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Les dernières notes et avis
Notes et avis 1 à 8 sur un total de 404
La Saison des papillons noirs
Avis posté le 2025-05-18
Sarajevo, printemps 1992 et la guerre !
Sarajevo, printemps 1992.
La Bosnie-Herzégovine est nouvellement indépendante mais sur les 3 peuples qui la constituent, les Serbes et les Croates bosniaques veulent s’allier aux Serbes et Croates voisins afin de se partager la Bosnie ! L’armée nationale bosniaque n’est pas assez forte pour défendre son territoire, malgré l’arrivée des Casques Bleus. Sarajavo va être coupé du monde et inlassablement bombardé.
Zora est une artiste peintre et professeur à l’Académie des Beaux-Arts. Devant la montée de la haine et du séparatisme elle demande à son mari d’emmener sa mère en Angleterre où réside déjà leur fille. La nasse se refermera avant qu’il puisse revenir. La vie continue malgré tout avec de l’entraide et les deuils, jusqu’à ce que presque tout arrive à manquer et une partie de la ville assiégée est rasée !
Un très beau roman historique, qui présente la vie de quelques habitants d’une tour et parle de tout ce qui a pu arriver dans la vie ou dans l’esprit des habitants pris au piège ! La neige et le froid mettront à mal leur optimisme et leurs espoirs.
C’est poignant, révoltant, ahurissant pour tout dire, de s’imaginer que l’on pouvait au 20ème siècle se battre entre voisins et amis qui avaient cohabité de longues années sous l’ère soviétique !
L’histoire de Zora reste dans le quotidien et les épreuves rencontrées jour après jour renforce sa résistance jusqu’à la rupture ! Aussi étrange que celui puisse paraître il y a des moments de poésie avec la peinture et les tableaux et le titre traduit bien cette présence. Le tout est très pudique et sans haine ni jugement.
J’ai été très touchée par l’écriture et la traduction qui m’ont immergé avec les habitants de la Tour, de manière très superficielle bien évidemment, il est difficile d’imaginer ce qu’est réellement cette situation de guerre tant qu’on ne l’a pas vécu.
Difficile de dire que j’ai eu un coup de coeur pour ce roman avec un tel sujet mais c’est pourtant le cas !
#LaSaisondespapillonsnoirs #NetGalleyFrance
Sarajevo, printemps 1992.
La Bosnie-Herzégovine est nouvellement indépendante mais sur les 3 peuples qui la constituent, les Serbes et les Croates bosniaques veulent s’allier aux Serbes et Croates voisins afin de se partager la Bosnie ! L’armée nationale bosniaque n’est pas assez forte pour défendre son territoire, malgré l’arrivée des Casques Bleus. Sarajavo va être coupé du monde et inlassablement bombardé.
Zora est une artiste peintre et professeur à l’Académie des Beaux-Arts. Devant la montée de la haine et du séparatisme elle demande à son mari d’emmener sa mère en Angleterre où réside déjà leur fille. La nasse se refermera avant qu’il puisse revenir. La vie continue malgré tout avec de l’entraide et les deuils, jusqu’à ce que presque tout arrive à manquer et une partie de la ville assiégée est rasée !
Un très beau roman historique, qui présente la vie de quelques habitants d’une tour et parle de tout ce qui a pu arriver dans la vie ou dans l’esprit des habitants pris au piège ! La neige et le froid mettront à mal leur optimisme et leurs espoirs.
C’est poignant, révoltant, ahurissant pour tout dire, de s’imaginer que l’on pouvait au 20ème siècle se battre entre voisins et amis qui avaient cohabité de longues années sous l’ère soviétique !
L’histoire de Zora reste dans le quotidien et les épreuves rencontrées jour après jour renforce sa résistance jusqu’à la rupture ! Aussi étrange que celui puisse paraître il y a des moments de poésie avec la peinture et les tableaux et le titre traduit bien cette présence. Le tout est très pudique et sans haine ni jugement.
