Yasmina Reza est une auteure française née le 1er mai 1959 à Paris. Avant de devenir la femme de lettres à succès que nous connaissons, elle étudie à l'université de Nanterre la sociologie et le théâtre. Elle commence sa carrière par l'écriture de pièces aux dialogues délectables mettant en scène des personnages contemporains. Acclamées par le public et les critiques, celles-ci sont adaptées en plus de 35 langues et jouées dans les plus beaux théâtres européens. C'est à partir de 1997 qu'elle se met à écrire des livres se qualifiant comme une observation de notre quotidien. Avec Heureux les heureux, elle s'amuse ainsi à disséquer la grande solitude de personnages particulièrement bien travaillés. C'est un véritable plaisir de les suivre et de s'attacher à eux. Car au final, la véritable force de Yasmina Reza est de nous conter et mettre en valeur une histoire que nous connaissons tous : la nôtre. En vous fiant aux commentaires de notre communauté de lecteurs, laissez-vous guider et dénichez le livre qui va vous emporter pendant quelques heures. De Patrick Modiano avec L'herbe des nuits à Philippe Labro avec Le flûtiste invisible ou Oscar et la dame rose d'Eric Emmanuel Schmitt, nous vous proposons un large choix de lectures. Garantie satisfait ou remboursé, livraison à 1 centime et meilleurs prix garantis, nous faisons le nécessaire pour vous donner goût à la lecture.
Prix de la Nouvelle de l'Académie Française
Hammerklavier
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- Nombre de pages130
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.094 kg
- Dimensions11,0 cm × 17,7 cm × 0,9 cm
- ISBN978-2-07-046798-3
- EAN9782070467983
- Date de parution03/01/2017
- CollectionFolio
- ÉditeurGallimard
Résumé
"J'adore les images de guerre à la télévision", dit la femme à l'homme dans le brouhaha d'une soirée ennuyeuse. (...) "Particulièrement dans les pays escarpés. J'ai adoré la guerre en Afghanistan, bien aimé la Tchétchénie, ce que j'ai préféré, encore qu'il ne s'agisse pas vraiment d'une guerre, c'est le conflit irako-kurde. - Vous êtes ivre ? dit l'homme. - Oh, non, pas du tout. Je suis très sérieuse.
Je ne regarde pas les gens, je regarde les paysages derrière. Je ne m'intéresse pas aux drames humains, je m'intéresse aux montagnes derrière, aux splendeurs derrière. Si vous regardez derrière les hommes, le temps se dilate, vous êtes autrefois, des morts il y en a eu des milliers, aux mêmes endroits, pourquoi ceux d'aujourd'hui seraient-ils plus importants ?"
Je ne regarde pas les gens, je regarde les paysages derrière. Je ne m'intéresse pas aux drames humains, je m'intéresse aux montagnes derrière, aux splendeurs derrière. Si vous regardez derrière les hommes, le temps se dilate, vous êtes autrefois, des morts il y en a eu des milliers, aux mêmes endroits, pourquoi ceux d'aujourd'hui seraient-ils plus importants ?"
"J'adore les images de guerre à la télévision", dit la femme à l'homme dans le brouhaha d'une soirée ennuyeuse. (...) "Particulièrement dans les pays escarpés. J'ai adoré la guerre en Afghanistan, bien aimé la Tchétchénie, ce que j'ai préféré, encore qu'il ne s'agisse pas vraiment d'une guerre, c'est le conflit irako-kurde. - Vous êtes ivre ? dit l'homme. - Oh, non, pas du tout. Je suis très sérieuse.
Je ne regarde pas les gens, je regarde les paysages derrière. Je ne m'intéresse pas aux drames humains, je m'intéresse aux montagnes derrière, aux splendeurs derrière. Si vous regardez derrière les hommes, le temps se dilate, vous êtes autrefois, des morts il y en a eu des milliers, aux mêmes endroits, pourquoi ceux d'aujourd'hui seraient-ils plus importants ?"
Je ne regarde pas les gens, je regarde les paysages derrière. Je ne m'intéresse pas aux drames humains, je m'intéresse aux montagnes derrière, aux splendeurs derrière. Si vous regardez derrière les hommes, le temps se dilate, vous êtes autrefois, des morts il y en a eu des milliers, aux mêmes endroits, pourquoi ceux d'aujourd'hui seraient-ils plus importants ?"