gueule) et Valentino (héros charismatique et secret), pour vivre à leur côtés des scènes cocasses, torrides
et pleines de suspense.
Ce roman contient tous les éléments pour passer un agréable moment !!
Vous prenez deux personnages adorables et en manque d’amour. Vous les mettez dans le même appartement pendant quelques semaines et vous obtiendrez des scènes drôles, inattendues, et attendrissantes.
À consommer sans
modération!!
Mona dix ans, perd la vue durant une heure. Un incident qui inquiète vivement sa famille. Chaque mercredi, son grand-père se met en tête de l'amener dans trois grands musées parisiens afin de l'initier à l'art, sorte de thérapie. Durant cinquante deux chapitres, Mona en apprend plus sur les artistes, les mouvements artistiques, et développe son esprit. Une belle histoire sur la transmission
Un roman où une femme et une rivière se répondent, ce n'est pas courant !
La rivière raconte l'histoire de Clara, jeune fille dans la région de Larà, entre France et Italie au début du 20ème siècle, la volonté de sa mère de la sortir des carcans de l'époque (mariage arrangé, destinée
à s'occuper de la maison et des enfants, etc.) et son amitié profonde avec Meni, la fille du voisin qui a le même âge qu'elle.
La femme, elle, se retrouve dans la maison où Clara a grandi, bien des années après. Elle est là pour écrire un roman, elle finira par écrire une lettre d'amour.
Un texte percutant, de belles histoires qui se croisent et une envie profonde de se baigner dans l'eau d'une rivière.
Marie et Sadie, que tout oppose ou presque vont pendant des années jouer au jeu dangereux du "je t'aime moi non plus".
Dans le Canada de la fin du 19e siècle, leurs destins suivent de près celui d'autres femmes, moins bien nées, pleines de rage et de colère, en quête d'émancipation. Un roman
génial, original, parfois cru mais passionnant jusqu'à la dernière page!
Magnifique roman d’un destin de femme extraordinaire, « Va où la rivière te porte » nous fait passer d’une émotion à l’autre en quelques mots. Amour impossible, destin brisé, préjugés sociaux et raciaux et nature sauvage, tout est réuni pour assurer un succès tel que « Là où
chantent les écrevisses « ou « Betty ».
Foncez, c’est LE roman de votre été!
Une lecture mémorable !
Abigaëlle vit depuis plus de vingt ans recluse dans un couvent. Elle a fait vœu de silence mais écoute deux fois par mois son frère Gabriel lui raconter les dernières nouvelles de sa vie d'artistes.
Lorsqu'il rencontre Zoé, le passé de leur enfance troublée refait
surface.
Des thèmes sensibles traités avec justesse, des personnages attachants et biens écrits, une part de suspense et surtout une fin qui prend le lecteur au dépourvu, Marie Vareille nous offre ici un très très bon roman.
Amélie Nothomb nous raconte sa rencontre avec une fan lors d'une dédicace, une femme-enfant du nom de Pétronille, avec laquelle elle est devenue amie. Amélie trouve enfin sa partenaire de beuverie de champagne. Durant des années, l'élève et sa mentor se rapprochent, tandis que Pétronille publie son premier roman. Une lecture vraiment très agréable car fun et différente
Ce récit prend place à la fin des années 90 et nous fait entrer dans l'histoire de Casey, jeune fille âgée d'une vingtaine d'années qui sort de ses études. Elle vient d'une famille d'origine coréenne et ses habitudes de vie et ses projets d'avenir ne sied pas à ses parents, surtout à son père.
Elle ne fréquente pas un coréen, n'a pas poursuivi dans un secteur qui pourtant lui aurait permis de trouver une bonne place, et en plus elle ose répondre !
Suite à un conflit familial elle fuit le foyer, et nous suivons son évolution sur quelques années, au gré des ses rencontres, de ses amours et de ses amitiés. La force de ce livre est que l'autrice creuse pleins de personnages auxquelles on s'attache réellement dont on souhaite absolument avoir le dénouement. L'écriture de ce roman est riche et sensible, précise, un vrai coup de cœur pour ce beau pavé de 700 pages dont on ne se lasse pas !
En 1939, à Ville-Evrard, Jeanne perd son nouveau né et est internée dans la foulée, car considérée comme folle par son mari qui ne comprend pas sa peine immense.
La guerre se rapproche et l'hôpital doit être évacué dans le Sud de la France, en zone libre.
