Cicéron (106-43 av. J.-C.) a composé ce traité, que l'on peut considérer comme son testament philosophique, au moment où il entreprenait son dernier combat pour la République romaine contre les ambitions tyranniques de Marc Antoine, qui recueillait alors l'héritage de César, assassiné quelques mois plus tôt. Le traité Des devoirs est ainsi la dernière oeuvre philosophique de Cicéron, et son ultime publication en dehors des discours Philippiques dirigés contre l'ancien lieutenant de César. Très rapidement, le traité Des devoirs s'est imposé comme un classique pour les païens (Pline l'Ancien) comme pour les chrétiens (Ambroise de Milan) ; son succès s'est poursuivi durant le Moyen-Âge (Moralium dogma philosophorum), à la Renaissance (Erasme) et jusqu'à l'époque moderne, quand Montesquieu, au XVIIIe siècle, abandonnait l'idée de composer à son tour un traité capable de rivaliser avec celui de Cicéron, et que le roi de Prusse, Frédéric II, l'ami des philosophes, ne croyait pas non plus qu'on pût jamais rien composer de meilleur en morale.
Les académiques. Tome 1
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- Nombre de pages222
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.616 kg
- Dimensions12,5 cm × 19,2 cm × 3,2 cm
- ISBN978-2-251-01504-0
- EAN9782251015040
- Date de parution02/06/2025
- CollectionUniversités de France. Latine
- ÉditeurBelles Lettres
- TraducteurCarlos Lévy
- TraducteurTerence Hunt
- TraducteurErmanno Malaspina
- TraducteurVeronica Revello
Résumé
Les Académiques sont l'une des oeuvres les plus importantes que la philosophie antique nous ait léguées. Bien que ces dialogues cicéroniens nous soient parvenus sous la forme de deux versions, l'une et l'autre incomplètes et néanmoins complémentaires, ils constituent une source irremplaçable pour notre connaissance des écoles platonicienne et hellénistiques, de la pratique du doute radical et de la philosophie romaine.
La présente édition est la première à prendre en compte l'ensemble de la très riche tradition manuscrite et à proposer, dans un abondant commentaire, une approche holistique, ne laissant de côté aucun aspect, ni linguistique, ni historique ni archéologique. Une place importante est accordée à sa réception, puisque de Saint Augustin à Nietzsche en passant par Montaigne, elle fut une source unique de réflexion pour tous ceux qui voulaient définir les possibilités et les limites du savoir.
La présente édition est la première à prendre en compte l'ensemble de la très riche tradition manuscrite et à proposer, dans un abondant commentaire, une approche holistique, ne laissant de côté aucun aspect, ni linguistique, ni historique ni archéologique. Une place importante est accordée à sa réception, puisque de Saint Augustin à Nietzsche en passant par Montaigne, elle fut une source unique de réflexion pour tous ceux qui voulaient définir les possibilités et les limites du savoir.
Les Académiques sont l'une des oeuvres les plus importantes que la philosophie antique nous ait léguées. Bien que ces dialogues cicéroniens nous soient parvenus sous la forme de deux versions, l'une et l'autre incomplètes et néanmoins complémentaires, ils constituent une source irremplaçable pour notre connaissance des écoles platonicienne et hellénistiques, de la pratique du doute radical et de la philosophie romaine.
La présente édition est la première à prendre en compte l'ensemble de la très riche tradition manuscrite et à proposer, dans un abondant commentaire, une approche holistique, ne laissant de côté aucun aspect, ni linguistique, ni historique ni archéologique. Une place importante est accordée à sa réception, puisque de Saint Augustin à Nietzsche en passant par Montaigne, elle fut une source unique de réflexion pour tous ceux qui voulaient définir les possibilités et les limites du savoir.
La présente édition est la première à prendre en compte l'ensemble de la très riche tradition manuscrite et à proposer, dans un abondant commentaire, une approche holistique, ne laissant de côté aucun aspect, ni linguistique, ni historique ni archéologique. Une place importante est accordée à sa réception, puisque de Saint Augustin à Nietzsche en passant par Montaigne, elle fut une source unique de réflexion pour tous ceux qui voulaient définir les possibilités et les limites du savoir.