Eduquer les pauvres, former le peuple. Généalogie de l'enseignement professionnel français

Par : Hervé Terral

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  • Nombre de pages192
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-22102-4
  • EAN9782296221024
  • Date de parution01/03/2009
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille5 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

L'enseignement professionnel existe-t-il, lui qui scolarise aujourd'hui un tiers des lycéens et qui, à bien des égards, est remis en cause? A-t-il seulement une histoire, à l'heure où le mot " professionnalisation " semble être devenu par ailleurs le leitmotiv de toutes les études ou presque ? A l'évidence, oui - si on prend soin d'en reconstituer la genèse dès le XVIIIe siècle où il prend racine dans des considérations religieuses : sauver les âmes et instruire les ignorants (une des formes de la charité thomiste) vont alors de pair.
Plus encore, dans le XIXe siècle, où cet enseignement se met très progressivement en place, non sans difficultés et contradictions, et s'inscrit au cœur de la question sociale : éduquer les pauvres devient un enjeu économique mais aussi politique essentiel. Au mitan du XXe siècle enfin, il participe de la démocratisation de la société française et fait l'objet d'un débat national sur les " humanités techniques " animé par de grands noms des sciences sociales (L.
Febvre, G. Friedmann, P. Naville entre autres), en marge de la commission Langevin-Wallon.
L'enseignement professionnel existe-t-il, lui qui scolarise aujourd'hui un tiers des lycéens et qui, à bien des égards, est remis en cause? A-t-il seulement une histoire, à l'heure où le mot " professionnalisation " semble être devenu par ailleurs le leitmotiv de toutes les études ou presque ? A l'évidence, oui - si on prend soin d'en reconstituer la genèse dès le XVIIIe siècle où il prend racine dans des considérations religieuses : sauver les âmes et instruire les ignorants (une des formes de la charité thomiste) vont alors de pair.
Plus encore, dans le XIXe siècle, où cet enseignement se met très progressivement en place, non sans difficultés et contradictions, et s'inscrit au cœur de la question sociale : éduquer les pauvres devient un enjeu économique mais aussi politique essentiel. Au mitan du XXe siècle enfin, il participe de la démocratisation de la société française et fait l'objet d'un débat national sur les " humanités techniques " animé par de grands noms des sciences sociales (L.
Febvre, G. Friedmann, P. Naville entre autres), en marge de la commission Langevin-Wallon.