J’ai été très touchée par l’écriture et la traduction qui m’ont immergé avec les habitants de la Tour, de manière très superficielle bien évidemment, il est difficile d’imaginer ce qu’est réellement cette situation de guerre tant qu’on ne l’a pas vécu.
Difficile de dire que j’ai eu un coup de coeur pour ce roman avec un tel sujet mais c’est pourtant le cas !
#LaSaisondespapillonsnoirs #NetGalleyFrance

La fabrique des insurgées. 1869 : la première grève d'ouvrières
Avis posté le 2025-05-13
Excellente manière de mettre en lumière un morceau d'Histoire oubliée !
La couverture a tout de suite attiré mon oeil, le titre l’a accroché et le sujet a fait le reste ! Fugace déception en commençant la lecture, les dessins sont en N&B ! Je rechigne un peu jusqu’à ce que je me rende compte que les crayonnés en nuances de gris donnent beaucoup de puissance aux visages dans lesquels toutes les émotions et sensations sont clairement exprimées.
Dans la seconde moitié du 19ème siècle beaucoup d’ardéchoises ont rejoint Lyon pour y travailler dans les filatures avec des promesses de bons salaires et de logement. Camille et Adélaïde s’y exilent en mars 1867 pour travailler la soie et la désillusion est rapide. La paie est moindre que celle annoncée, le logement et le couvert sont fournis mais contre paiement et le travail est de 12 heures par jour. A la merci d’un des contremaîtres qui s’octroie le droit de cuissage et violemment si l’ovaliste est rétive.
Un jour le trop plein est arrivé et les ouvrières se mettent en grève, se font des alliés dans les autres fabriques et leurs revendications sont énoncées clairement : augmentation, du temps de repos ! Dans un monde d’hommes la récupération du mouvement a été rapide, les grévistes vites rentrées dans les rangs et leur histoire rapidement mise aux oubliettes.
La révolte des Canuts 30 ans plus tôt fait toujours partie de l’histoire mais cette période de grève féminine n’apparaît pas systématiquement dans l’Histoire industrielle de Lyon ! Bruno Loth l’a déterrée et dépoussiérée pour lui donner toute la puissance qu’elle a eu : 2000 femmes en grève pendant 1 mois ! Il faut saluer la prouesse de ses femmes illettrées qui ne parlaient pas le même patois pour cette unité et qui sont allées jusqu’à adhérer à Association Internationale des Travailleurs qui les aidera avec une caisse de soutien aux grévistes.
Je trouve que le support bande dessinée est très bien adapté pour raconter cette première grève féministe, toutes les émotions sont visibles et compréhensibles, les désillusions, les peurs mais aussi l’espoir que cette entraide a fait émerger.
#LaFabriquedesinsurgées #NetGalleyFrance
La couverture a tout de suite attiré mon oeil, le titre l’a accroché et le sujet a fait le reste ! Fugace déception en commençant la lecture, les dessins sont en N&B ! Je rechigne un peu jusqu’à ce que je me rende compte que les crayonnés en nuances de gris donnent beaucoup de puissance aux visages dans lesquels toutes les émotions et sensations sont clairement exprimées.
Dans la seconde moitié du 19ème siècle beaucoup d’ardéchoises ont rejoint Lyon pour y travailler dans les filatures avec des promesses de bons salaires et de logement. Camille et Adélaïde s’y exilent en mars 1867 pour travailler la soie et la désillusion est rapide. La paie est moindre que celle annoncée, le logement et le couvert sont fournis mais contre paiement et le travail est de 12 heures par jour. A la merci d’un des contremaîtres qui s’octroie le droit de cuissage et violemment si l’ovaliste est rétive.
