Cicéron (106-43 av. J.-C.) a composé ce traité, que l'on peut considérer comme son testament philosophique, au moment où il entreprenait son dernier combat pour la République romaine contre les ambitions tyranniques de Marc Antoine, qui recueillait alors l'héritage de César, assassiné quelques mois plus tôt. Le traité Des devoirs est ainsi la dernière oeuvre philosophique de Cicéron, et son ultime publication en dehors des discours Philippiques dirigés contre l'ancien lieutenant de César. Très rapidement, le traité Des devoirs s'est imposé comme un classique pour les païens (Pline l'Ancien) comme pour les chrétiens (Ambroise de Milan) ; son succès s'est poursuivi durant le Moyen-Âge (Moralium dogma philosophorum), à la Renaissance (Erasme) et jusqu'à l'époque moderne, quand Montesquieu, au XVIIIe siècle, abandonnait l'idée de composer à son tour un traité capable de rivaliser avec celui de Cicéron, et que le roi de Prusse, Frédéric II, l'ami des philosophes, ne croyait pas non plus qu'on pût jamais rien composer de meilleur en morale.
Les Devoirs
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- Nombre de pages493
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.375 kg
- Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 2,8 cm
- ISBN978-2-251-80229-9
- EAN9782251802299
- Date de parution21/03/2014
- CollectionClassiques en poche
- ÉditeurBelles Lettres
- Directeur de publicationMaurice Testard
- TraducteurStéphane Mercier
Résumé
Dans le traité De officiis, adressé à son fils à la fin de l'année 44 av. J. -C. , Cicéron (106-43) adapte et poursuit l'oeuvre consacrée par le philosophe stoïcien Panétius à la question du "devoir" (kathêkon/officium), c'est-à-dire de l'action appropriée. Il s'agit, en fait, de déterminer les formes que revêt l'action morale, qui, pour n'être parfaite que chez le sage, ne laisse cependant pas d'être conforme à la droite raison chez l'aspirant à la sagesse.
Le premier livre explore le concept d'honestum (l'honnête comme critère de l'action morale), qui se décline suivant quatre vertus cardinales, dont la principale est la justice. Ensuite, au livre II, Cicéron examine le concept d'utile, qu'il confronte enfin, dans le livre III, avec l'honnête, en défendant la thèse selon laquelle, en dépit des apparences, rien de déshonnête ne peut jamais être vraiment utile.
Le premier livre explore le concept d'honestum (l'honnête comme critère de l'action morale), qui se décline suivant quatre vertus cardinales, dont la principale est la justice. Ensuite, au livre II, Cicéron examine le concept d'utile, qu'il confronte enfin, dans le livre III, avec l'honnête, en défendant la thèse selon laquelle, en dépit des apparences, rien de déshonnête ne peut jamais être vraiment utile.
Dans le traité De officiis, adressé à son fils à la fin de l'année 44 av. J. -C. , Cicéron (106-43) adapte et poursuit l'oeuvre consacrée par le philosophe stoïcien Panétius à la question du "devoir" (kathêkon/officium), c'est-à-dire de l'action appropriée. Il s'agit, en fait, de déterminer les formes que revêt l'action morale, qui, pour n'être parfaite que chez le sage, ne laisse cependant pas d'être conforme à la droite raison chez l'aspirant à la sagesse.
Le premier livre explore le concept d'honestum (l'honnête comme critère de l'action morale), qui se décline suivant quatre vertus cardinales, dont la principale est la justice. Ensuite, au livre II, Cicéron examine le concept d'utile, qu'il confronte enfin, dans le livre III, avec l'honnête, en défendant la thèse selon laquelle, en dépit des apparences, rien de déshonnête ne peut jamais être vraiment utile.
Le premier livre explore le concept d'honestum (l'honnête comme critère de l'action morale), qui se décline suivant quatre vertus cardinales, dont la principale est la justice. Ensuite, au livre II, Cicéron examine le concept d'utile, qu'il confronte enfin, dans le livre III, avec l'honnête, en défendant la thèse selon laquelle, en dépit des apparences, rien de déshonnête ne peut jamais être vraiment utile.