Prix du roman de la Gendarmerie nationale

Place aux immortels

Par : Patrice Quélard

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  • Nombre de pages382
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.192 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-266-32293-5
  • EAN9782266322935
  • Date de parution03/03/2022
  • CollectionPocket. Thriller
  • ÉditeurPocket

Résumé

Un polar historique au coeur des tranchées de la Grande guerre... Front de la Somme, 1915. Ici, en première ligne, les gendarmes de la prévôté ont mauvaise presse. Pour les soldats qui reviennent du combat, s'ils en reviennent, ceux-ci ne sont guère qu'une bande de planqués, d'embusqués. Venu de Bretagne, le nouveau lieutenant Léon Cognard sait ce qui l'attend : désertions, marché noir, sauf-conduits bidon.
Et quand survient un meurtre déguisé en suicide : le silence. Mais Cognard ne peut s'y résigner. Bravant l'hostilité des troupes et la loi du silence de l'état-major, le gendarme se lance alors à la poursuite d'une vérité que tous préféreraient voir crever sans moufter, au fond d'une tranchée...
Un polar historique au coeur des tranchées de la Grande guerre... Front de la Somme, 1915. Ici, en première ligne, les gendarmes de la prévôté ont mauvaise presse. Pour les soldats qui reviennent du combat, s'ils en reviennent, ceux-ci ne sont guère qu'une bande de planqués, d'embusqués. Venu de Bretagne, le nouveau lieutenant Léon Cognard sait ce qui l'attend : désertions, marché noir, sauf-conduits bidon.
Et quand survient un meurtre déguisé en suicide : le silence. Mais Cognard ne peut s'y résigner. Bravant l'hostilité des troupes et la loi du silence de l'état-major, le gendarme se lance alors à la poursuite d'une vérité que tous préféreraient voir crever sans moufter, au fond d'une tranchée...