Un jour le trop plein est arrivé et les ouvrières se mettent en grève, se font des alliés dans les autres fabriques et leurs revendications sont énoncées clairement : augmentation, du temps de repos ! Dans un monde d’hommes la récupération du mouvement a été rapide, les grévistes vites rentrées dans les rangs et leur histoire rapidement mise aux oubliettes.
La révolte des Canuts 30 ans plus tôt fait toujours partie de l’histoire mais cette période de grève féminine n’apparaît pas systématiquement dans l’Histoire industrielle de Lyon ! Bruno Loth l’a déterrée et dépoussiérée pour lui donner toute la puissance qu’elle a eu : 2000 femmes en grève pendant 1 mois ! Il faut saluer la prouesse de ses femmes illettrées qui ne parlaient pas le même patois pour cette unité et qui sont allées jusqu’à adhérer à Association Internationale des Travailleurs qui les aidera avec une caisse de soutien aux grévistes.
Je trouve que le support bande dessinée est très bien adapté pour raconter cette première grève féministe, toutes les émotions sont visibles et compréhensibles, les désillusions, les peurs mais aussi l’espoir que cette entraide a fait émerger.
#LaFabriquedesinsurgées #NetGalleyFrance

Une fratrie
Avis posté le 2025-05-09
Censuré en RDA en 1963 !
Allemagne de l’Est en 1961, Elisabeth, peintre d'Etat apportant la culture dans les usines, apprend que son frère Uli va passer à l’Ouest. Fervente communiste, elle tente par tous les moyens de le faire changer d’avis. Il ne serait pas le premier de la famille à quitter la RDA, Konrad, le frère ainé était déjà parti ! Une famille qui se déchire entre obéissance et désir de liberté !
Deux jours c’est court pour convaincre quelqu’un du bien fondé de rester dans un pays où il faut penser Etat, travailler Etat, vivre Etat et anéantir le désir d’être autrement que le Parti l’a édicté.
Arguments, contre-arguments, souvenirs d’enfance ; opposer le collectivisme soutenu par l’une et l’individualité désirée par le second, Elisabeth et Uli s’affrontent sans que leurs avis évoluent différemment !
Ce roman de ruptures est paru censuré en 1963 mais ne fut pas moins à l’origine de nombreuses discussions tant à l’est qu’à l’ouest car la vie en RDA était peu connue à cette époque.
L’autrice a su exprimer les ressentis, les sentiments, l’incompréhension, les illusions et désillusions et les prises de conscience d’Elisabeth qui parle de son travail et de sa vie sans imaginer qu’elle puisse conforter son frère dans sa décision de partir.
La liberté est-elle réelle derrière la frontière ? N’est-il pas plus facile d’appliquer des directives pour ne pas avoir de souci ? Avec une écriture parfois abrupte, Brigitte Reimann exprime ce qui fut la grande question alors que le Mur était en passe d’être érigé et donc de rendre encore plus difficile l’”évasion” d’un pays satellite de l’URSS.
#Unefratrie #NetGalleyFrance
Allemagne de l’Est en 1961, Elisabeth, peintre d'Etat apportant la culture dans les usines, apprend que son frère Uli va passer à l’Ouest. Fervente communiste, elle tente par tous les moyens de le faire changer d’avis. Il ne serait pas le premier de la famille à quitter la RDA, Konrad, le frère ainé était déjà parti ! Une famille qui se déchire entre obéissance et désir de liberté !
Deux jours c’est court pour convaincre quelqu’un du bien fondé de rester dans un pays où il faut penser Etat, travailler Etat, vivre Etat et anéantir le désir d’être autrement que le Parti l’a édicté.
Arguments, contre-arguments, souvenirs d’enfance ; opposer le collectivisme soutenu par l’une et l’individualité désirée par le second, Elisabeth et Uli s’affrontent sans que leurs avis évoluent différemment !
Ce roman de ruptures est paru censuré en 1963 mais ne fut pas moins à l’origine de nombreuses discussions tant à l’est qu’à l’ouest car la vie en RDA était peu connue à cette époque.