Ce déplacement dans un château,
avec l'arrivée d'un psychiatre espagnol et communiste va tout changer pour Jeanne qui va s'ouvrir à nouveau au monde qui l'entoure.
Un roman puissant avec des personnages hauts en couleur, remplis d'espoir et d'humanité !
« Notre long baiser si longtemps retardé », un des plus beaux sous-titres qui reflète parfaitement ce texte si prenant !
Accrochez-vous et suivez Laurent Gaudé et ses si différents et pourtant si semblables personnages qui ont le point commun le plus important du monde : le vœu de liberté.
Avec Terrasses, on replonge dans les attentats du 13 novembre 2015 avec délicatesse et poésie.
Alors oui, on pleure un peu, mais ça vaut vraiment le coup !!!
Contrairement à ce qui est indiqué sur le site Michel Houellebecq n'a pas reçu le prix Goncourt pour ce texte. Deuxième roman de l'auteur, il approfondit encore ses thématiques, l' isolement social, la fascination pour le sexe, la science. Exercice de lucidité face à notre condition humaine, le texte se fait souvent poétique.
Ces Chroniques d'Avonlea se présentent comme un recueil de nouvelles qui permettent de prolonger le plaisir éprouvé après la lecture de la saga d'Anne Shirley.
On y trouve des histoires de vieilles filles/vieux garçons têtus qui finissent par (re)tomber amoureux, des histoires de famille où
les conflits et secrets n'ont que trop duré, dans un cadre toujours aussi bucolique et relaxant.
C'est drôle, c'est émouvant, c'est écrit avec juste ce qu'il faut de poésie pour que l'on ait envie de partir immédiatement vivre à Avonlea et l'on s'attache à ces personnages bornés qui finissent par céder aux beaux sentiments.
Une lecture qui fait du bien !
Rarement un livre n'aura autant mérité le statut d'objet littéraire non identifié. La Maison des feuilles emmène son lecteur sur la piste de Johnny Errand, lui-même obnubilé par l'étude obsessionnelle d'un certain Zampano qui a travaillé sur un film documentaire. Un film dans lequel une famille
découvre en rentrant chez elle que sa maison est désormais plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. Commence alors la tentation d'explorer ce qui va se révéler être un labyrinthe sombre, mouvant et potentiellement infini.
Pour peu que vous accrochiez au récit, vous vous rendrez vite compte que le livre parvient à faire de nous ce qu'il fait de ses personnages, nous rendre fous ! Entre les notes de bas de pages qui donnent sur d'autres notes, la charte graphique ou la mise en page qui illustrent l'action, les annexes qui révèlent des choses sur l'auteur du récit et qui font participer le lecteur, le fond comme la forme participent à faire du lecteur un protagoniste de ce récit.
Si vous êtes du genre à aimer vous triturer les méninges, à vous laisser absorber par un récit jusqu'à confondre réalité et imaginaire, alors la plongée dans La Maison des feuilles est faite pour vous.
Un récit marquant, qui ne laisse pas indemne, riche d'une audace qui ne tombe jamais dans le superflu, où tous les choix se justifient pour illustrer le propos.
Avec ce premier roman, l'auteur évoque les premiers mois de l'abolition de l'esclavage à travers la rencontre entre un fermier blanc endeuillé suite à la disparition de son fils pendant la guerre de sécession et deux frères noirs fraichement affranchis. Cette amitié naissante va faire grincer quelques dents autour d'eux. Le roman offre une peinture sombre et violente mais ô combien réaliste de ce Sud des Etats-Unis.
A la lucarne de ses mirettes et ses mots de gamine qui fusent comme des lamelles de tranches de vie, Farida raconte son enfance et sa jeunesse, elle, fille d’immigrés algériens née dans un de ces grands blocs à l’orée des années 70 puis 80. Ce sera la Drôme et la cité Grangebelle, sortie
de nulle part, collée au bruits stridents de la nationale 7, celle là même que l’on regarde comme une grande scène du haut de sa piaule avec ses rumeurs et ses horizons comme autant de rêves inaccessibles, plus tard Marseille et l’hôtel de l’univers.
De ce texte magnifique et viscéral à plein d’égards, se libère un tas d’images, des virées mémorables, des sourires et des désillusions, des visages et des cicatrices invisibles, des bouffées d’humanités comme des fiertés avalées, des silences qui disent tout, des désirs qu’on chevauche quitte à se casser la gueule.
