Prix du roman de la Gendarmerie nationale

Place aux immortels

Par : Patrice Quélard

Disponible d'occasion :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages287
  • FormatePub
  • ISBN978-2-259-30518-1
  • EAN9782259305181
  • Date de parution18/03/2021
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille799 Ko
  • ÉditeurPlon

Résumé

Un texte magnifique sur une dimension mal connue de la Grande Guerre ; bouleversant d'humanité, il a enthousiasmé le jury et remporté le prix à l'unanimité. Prix du roman de la Gendarmerie nationale 2021. Au printemps 1915, Léon Cognard, lieutenant de gendarmerie bourlingueur et anticonformiste, quitte sa brigade bretonne pour rejoindre le front de Picardie et prendre le commandement d'une prévôté de division d'infanterie.
Sa nouvelle position est des plus délicates entre une bureaucratie tatillonne et l'hostilité légendaire des fantassins à l'égard des gendarmes, ces empêcheurs de tourner en rond considérés comme des planqués. Lorsqu'il est confronté à un suicide suspect au sein de l'unité dont il doit assurer la police, Léon traite l'affaire avec son opiniâtreté habituelle. Mais celle-ci l'entraîne dans un engrenage qui risque bien de faire trembler la Grande Muette sur ses fondements... Certains crimes ne doivent-ils pas demeurer impunis ? À la guerre, y a-t-il encore de la place pour l'idéalisme ? Et surtout, quelle valeur reste-t-il à la vérité quand seule compte la victoire ? Le prix du roman de la Gendarmerie nationale récompense un roman inédit, littéraire, historique ou policier, dans lequel la gendarmerie ou le métier de gendarme occupe une place prépondérante.
Un texte magnifique sur une dimension mal connue de la Grande Guerre ; bouleversant d'humanité, il a enthousiasmé le jury et remporté le prix à l'unanimité. Prix du roman de la Gendarmerie nationale 2021. Au printemps 1915, Léon Cognard, lieutenant de gendarmerie bourlingueur et anticonformiste, quitte sa brigade bretonne pour rejoindre le front de Picardie et prendre le commandement d'une prévôté de division d'infanterie.
Sa nouvelle position est des plus délicates entre une bureaucratie tatillonne et l'hostilité légendaire des fantassins à l'égard des gendarmes, ces empêcheurs de tourner en rond considérés comme des planqués. Lorsqu'il est confronté à un suicide suspect au sein de l'unité dont il doit assurer la police, Léon traite l'affaire avec son opiniâtreté habituelle. Mais celle-ci l'entraîne dans un engrenage qui risque bien de faire trembler la Grande Muette sur ses fondements... Certains crimes ne doivent-ils pas demeurer impunis ? À la guerre, y a-t-il encore de la place pour l'idéalisme ? Et surtout, quelle valeur reste-t-il à la vérité quand seule compte la victoire ? Le prix du roman de la Gendarmerie nationale récompense un roman inédit, littéraire, historique ou policier, dans lequel la gendarmerie ou le métier de gendarme occupe une place prépondérante.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 3 notes dont 3 avis lecteurs
Bien plus qu'un polar, un roman historique et psychologique très bien écrit
Très belle découverte que ce livre qui a obtenu le premier prix du roman de la gendarmerie nationale, et c'était amplement mérité. Attention toutefois, ce roman n'est pas un polar, il est bien plus que ça. Même si l'action se déroule au cœur de la première guerre mondiale, les personnages qu'on y rencontre et auxquels on s'attache sont des humains, avec leurs qualités, leurs défauts, les rapports humains y sont décrits avec beaucoup de justesse. Léon Cognard est un manager comme on aimerait tous en avoir. Les descriptions sont immersives, on s'y croirait. La preuve, le far breton de la mère Dacheux m'a fait tellement saliver que j'ai fini par en préparer un moi même... Bellec, Cognard et les autres sont devenus mes amis le temps d'une lecture, et même bien après, parce qu'on ne les oublie pas si facilement...
Très belle découverte que ce livre qui a obtenu le premier prix du roman de la gendarmerie nationale, et c'était amplement mérité. Attention toutefois, ce roman n'est pas un polar, il est bien plus que ça. Même si l'action se déroule au cœur de la première guerre mondiale, les personnages qu'on y rencontre et auxquels on s'attache sont des humains, avec leurs qualités, leurs défauts, les rapports humains y sont décrits avec beaucoup de justesse. Léon Cognard est un manager comme on aimerait tous en avoir. Les descriptions sont immersives, on s'y croirait. La preuve, le far breton de la mère Dacheux m'a fait tellement saliver que j'ai fini par en préparer un moi même... Bellec, Cognard et les autres sont devenus mes amis le temps d'une lecture, et même bien après, parce qu'on ne les oublie pas si facilement...
  • Prix du roman de la gendarmerie
Roman historique discrètement mêlé d'intrigue policière