L’autrice a su exprimer les ressentis, les sentiments, l’incompréhension, les illusions et désillusions et les prises de conscience d’Elisabeth qui parle de son travail et de sa vie sans imaginer qu’elle puisse conforter son frère dans sa décision de partir.
La liberté est-elle réelle derrière la frontière ? N’est-il pas plus facile d’appliquer des directives pour ne pas avoir de souci ? Avec une écriture parfois abrupte, Brigitte Reimann exprime ce qui fut la grande question alors que le Mur était en passe d’être érigé et donc de rendre encore plus difficile l’”évasion” d’un pays satellite de l’URSS.
#Unefratrie #NetGalleyFrance

Les enfants qui blessent
Avis posté le 2025-05-07
Encore un bon tome !
Si j’ai fini par lire le premier tome après le deuxième, je n’ai toujours pas lu le troisième ! Heureusement qu’il est possible de lire les histoires indépendamment les unes des autres mais pour la vie personnelle des personnages c’est moins fluide ! J’ai réalisé à la lecture de celui-ci que le précédent est vraiment important à ce niveau, puisqu’il signifie changement de vie.
J’aime beaucoup Elma et sa façon d’aborder les événements même si son entourage n’est pas toujours enchanté de sa façon de faire et de son désir à faire ressurgir la vérité.
Un tome psychologiquement plus sombre que les deux premiers, qui pèse plus sur le mental et j’en arrive à m’identifier à Elma pendant la lecture, autant dire que je trouve la traduction réussie si cela était un des buts de l’autrice.
Des moments pas toujours très supportables mais sur lesquels Eva Björg Ægisdóttir n’insiste pas lourdement, tant la révélation de secrets anciens est déjà éprouvante.
Un grand plaisir de lecture que j’espère pouvoir continuer encore un peu !
#Lesenfantsquiblessent #NetGalleyFrance
Si j’ai fini par lire le premier tome après le deuxième, je n’ai toujours pas lu le troisième ! Heureusement qu’il est possible de lire les histoires indépendamment les unes des autres mais pour la vie personnelle des personnages c’est moins fluide ! J’ai réalisé à la lecture de celui-ci que le précédent est vraiment important à ce niveau, puisqu’il signifie changement de vie.
J’aime beaucoup Elma et sa façon d’aborder les événements même si son entourage n’est pas toujours enchanté de sa façon de faire et de son désir à faire ressurgir la vérité.
Un tome psychologiquement plus sombre que les deux premiers, qui pèse plus sur le mental et j’en arrive à m’identifier à Elma pendant la lecture, autant dire que je trouve la traduction réussie si cela était un des buts de l’autrice.
Des moments pas toujours très supportables mais sur lesquels Eva Björg Ægisdóttir n’insiste pas lourdement, tant la révélation de secrets anciens est déjà éprouvante.
Un grand plaisir de lecture que j’espère pouvoir continuer encore un peu !
#Lesenfantsquiblessent #NetGalleyFrance

Les affamés du Royaume. La crise de la pauvreté en Grande-Bretagne
Avis posté le 2025-05-02
Ca peut arriver à tous !
Une enquête qui interloque et fait froid dans le dos en même temps ! 1 personne sur 5 est pauvre et les faits montrent que ce n’est pas près de s’arrêter à moins que la Grande-Bretagne change littéralement de politiques sociale et financière, ou de politique tout bonnement !
Les associations d’aides aux personnes en difficultés ont pris la place de l’Etat qui est totalement déconnecté de sa population et des difficultés qu’elle rencontre au quotidien, déconnecté et indifférent, l’austérité primant pour renflouer les caisses ! Comme une impression de déjà vu, plus près de nous !