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 3 notes dont 3 avis lecteurs
Bien plus qu'un polar, un roman historique et psychologique très bien écrit
Très belle découverte que ce livre qui a obtenu le premier prix du roman de la gendarmerie nationale, et c'était amplement mérité. Attention toutefois, ce roman n'est pas un polar, il est bien plus que ça. Même si l'action se déroule au cœur de la première guerre mondiale, les personnages qu'on y rencontre et auxquels on s'attache sont des humains, avec leurs qualités, leurs défauts, les rapports humains y sont décrits avec beaucoup de justesse. Léon Cognard est un manager comme on aimerait tous en avoir. Les descriptions sont immersives, on s'y croirait. La preuve, le far breton de la mère Dacheux m'a fait tellement saliver que j'ai fini par en préparer un moi même... Bellec, Cognard et les autres sont devenus mes amis le temps d'une lecture, et même bien après, parce qu'on ne les oublie pas si facilement...
Très belle découverte que ce livre qui a obtenu le premier prix du roman de la gendarmerie nationale, et c'était amplement mérité. Attention toutefois, ce roman n'est pas un polar, il est bien plus que ça. Même si l'action se déroule au cœur de la première guerre mondiale, les personnages qu'on y rencontre et auxquels on s'attache sont des humains, avec leurs qualités, leurs défauts, les rapports humains y sont décrits avec beaucoup de justesse. Léon Cognard est un manager comme on aimerait tous en avoir. Les descriptions sont immersives, on s'y croirait. La preuve, le far breton de la mère Dacheux m'a fait tellement saliver que j'ai fini par en préparer un moi même... Bellec, Cognard et les autres sont devenus mes amis le temps d'une lecture, et même bien après, parce qu'on ne les oublie pas si facilement...
  • Prix du roman de la gendarmerie
Roman historique discrètement mêlé d'intrigue policière
Au printemps 1915, le lieutenant Léon Cognard est détaché de la Gendarmerie Nationale pour prendre le commandement d’une prévôté à Albert, sur le front de la Somme. En charge de la police judiciaire militaire auprès des forces armées, et nettement moins exposées que les troupes qu’elles accompagnent, les unités prévôtales sont très mal considérées et rencontrent une franche hostilité parmi soldats et officiers. Déjà très malmenés dans l’exercice de leurs fonctions courantes, les gendarmes vont se trouver face à un mur lorsqu’il s’agira pour eux d’éclaircir les circonstances suspectes du suicide d’un biffin. Parfaitement documenté et rédigé avec un grand souci du détail et de l’exactitude, ce roman historique a pour intérêt majeur de nous faire découvrir le rôle méconnu de la gendarmerie en temps de guerre. Mission difficile que de faire la police sur le front, quand l’hécatombe et l’enfer des tranchées semblent rendre bien dérisoires petits et grands délits. Comment ne pas comprendre l’animosité d’hommes rendus au bout de l’horreur et dont la vie ne tient qu’à un fil, lorsque des « embusqués » prétendent leur faire la leçon et sanctionner leurs fautes ? Il faut bien du doigté et du discernement pour être à la hauteur du défi, qui devient même gageure lorsqu’il est question d’enquête criminelle dans ces circonstances. Le récit s’organise autour d’un personnage central, Léon Cognard, un peu idéaliste et très anti-conformiste, qui met toute sa psychologie au service de son rôle d’encadrement. L’homme, qui ne manque ni d’humour ni de lucidité, se compare souvent à Don Quichotte, mais il est avant tout un parangon de réalisme et de pragmatisme dans ce contexte apocalyptique. Il est accompagné d’autres figures marquantes, toutes campées avec finesse et précision. Il n’est pas jusqu’au facétieux cheval Rossinante qui n’ait fait l’objet d’une étude approfondie et d’une restitution soignée et crédible. Et c’est presque nostalgique de leur camaraderie et de leur esprit de corps que l’on quitte les membres de cette équipe si puissamment incarnée. D’une parfaite exactitude et de facture classique, ce roman habité par des personnages aussi humains que nature et tendu par juste ce qu’il faut d’intrigue policière pour ne pas voler la vedette à la fresque historique, est une lecture aussi plaisante qu'intéressante sur les missions méconnues de la gendarmerie prévôtale.
Au printemps 1915, le lieutenant Léon Cognard est détaché de la Gendarmerie Nationale pour prendre le commandement d’une prévôté à Albert, sur le front de la Somme. En charge de la police judiciaire militaire auprès des forces armées, et nettement moins exposées que les troupes qu’elles accompagnent, les unités prévôtales sont très mal considérées et rencontrent une franche hostilité parmi soldats et officiers. Déjà très malmenés dans l’exercice de leurs fonctions courantes, les gendarmes vont se trouver face à un mur lorsqu’il s’agira pour eux d’éclaircir les circonstances suspectes du suicide d’un biffin. Parfaitement documenté et rédigé avec un grand souci du détail et de l’exactitude, ce roman historique a pour intérêt majeur de nous faire découvrir le rôle méconnu de la gendarmerie en temps de guerre. Mission difficile que de faire la police sur le front, quand l’hécatombe et l’enfer des tranchées semblent rendre bien dérisoires petits et grands délits. Comment ne pas comprendre l’animosité d’hommes rendus au bout de l’horreur et dont la vie ne tient qu’à un fil, lorsque des « embusqués » prétendent leur faire la leçon et sanctionner leurs fautes ? Il faut bien du doigté et du discernement pour être à la hauteur du défi, qui devient même gageure lorsqu’il est question d’enquête criminelle dans ces circonstances. Le récit s’organise autour d’un personnage central, Léon Cognard, un peu idéaliste et très anti-conformiste, qui met toute sa psychologie au service de son rôle d’encadrement. L’homme, qui ne manque ni d’humour ni de lucidité, se compare souvent à Don Quichotte, mais il est avant tout un parangon de réalisme et de pragmatisme dans ce contexte apocalyptique. Il est accompagné d’autres figures marquantes, toutes campées avec finesse et précision. Il n’est pas jusqu’au facétieux cheval Rossinante qui n’ait fait l’objet d’une étude approfondie et d’une restitution soignée et crédible. Et c’est presque nostalgique de leur camaraderie et de leur esprit de corps que l’on quitte les membres de cette équipe si puissamment incarnée. D’une parfaite exactitude et de facture classique, ce roman habité par des personnages aussi humains que nature et tendu par juste ce qu’il faut d’intrigue policière pour ne pas voler la vedette à la fresque historique, est une lecture aussi plaisante qu'intéressante sur les missions méconnues de la gendarmerie prévôtale.
Découverte historique
Ce roman est une lecture riche de détails qui évoque un sujet peu connu : la place de la gendarmerie pendant la Grande Guerre. L'écriture est à l'image de la construction, classique, simple et proche des Français d'alors, adoptant les tics de langage des hommes entourés d’hommes, ce qui rend l’ensemble parfois un peu lourd mais loin d'être inintéressant (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/03/19/place-aux-immortels-patrice-quelard/)
Ce roman est une lecture riche de détails qui évoque un sujet peu connu : la place de la gendarmerie pendant la Grande Guerre. L'écriture est à l'image de la construction, classique, simple et proche des Français d'alors, adoptant les tics de langage des hommes entourés d’hommes, ce qui rend l’ensemble parfois un peu lourd mais loin d'être inintéressant (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/03/19/place-aux-immortels-patrice-quelard/)
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