Traité sur la divination. Traité sur le destin

Par : Cicéron
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages188
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.23 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,4 cm × 1,2 cm
  • ISBN979-10-333-0122-6
  • EAN9791033301226
  • Date de parution16/09/2024
  • CollectionBibliothèque de l'Antiquité
  • ÉditeurPaléo
  • TraducteurPhilippe de Golbéry

Résumé

Quel peut être le but des dieux, en nous faisant des menaces que nous ne pouvons comprendre sans interprète, et dont nous ne pouvons éviter l'effet, une fois que nous les connaissons ? ... Si ces signes venaient des dieux, pourquoi étaient-ils si obscurs ? Le but était de nous faire connaître les évènements : il fallait donc le déclarer ouvertement ; et si nous ne devions pas les savoir, il ne fallait pas même le dire indirectement.
(II, 25) Un devin, interprète des prodiges, fit un jour une réponse très spirituelle ; on lui rapportait qu'un serpent avait enlacé un verrou : "Le prodige serait, dit-il, que le verrou ait enlacé le serpent." Il indiquait assez par cette réponse, qu'il ne fallait regarder comme prodige rien de ce qui est dans l'ordre des choses possibles. (II, 28)
Quel peut être le but des dieux, en nous faisant des menaces que nous ne pouvons comprendre sans interprète, et dont nous ne pouvons éviter l'effet, une fois que nous les connaissons ? ... Si ces signes venaient des dieux, pourquoi étaient-ils si obscurs ? Le but était de nous faire connaître les évènements : il fallait donc le déclarer ouvertement ; et si nous ne devions pas les savoir, il ne fallait pas même le dire indirectement.
(II, 25) Un devin, interprète des prodiges, fit un jour une réponse très spirituelle ; on lui rapportait qu'un serpent avait enlacé un verrou : "Le prodige serait, dit-il, que le verrou ait enlacé le serpent." Il indiquait assez par cette réponse, qu'il ne fallait regarder comme prodige rien de ce qui est dans l'ordre des choses possibles. (II, 28)
Cicéron (106-43 av. J.-C.) a composé ce traité, que l'on peut considérer comme son testament philosophique, au moment où il entreprenait son dernier combat pour la République romaine contre les ambitions tyranniques de Marc Antoine, qui recueillait alors l'héritage de César, assassiné quelques mois plus tôt. Le traité Des devoirs est ainsi la dernière oeuvre philosophique de Cicéron, et son ultime publication en dehors des discours Philippiques dirigés contre l'ancien lieutenant de César. Très rapidement, le traité Des devoirs s'est imposé comme un classique pour les païens (Pline l'Ancien) comme pour les chrétiens (Ambroise de Milan) ; son succès s'est poursuivi durant le Moyen-Âge (Moralium dogma philosophorum), à la Renaissance (Erasme) et jusqu'à l'époque moderne, quand Montesquieu, au XVIIIe siècle, abandonnait l'idée de composer à son tour un traité capable de rivaliser avec celui de Cicéron, et que le roi de Prusse, Frédéric II, l'ami des philosophes, ne croyait pas non plus qu'on pût jamais rien composer de meilleur en morale.
L'Art de bien vieillir
Cicéron
E-book
2,99 €
De l'Amitié
Cicéron
Poche
7,50 €
Les Devoirs
Cicéron
Poche
15,90 €
Fins des biens et des maux
14,99 €
Le songe de Scipion
Cicéron
E-book
9,99 €