Une enquête qui présente des témoignages poignants et affligeants où les personnes qui s’expriment ne pensent même plus aux moyens nécessaires pour se sortir de cette misère, mais simplement comment manger le lendemain, se faire soigner, ne pas perdre son logement ! Mais il est bien évident que l’élite dirigeante n’a pas de souci à continuer à se remplir les poches et à penser que si les pauvres sont pauvres, c’est obligatoirement de leur faute et que proposer des allocations ne ferait que renforcer cet état (pour faire court) !
La même situation se profile en France si ce n’est que nous avons encore une Sécurité Sociale, sabordée à vitesse grand V d'ailleurs ! Même en sachant que la santé n’est pas une chose facile à préserver en Angleterre je n’avais pas imaginé que cet état protecteur puisse laisser la plus grande part de sa population plonger dans cet état de dénuement !
Le Brexit a accéléré ce fait, il n’y avait que les poules pour imaginer que rien n’augmenterait une fois les frais de douanes remis en place ; puis le Confinement et l’invasion de l’Ukraine qui a précipité la crise énergétique.
Une lecture assez douloureuse car il n’est pas difficile d’imaginer ce qui peut (va ?) advenir de la France avec une élite qui prend la même direction politique sans tenir compte des habitants dont il est constitué !
L’écriture de l’autrice est très agréable et présente les faits sans dramatiser à tout va, elle constate et relate pour nous pousser à la réflexion et à la réaction avant que la situation soit irréversible pour les plus précaires.
A lire !
#LesaffamésduRoyaume #NetGalleyFrance
Une enquête qui interloque et fait froid dans le dos en même temps ! 1 personne sur 5 est pauvre et les faits montrent que ce n’est pas près de s’arrêter à moins que la Grande-Bretagne change littéralement de politiques sociale et financière, ou de politique tout bonnement !
Les associations d’aides aux personnes en difficultés ont pris la place de l’Etat qui est totalement déconnecté de sa population et des difficultés qu’elle rencontre au quotidien, déconnecté et indifférent, l’austérité primant pour renflouer les caisses ! Comme une impression de déjà vu, plus près de nous !
Une enquête qui présente des témoignages poignants et affligeants où les personnes qui s’expriment ne pensent même plus aux moyens nécessaires pour se sortir de cette misère, mais simplement comment manger le lendemain, se faire soigner, ne pas perdre son logement ! Mais il est bien évident que l’élite dirigeante n’a pas de souci à continuer à se remplir les poches et à penser que si les pauvres sont pauvres, c’est obligatoirement de leur faute et que proposer des allocations ne ferait que renforcer cet état (pour faire court) !
La même situation se profile en France si ce n’est que nous avons encore une Sécurité Sociale, sabordée à vitesse grand V d'ailleurs ! Même en sachant que la santé n’est pas une chose facile à préserver en Angleterre je n’avais pas imaginé que cet état protecteur puisse laisser la plus grande part de sa population plonger dans cet état de dénuement !
Le Brexit a accéléré ce fait, il n’y avait que les poules pour imaginer que rien n’augmenterait une fois les frais de douanes remis en place ; puis le Confinement et l’invasion de l’Ukraine qui a précipité la crise énergétique.
Une lecture assez douloureuse car il n’est pas difficile d’imaginer ce qui peut (va ?) advenir de la France avec une élite qui prend la même direction politique sans tenir compte des habitants dont il est constitué !
L’écriture de l’autrice est très agréable et présente les faits sans dramatiser à tout va, elle constate et relate pour nous pousser à la réflexion et à la réaction avant que la situation soit irréversible pour les plus précaires.
A lire !
#LesaffamésduRoyaume #NetGalleyFrance

Vaisseau d'Arcane Tome 1
Les Hurleuses
Les Hurleuses
Avis posté le 2025-04-25
Univers riche et intriguant !
Livre audio – Lu par Hélène Poussin : 12h10
Encore un très bon moment d’écoute avec cette histoire steampunk et magique dont le sujet est très bien stylisé sur la couverture !