Au printemps 1915, le lieutenant Léon Cognard est détaché de la Gendarmerie Nationale pour prendre le commandement d’une prévôté à Albert, sur le front de la Somme. En charge de la police judiciaire militaire auprès des forces armées, et nettement moins exposées que les troupes qu’elles accompagnent, les unités prévôtales sont très mal considérées et rencontrent une franche hostilité parmi soldats et officiers. Déjà très malmenés dans l’exercice de leurs fonctions courantes, les gendarmes vont se trouver face à un mur lorsqu’il s’agira pour eux d’éclaircir les circonstances suspectes du suicide d’un biffin. Parfaitement documenté et rédigé avec un grand souci du détail et de l’exactitude, ce roman historique a pour intérêt majeur de nous faire découvrir le rôle méconnu de la gendarmerie en temps de guerre. Mission difficile que de faire la police sur le front, quand l’hécatombe et l’enfer des tranchées semblent rendre bien dérisoires petits et grands délits. Comment ne pas comprendre l’animosité d’hommes rendus au bout de l’horreur et dont la vie ne tient qu’à un fil, lorsque des « embusqués » prétendent leur faire la leçon et sanctionner leurs fautes ? Il faut bien du doigté et du discernement pour être à la hauteur du défi, qui devient même gageure lorsqu’il est question d’enquête criminelle dans ces circonstances. Le récit s’organise autour d’un personnage central, Léon Cognard, un peu idéaliste et très anti-conformiste, qui met toute sa psychologie au service de son rôle d’encadrement. L’homme, qui ne manque ni d’humour ni de lucidité, se compare souvent à Don Quichotte, mais il est avant tout un parangon de réalisme et de pragmatisme dans ce contexte apocalyptique. Il est accompagné d’autres figures marquantes, toutes campées avec finesse et précision. Il n’est pas jusqu’au facétieux cheval Rossinante qui n’ait fait l’objet d’une étude approfondie et d’une restitution soignée et crédible. Et c’est presque nostalgique de leur camaraderie et de leur esprit de corps que l’on quitte les membres de cette équipe si puissamment incarnée. D’une parfaite exactitude et de facture classique, ce roman habité par des personnages aussi humains que nature et tendu par juste ce qu’il faut d’intrigue policière pour ne pas voler la vedette à la fresque historique, est une lecture aussi plaisante qu'intéressante sur les missions méconnues de la gendarmerie prévôtale.
Au printemps 1915, le lieutenant Léon Cognard est détaché de la Gendarmerie Nationale pour prendre le commandement d’une prévôté à Albert, sur le front de la Somme. En charge de la police judiciaire militaire auprès des forces armées, et nettement moins exposées que les troupes qu’elles accompagnent, les unités prévôtales sont très mal considérées et rencontrent une franche hostilité parmi soldats et officiers. Déjà très malmenés dans l’exercice de leurs fonctions courantes, les gendarmes vont se trouver face à un mur lorsqu’il s’agira pour eux d’éclaircir les circonstances suspectes du suicide d’un biffin. Parfaitement documenté et rédigé avec un grand souci du détail et de l’exactitude, ce roman historique a pour intérêt majeur de nous faire découvrir le rôle méconnu de la gendarmerie en temps de guerre. Mission difficile que de faire la police sur le front, quand l’hécatombe et l’enfer des tranchées semblent rendre bien dérisoires petits et grands délits. Comment ne pas comprendre l’animosité d’hommes rendus au bout de l’horreur et dont la vie ne tient qu’à un fil, lorsque des « embusqués » prétendent leur faire la leçon et sanctionner leurs fautes ? Il faut bien du doigté et du discernement pour être à la hauteur du défi, qui devient même gageure lorsqu’il est question d’enquête criminelle dans ces circonstances. Le récit s’organise autour d’un personnage central, Léon Cognard, un peu idéaliste et très anti-conformiste, qui met toute sa psychologie au service de son rôle d’encadrement. L’homme, qui ne manque ni d’humour ni de lucidité, se compare souvent à Don Quichotte, mais il est avant tout un parangon de réalisme et de pragmatisme dans ce contexte apocalyptique. Il est accompagné d’autres figures marquantes, toutes campées avec finesse et précision. Il n’est pas jusqu’au facétieux cheval Rossinante qui n’ait fait l’objet d’une étude approfondie et d’une restitution soignée et crédible. Et c’est presque nostalgique de leur camaraderie et de leur esprit de corps que l’on quitte les membres de cette équipe si puissamment incarnée. D’une parfaite exactitude et de facture classique, ce roman habité par des personnages aussi humains que nature et tendu par juste ce qu’il faut d’intrigue policière pour ne pas voler la vedette à la fresque historique, est une lecture aussi plaisante qu'intéressante sur les missions méconnues de la gendarmerie prévôtale.
Découverte historique
Ce roman est une lecture riche de détails qui évoque un sujet peu connu : la place de la gendarmerie pendant la Grande Guerre. L'écriture est à l'image de la construction, classique, simple et proche des Français d'alors, adoptant les tics de langage des hommes entourés d’hommes, ce qui rend l’ensemble parfois un peu lourd mais loin d'être inintéressant (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/03/19/place-aux-immortels-patrice-quelard/)
Ce roman est une lecture riche de détails qui évoque un sujet peu connu : la place de la gendarmerie pendant la Grande Guerre. L'écriture est à l'image de la construction, classique, simple et proche des Français d'alors, adoptant les tics de langage des hommes entourés d’hommes, ce qui rend l’ensemble parfois un peu lourd mais loin d'être inintéressant (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/03/19/place-aux-immortels-patrice-quelard/)
Les incorrigibles
Patrice Quélard
E-book
13,99 €
Les incorrigibles
Patrice Quélard
Grand Format
19,00 €
Jeux de vilains
Patrice Quélard, Eric Dodon
Album
13,90 €
Fratricide
Patrice Quélard
Grand Format
22,00 €