La vie dans ses travées sinueuses et brillantes, riche comme une jonquille entre deux blocs. La grâce et les fissures du béton. La honte qu'on recouvre d'une voilure qui fait claquer le quotidien.
Ce texte là, il est brut et sensible, railleur, tendre et poignant de lucidité, de spontanéité, d’élans frénétiques.Tout s’y découvre entre les lignes, dans la simplicité d’une langue et d’un détail, dans sa poésie qui s'ignore, gonflée d’évocations, d’une fraîcheur décapante de sociologies fines qui éclaboussent les cadres du tableau.
La plume d'Hédi Cherchour dévoile un texte plein comme un poumon qui déborde, de fragments d’une mémoire ouvrière et de l’exil, de portraits éclatants, de matrices où se dessinent les marges, et des existences, invisibles, un bout de France d’hier et d’aujourd’hui encore.
Avec l’acuité du chroniqueur policier, le souci du détail du journaliste en immersion, avec le talent du conteur inné, en 1961, Sciascia pénètre les arcanes de la mafia, explore avec doigté la corruption des élites, la violence des hommes et les doubles jeux des accusés.
Toute la maestria
d’un film en noir et blanc, l’implacabilité de celui qui veut faire état des choses, la mécanique parfaitement affinée du romancier !
Shûichi la quarantaine, se rend dans la maison de sa mère suite à sa mort. Grâce à la rencontre d'un jeune garçon qui était proche de sa mère et de Sayaka, notre illustrateur va découvrir la singulière île de Teshima, où sont conservés des enregistrements de battements de cœur, le rapprochant de sa mère et de son fils décédés. Une très belle histoire sur les relations humaines, l'amour, mais également la perte.
Avec ce roman, vous allez découvrir les mœurs de l'époque, les intrigues politiques guidées par l'argent et le pouvoir des grandes familles.
L'auteur nous présente Sylla, Caius Marius, Jules César et bien d'autres figures de l'époque avec beaucoup de détails très intéressants.
Ce roman est
tellement riche en informations historiques, qu'il est difficile de savoir où se situe la frontière entre le réel et l'imaginaire !
Allemagne 1939, un terrible accident ferroviaire. Le contexte politique l’aura dissimulé aux yeux de l’histoire.
Gert Loschütz s’en fait le chroniqueur, ajoutant ça et là des histoires à l’épisode, inventant une vie à certains, des souvenirs à d’autres.
Dérivation élégante
au gré des hasards, errance magnétique dans les épaisseurs troubles de la mémoire. Un cheminement sinueux comme les courbes d’un train qui ondule.
Caché dans une petite ruelle de Kyoto, le restaurant Kamogawa est tenu par Nagare et sa fille Koishi. Tous deux sont propriétaires d'un restaurant original puisqu'en plus de pouvoir y déguster une délicieuse cuisine, on y recrée des recettes oubliées. Plusieurs personnages se succèdent pour retrouver les saveurs de leur passé. Un roman très mignon, bienveillant, sur l'importance des souvenirs liés à la cuisine. Il se dévore tel un mochi bien moelleux.
Pétri de conflits intérieurs, dans une société libyenne où l'homme se doit de dominer sa femme, la cacher aux yeux des autres hommes, Milad lui, autorise, laisse faire, vaque à ses occupations dans la maison. Face aux injonctions, il résiste parce qu'il est comme ça, doux, attentionné, tolérant.
Il fait le pain comme lui a appris son père, il façonne ses patons, les hume, dans les odeurs de farine et de levure, il existe.
Enflée de sensualité des corps, de leurs odeurs et leurs chaloupées, l'histoire de Milad n'est pas un chemin tranquille. Mais il aime, sa femme et le corps de sa femme, sa femme et l'odeur de sa femme.
Du pain sur la table de l'oncle Milad est autant une invitation au voyage - un voyage aux saveurs levées, aux formes pétries, un voyage aux témérités naturelles - qu'une réflexion sur la tolérance, l'être tel qu'il est et ce qu'on lui demande d'être.
Un roman à la douceur du bout des doigts, dans lequel la violence n'est jamais éteinte.
Charnel, magique, le roman de Mohamed Alnaas est un génie de l'enfance, une ode à la liberté, à l'amour du travail bien fait, à l'héritage et à la transmission.