J’ai eu un coup de coeur pour l’histoire mais si la narration d’Hélène Poussin a été très bien pour faire vivre tous les personnages et les faits, il y a quelques faiblesses sur l’intonation des fins de phrases, qui parfois n’étaient pas à leur fin ! Une question de respiration, comme celle que l’on prend inconsciemment à la lecture, celle donne vie à des mots.
L’héroïne est très attachante tout autant que déterminée et ses faiblesses sont celles des femmes qui ont l’habitude de se prendre en charge. Son frère était un journaliste critique qui a été frappé par la foudre qui transforme les hommes en êtres sans pensées mais à la puissance extrême, utilisés pour faire fonctionner les mécaniques de la société.
Pour lui éviter ce destin et en ayant l’impression que son esprit n’a pas totalement disparu, Sof le soustrait à ceux qui le cherchent et s’enfuit de la ville.
S’en suivent des rencontres avec des personnages pas toujours totalement humains, violents mais charismatiques à qui veut prendre le temps de les découvrir ; un espion qui s’est libéré de ses attaches professionnelles ; un diplomate très novice et des tueurs ! Des paysages hostiles et qui semblent doués de vie et capables d’avaler ceux qui pourraient les “contrarier”.
Un univers très riche, très bien décrit et avec des personnages qui le sont tout autant, une histoire prenante qui m’a semblée trop courte une fois arrivée au bout de la narration !
Vivement la suite ! Une fantasy française que je trouve de très bon niveau et c’est un réel plaisir de découvrir jusqu'où son imagination va mener l’auteur.
#VaisseaudArcaneTome1 #NetGalleyFrance
Livre audio – Lu par Hélène Poussin : 12h10
Encore un très bon moment d’écoute avec cette histoire steampunk et magique dont le sujet est très bien stylisé sur la couverture !
J’ai eu un coup de coeur pour l’histoire mais si la narration d’Hélène Poussin a été très bien pour faire vivre tous les personnages et les faits, il y a quelques faiblesses sur l’intonation des fins de phrases, qui parfois n’étaient pas à leur fin ! Une question de respiration, comme celle que l’on prend inconsciemment à la lecture, celle donne vie à des mots.
L’héroïne est très attachante tout autant que déterminée et ses faiblesses sont celles des femmes qui ont l’habitude de se prendre en charge. Son frère était un journaliste critique qui a été frappé par la foudre qui transforme les hommes en êtres sans pensées mais à la puissance extrême, utilisés pour faire fonctionner les mécaniques de la société.
Pour lui éviter ce destin et en ayant l’impression que son esprit n’a pas totalement disparu, Sof le soustrait à ceux qui le cherchent et s’enfuit de la ville.
S’en suivent des rencontres avec des personnages pas toujours totalement humains, violents mais charismatiques à qui veut prendre le temps de les découvrir ; un espion qui s’est libéré de ses attaches professionnelles ; un diplomate très novice et des tueurs ! Des paysages hostiles et qui semblent doués de vie et capables d’avaler ceux qui pourraient les “contrarier”.
Un univers très riche, très bien décrit et avec des personnages qui le sont tout autant, une histoire prenante qui m’a semblée trop courte une fois arrivée au bout de la narration !
Vivement la suite ! Une fantasy française que je trouve de très bon niveau et c’est un réel plaisir de découvrir jusqu'où son imagination va mener l’auteur.
#VaisseaudArcaneTome1 #NetGalleyFrance

Magie & Sentiments
Les secrets de Longdawn - - Edition collector
Les secrets de Longdawn - - Edition collector
Avis posté le 2025-04-02
Histoire et écoute très plaisantes !
Livre audio – Lu par Adelaïde Poulard : 11h12
Plusieurs raisons se sont conjuguées pour me donner envie d’écouter ce roman : écrit par Ariel Holtz qui m’a captivée avec “Les Soeurs Carmines” ; Adelaïde Poulard, la narratrice qui s'adapte à tout et à tous et VOolume, édition dont j’aime quasiment tous les titres enregistrés !
Je n’arrivais pas bien à déterminer ce qu’est exactement la romantasy, mariage de romance et de fantasy qui mêle le 19ème siècle avec des mages, de la politique, de l’espionnage et de la SF pour faire bonne mesure. Je trouve que le mélange prend bien même le si public visé est beaucoup plus jeune que moi et je l’ai parfois ressenti mais pas au point de gâcher le plaisir de l’écoute.
Les héroïnes et héros sont de très jeunes adultes qui vivent dans des mondes en miroir, déformant, les uns sur la Terre en Angleterre, les autres sur la Lune. Deux couples de frères et soeurs, la terrienne devant épouser le lunairien, deux familles puissantes ou importantes où la noblesse est régie par la magie.
J’ai particulièrement aimé le personnage de Sheva la lunairienne que l’on devine blessée dans son plus jeune âge et qui peine à donner sa confiance. Quand on découvre le mode de vie sur la Lune, on comprend le pourquoi de son comportement ! Elle est plutôt fascinante et c’est ce qui attire Luke, le terrien, même s’il s’en défend. J’ai beaucoup aimé leurs “passes d’armes” qui démarrent la romance. Du coup, j’ai trouvé plutôt amusant cette façon d’aborder la romance !
Il y a un bon équilibre entre les moments personnels et les moments publics avec la politique qui dirige absolument tout, sans oublier le désire de puissance sans frein qu’ils croisent !
La narration d’Adelaïde Poulard a encore une fois été à la hauteur et il semble que nous ressentons l’humour aux mêmes moments dans des histoires qui ne s’y prêtent pas forcément, comme celle-ci.
J’écouterai le second volume avec plaisir quand il sera enregistré, car les personnages d’Ariel Holtz ont toujours un côté beaucoup plus dur qu’il n’y parait et ça apporte du piment et de bonnes surprises à ses romans.
#MagiesentimentsTome1 #NetGalleyFrance
Livre audio – Lu par Adelaïde Poulard : 11h12
Plusieurs raisons se sont conjuguées pour me donner envie d’écouter ce roman : écrit par Ariel Holtz qui m’a captivée avec “Les Soeurs Carmines” ; Adelaïde Poulard, la narratrice qui s'adapte à tout et à tous et VOolume, édition dont j’aime quasiment tous les titres enregistrés !
Je n’arrivais pas bien à déterminer ce qu’est exactement la romantasy, mariage de romance et de fantasy qui mêle le 19ème siècle avec des mages, de la politique, de l’espionnage et de la SF pour faire bonne mesure. Je trouve que le mélange prend bien même le si public visé est beaucoup plus jeune que moi et je l’ai parfois ressenti mais pas au point de gâcher le plaisir de l’écoute.
Les héroïnes et héros sont de très jeunes adultes qui vivent dans des mondes en miroir, déformant, les uns sur la Terre en Angleterre, les autres sur la Lune. Deux couples de frères et soeurs, la terrienne devant épouser le lunairien, deux familles puissantes ou importantes où la noblesse est régie par la magie.
J’ai particulièrement aimé le personnage de Sheva la lunairienne que l’on devine blessée dans son plus jeune âge et qui peine à donner sa confiance. Quand on découvre le mode de vie sur la Lune, on comprend le pourquoi de son comportement ! Elle est plutôt fascinante et c’est ce qui attire Luke, le terrien, même s’il s’en défend. J’ai beaucoup aimé leurs “passes d’armes” qui démarrent la romance. Du coup, j’ai trouvé plutôt amusant cette façon d’aborder la romance !
Il y a un bon équilibre entre les moments personnels et les moments publics avec la politique qui dirige absolument tout, sans oublier le désire de puissance sans frein qu’ils croisent !
La narration d’Adelaïde Poulard a encore une fois été à la hauteur et il semble que nous ressentons l’humour aux mêmes moments dans des histoires qui ne s’y prêtent pas forcément, comme celle-ci.
J’écouterai le second volume avec plaisir quand il sera enregistré, car les personnages d’Ariel Holtz ont toujours un côté beaucoup plus dur qu’il n’y parait et ça apporte du piment et de bonnes surprises à ses romans.
#MagiesentimentsTome1 #NetGalleyFrance

Anamorphoses et pas de côté
Avis posté le 2025-03-30
Des nouvelles de tout, de rien et d'autres choses !
De Benoît Fourchard j’ai déjà lu “Indéfectibles” que j’avais vraiment beaucoup aimé et cette fois-ci mon appréciation est encore un cran au-dessus ! C’est excellent !
Ce livre est fait de 3 parties qui avaient déjà été publiées individuellement en recueil et cette compilation est le meilleur moyen de se rendre compte de la diversité des écrits et du talent dont fait preuve l’auteur !
Trois parties dissemblables qui, sous des formes différentes et avec des textes courts peut nous emmener du rire aux larmes, du questionnement à “mais c’est bien sûr” avant d’arriver à la chute qui n’est jamais celle que l’on s’attend à voir. Nous voguons de surprise en surprise, sans répétition aucune.
Je trouve très brillant de réussir à faire tenir une histoire dans si peu de mots et avec tant de sensations ressenties. La seconde partie, que je vais relire puisque maintenant je sais où Benoît Fourchard nous emmène, est celle que j’ai préférée sans que je puisse expliquer pourquoi sous peine de divulguer !
C’est avec une plume incisive, nerveuse et précise et un texte bien souvent sans virgule, ce qui étonnement donne encore plus de puissance à ses récits, mais aussi avec de la poésie, que l’auteur nous embarque dans un monde de mots qui s’animent et nous mènent par le bout du nez !
Un vrai magicien de la langue française !
Pour quelqu’un qui n’aimait pas les nouvelles, les trouvant souvent incomplètes, je me suis étonnée d'avoir ressenti un tel plaisir à lire ces instants de vie et je vous invite à les lire !
#servicepresse #anamorphosesetpasdecote #editionsdelalanterne
De Benoît Fourchard j’ai déjà lu “Indéfectibles” que j’avais vraiment beaucoup aimé et cette fois-ci mon appréciation est encore un cran au-dessus ! C’est excellent !
Ce livre est fait de 3 parties qui avaient déjà été publiées individuellement en recueil et cette compilation est le meilleur moyen de se rendre compte de la diversité des écrits et du talent dont fait preuve l’auteur !
Trois parties dissemblables qui, sous des formes différentes et avec des textes courts peut nous emmener du rire aux larmes, du questionnement à “mais c’est bien sûr” avant d’arriver à la chute qui n’est jamais celle que l’on s’attend à voir. Nous voguons de surprise en surprise, sans répétition aucune.
Je trouve très brillant de réussir à faire tenir une histoire dans si peu de mots et avec tant de sensations ressenties. La seconde partie, que je vais relire puisque maintenant je sais où Benoît Fourchard nous emmène, est celle que j’ai préférée sans que je puisse expliquer pourquoi sous peine de divulguer !
C’est avec une plume incisive, nerveuse et précise et un texte bien souvent sans virgule, ce qui étonnement donne encore plus de puissance à ses récits, mais aussi avec de la poésie, que l’auteur nous embarque dans un monde de mots qui s’animent et nous mènent par le bout du nez !
Un vrai magicien de la langue française !
Pour quelqu’un qui n’aimait pas les nouvelles, les trouvant souvent incomplètes, je me suis étonnée d'avoir ressenti un tel plaisir à lire ces instants de vie et je vous invite à les lire !
#servicepresse #anamorphosesetpasdecote #editionsdelalanterne